
Haaa, Dogs. Ce manga de Miwa Shirow ne devait être à la base qu’un simple one shot (comprendre dans ce jargon châtié « un seul tome »).
Mais le bougre y avait mit les formes. Dessins au poil, mise en scène démente et goût prononcé pour le détail ultra léché. Le tout au service d’une histoire de tueurs professionnels renégats donnait alors à Dogs une saveur incroyablement jouissive (cf. mon sujet à ce propos).
Ô surprise de voir que la suite a commencé à être publié dans Ultra Jump en 2005. Je trépigne, j’exulte et je me rue sur les tomes en questions.

Et là, je me suis dit: « mais qu’est-ce que cette merde ? ». Excusez ma vulgarité, mais les mots sont à la hauteur de la déception. Les premiers chapitres du tome 2 sont brouillons, l’histoire est molle, la réalisation plate et le dessin baveux (fort quand même d’aligner autant de défauts !).
Bref, tous les éléments qui faisaient la force de Dogs canal historique sont tout simplement passés à la trappe pour nous servir une soupe passe partout façon boulot alimentaire de mangaka sans le sou.
J’entends déjà les fans qui vont hurler « nannnnn mais attends, il a mis 2 ans à faire le premier tome de Dogs ! »
Certes, mais ça n’excuse pas la réalisation soporifique et l’histoire bouche trou. Surtout que quitte à faire une suite après la claque qu’est Dogs, autant assurer un minimum. Mais à priori non… Bref, pour une déception, celle-là atteint 12 sur l’échelle de la déprime.

C’est ce que je me suis dit en lisant ce tome 2
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