Le buzzword 2016 est sans aucun doute l’eSport ou Electronic Sport, qui élève le jeu vidéo compétitif au rang de sport à part entière.
En Corée du sud, l’eSport est un phénomène national depuis des années avec des compétitions monstres de Starcraft, un jeu de stratégie sorti en 1998 et qui n’a été remplacé qu’en 2010 par… Starcraft 2.
Vers 2010, l’eSport a commencé à grossir au niveau mondial avec le succès des MOBA dont Dota (un mod gratuit de Warcraft 3) et League of Legends sont les fers de lance.
Les recettes du succès sont en théorie « simples » : un jeu gratuit (Dota est un mod gratuit de Warcraft 3 et League of Legends est un free to play), beau, multijoueur et qui fait part au jeu d’équipe et à la tactique.
Preuve du succès : la finale de la coupe du monde de League of Legends a réuni plus de 36 millions de téléspectateur en 2015.
Autre indice, le légendaire studio Blizzard a senti le vent tourner et a proposé son propre MOBA compétitif en 2015 : Heroes of the storm. La recette est la même à savoir des héros à diriger, des combats en équipe et un jeu gratuit. Mais le studio a dans sa manche 20 ans de licences mondiales et des héros charismatiques issues de ses jeux phare Diablo, Warcraft ou en World of Warcraft.
En France, les projecteurs se sont braqués sur la pratique fin 2015 avec l’annonce par le Secrétaire d’Etat chargée du Numérique de reconnaître l’eSport comme un sport.
Derrière l’intention, c’est aussi le retard de la France en la matière qui est pointé avec des événements qui ont tendance à se développer mais qui restent loin en terme de sponsoring de ses équivalents outre atlantique malgré que les équipes françaises comme Fnatic occupent régulièrement les podiums mondiaux.
Mais qui dit sport, dit hasard et qui dit hasard dit paris.
Du coup, qu’est-ce qui empêche un opérateur de paris sportifs en ligne, comme le site de paris sportifs Netbet de proposer des paris sur des matchs d’eSport en France ?
La réponse est assez simple : ce cas de figure n’a pas été prévu par la loi (pour l’instant)
En France, les paris sportifs et les jeux d’argent sont régulés par l’ARJEL ou Autorité de Régulation des Jeux En Ligne.
L’autorité dresse une liste des sports et jeux d’argents ouvert aux paris. Sont concercné les courses hippiques, le poker et les sports listés dans cette décision datant de 2010.
L’eSport ayant connu son expansion après cette date, il n’est pas étonnant de ne pas le voir listé par l’ARJEL.
On peut imaginer que si la proposition de loi du secrétaire d’Etat chargé du numérique est adoptée, les choses pourraient changer dans un certain futur mais en attendant, si vous cherchez à parier de l’argent, il est plus judicieux de rester sur les opérateurs agréés et qui ont pignon sur rue.