C’est aujourd’hui la sortie nationale du film Origine.
En gros flemmard, je balance une tonne d’images et la bande annonce en français, pour le reste, vous savez où est le cinéma.
La bande annonce en français
L’orgie de photos
C’est aujourd’hui la sortie nationale du film Origine.
En gros flemmard, je balance une tonne d’images et la bande annonce en français, pour le reste, vous savez où est le cinéma.
La bande annonce en français
L’orgie de photos
Année: 2003
Studio: JC Staff
Genre: Comédie dramatique
Manga original: Ken Yagami
Histoire :
Nanaka Kirisato est une lycéenne de 17 ans studieuse, rigide voire même psychorigide. Son coté pimbêche lui a mis à dos toute la classe et elle n’a guère de camarades en dehors de son ami d’enfance Nenji Nagihara. Ce dernier se détache peu à peu d’elle, préférant les bagarres au cours, provoquant du coup l’exaspération de Nanaka. Un soir, après une énième bagarre impliquant Nenji, les deux amis se disputent violemment. Nanaka fait alors un grave malaise. A son réveil, elle souffre d’un trouble de régression mentale et se retrouve avec son esprit d’enfant de 6 ans…
Avis :
Voilà une vieille série datant de 2003 que j’ai enfin pu visionner. Nanaka 6/17 est un pur produit de série TV à la japonaise à savoir un mix de running gags vraiment lourdingues, de passages tous tristes et de moments de franches rigolades. Nanaka est donc projetée de ses 17 ans de lycéenne bosseuse et chiante à celui de gamine fan de dessin animé, spontanée et sans soucis (d’où le « 6/17 » du titre).
Le thème abordé ici par JC Staff est le classique de l’enfance perdue à vouloir pousser trop vite, à rejeter la faiblesse et les hésitations de l’adolescence (thème très japonais de la névrose de l’ultra performance à tout prix). Le chara design de Nanaka est exemplaire pour servir ce thème, le passage des 6 au 17 ans est d’ailleurs très bien géré et vous ne pourrez guère résister à sa bouille craquante de gamine fan de Magical Domikaru (un clone de Gigi). Dommage que les autres personnages n’aient été aussi soignés et servent plus à décorer (quand ce n’est pas à remplir des épisodes…). L’animation subit le poids des années mais restent néanmoins plutôt bonne (comprendre : vous ne serez pas gêné par ce détail pour apprécier la série) et le design global compense finalement ces petites faiblesses.
Concernant le scénario, je dois nuancer ma critique. Oui, j’ai apprécié Nanaka 6/17 car la série sait être assez originale, plutôt drôle sans pour autant être un salmigondis de gags délirants et absurdes. Elle propose un récit frais (à défaut d’être neuf) et la mise en abyme de l’histoire via Magical Domikaru est très bien pensée. Pour autant, une bonne partie des épisodes auraient mérité d’être tout simplement rayé de la surface du globe ! Autant le début de la série est très bien mené au niveau de l’intrigue, autant on sent un relâchement progressif avec un afflux de personnages secondaires qui servent tout juste à faire passer le temps, distillant des gags de ci de là, histoire de pas trop montrer qu’ils sont là pour rallonger la série de quelques épisodes. C’est classique, mais ça gave toujours autant. Heureusement que quelques rebondissements vraiment inattendus rattrapent le tout et nous livre un final plutôt honnête (même si par trop étirés en longueur).
Au final, Nanaka aurait été une petite perle au format 6 épisodes. L’histoire très sympa et son héroïne principale ultra attachante sont bien servies par une technique correcte. D’ailleurs, je précise que le doublage de Chiemi Chiba est tout simplement excellent, elle donne vraiment vie aux deux Nanaka, celle de 6 ans et celle de 17 ans. Pour autant et je le répète, sur le format 13 épisodes, la série n’épargnent pas les rallonges et atermoiements désolants, gâchant un peu le grand plaisir que j’ai pris à suivre Nanaka 6/17 .
A noter que la série est disponible en France chez Declic Images. Le coffret de toute la série en vostf est vendu pour 18€ environ. Pas de bonus inutiles, mais un prix pour une fois correct.
Allez hop ce soir, je me fais un blog BD (ça faisait longtemps, bon ok, c’est un comic strip normalement, mais on s’en fout, j’appèle ça un blog BD parce que c’est à la mode !)
Et un bon qui plus est : Geek’s World
Bon, avec un nom comme ça, vous avez sans doute déjà une idée du thème de la BD : Le Geek ! (Vous êtes trop fort pour moi, ami lecteur )
En partisan de la vulgarisation, découvrons la signification du terme geek :
Un geek (terme anglais se prononçant [giik] en API) est une personne passionnée, voire obsédée, par un domaine précis. À l’origine, en anglais le terme signifiait « fada », soit une variation argotique de « fou ». D’abord péjoratif ─ son homographe désigne un clown de carnaval ─ il est maintenant revendiqué par certaines personnes.[…] Le type de geek le plus connu constitue celui des computer geeks, « mordus d’ordinateurs » ou « technophiles ». Actuellement, le mot renvoie principalement à cette acception en français […]
Source : Wikipedia
L’histoire :
Geeks World narre donc l’histoire de 4 copains d’école d’ingénieur. Geeks et diplômés, ils ne veulent pas trop bosser et décident donc de créer leur start-up (le classique). Pas de pluie de K€ ni de BM Z3 pour nos héros un peu losers. Les débuts sont même assez difficiles entre la paperasse, le recrutement d’un commercial (et la découverte de ce qu’est un commercial !), ou encore la recherche de locaux pour l’entreprise. Alors qu’ils ne savent même pas ce qu’ils vont vendre, nos héros acceptent de travailler pour le Deus Ex Machina du bien aka Ultimate Goodness qui fait appel à eux pour divers jobs (hacker hotmail, révolutionner le web…). Les prouesses de l’équipe ne tardent pas alors à attirer les foudres de l’organisation secrète pour la domination mondiale…
Avis:
L’histoire peut paraître assez farfelue à première vue, mais en fait, c’est vraiment du n’importe quoi, parfois hilarant, souvent drôle mais toujours très agréable. Le coté loufoque est très bien géré, ça ne part pas en l’air sans raison et des gags pas toujours marrant sur le moment reviennent à des moments inattendus pour être vraiment très drôles (je fais référence à la faculté d’Ultimate Goodness de se transformer en la créature rêvée pour tout un chacun)
L’aspect geek de la BD rassemble pas mal de clichés très croustillants sans pour autant tomber dans le catalogue poussif ni la caricature à gros traits bien épais. Bien sûr, quelques connaissances en informatique et sur le web vous permettront sans aucun doute d’apprécier certains clins d’œil (comme le tee shirt Richard Stallman que DONUT arbore dans la planche 205 : ou encore Tom qui lit le nombre de strip en hexadécimal sur la planche 200 ) mais sans que cela ne constitue un obstacle pour apprécier la BD (ou alors… moi aussi je.. non… NOOOOon!!)
Salagir (l’auteur) est lui-même ingénieur et maîtrise donc parfaitement le sujet (et aussi la connerie mode des starts up). Cet autodidacte dessine Geek’s World depuis bientôt 3 ans maintenant à raison d’une planche tous les 3 jours (vous en avez donc 314 de retards à l’heure actuelle !). Le rythme régulier des sorties tranche agréablement avec l’instabilité des blog BD champignons en ce moment et c’est vraiment bien d’avoir sa dose de Geek’s World assurée à la fin de la semaine.
Pour finir, un autre aspect très agréable de la BD est de voir une vrai évolution au fil des planches, autant sur l’aspect graphique que sur les personnages. On ne se retrouve pas avec une succession sans fin de planches déconnectées entre elles. Même si pas mal de gag peuvent être sorti du contexte, le dynamisme de l’intrigue vous accroche aux personnage et on se surprend rapidement à se poser des questions existentielles : la MicroSoft Girl va-t-elle parvenir à se venger ? Le blog BD de Tetris Man va-t-il avoir du succès ? Mike aura-t-il un vrai baiser de Lina ? (Celui de la planche 224 ne compte pas !)
Bref, une BD faites par un non pro, qui assure un background et des persos accrocheurs depuis plus de 3 ans avec humour et sans prises de têtes, c’est que du bonheur.
Liens :
Geek’sWorld en français
Ce soir, parlons un peu animation avec Elephants Dream.
Ce court métrage est un projet de film d’animation « libre » lancé par la fondation Blender, éditrice du logiciel d’animation 3D éponyme. Blender donc est un logiciel d’animation open source et gratuit.
La fondation a réunit pendant 1 an à Amsterdam 6 membres de la communauté d’utilisateur de son logiciel pour réaliser un court métrage d’animation, lui-même gratuit (ou « open video » comme ils disent). Le but étant de prouver que le talent n’a pas besoin de logiciel trèèèèès cher pour faire des trucs de qualités (et que Blender, ça roxxx ^_^) .
Le moins que l’on puisse dire, c’est que le résultat en fout plein les yeux. Les 10 minutes du film offre un plaisir visuel évident. L’ambiance futuriste donne libre cours à pas mal de fantaisies graphiques également très sympathiques. L’animation n’est malheureusement pas autant à la fête mais reste bonne pour une œuvre « non pro » (surtout que c’est le point le plus dur et le plus cher dans ce genre de projet). L’histoire se laisse voir même si on peut regretter qu’elle ne prenne pas vraiment de risque.
En bon projet open source, on peut évidemment télécharger tout ce qui à rapport au projet, le film bien sûr mais aussi les musiques, les photos, le making-off et même les trombines des créateurs. Bref, la pompe à buzz est en marche, le film est agréable et la qualité au rendez-vous.
Ne boudons pas notre plaisir. Voici le court métrage en entier pour vous faire votre propre idée.
[youtube https://www.youtube.com/watch?v=eFQxRd0isAQ?rel=0&w=600&h=371]
Les ressources :
Le site officiel
Télécharger le film
Voir les bonus
Petite new concernant la sortie du DVD du film Final Fantasy : Advent Children.
Le DVD est prévu pour…demain !
Final Fantasy Advent Children en DVD en France
Le descriptif et les bonus de l’édition « Spéciale » (sic) :
Langues et formats sonores : Français (Dolby Digital 5.1), Japonais (Dolby Digital 5.1), Anglais (Dolby Digital 5.1)
Sous-titres : Anglais, Français
Bonus :
• Le Making Of
• La présentation au festival du film de Venise
• La preview des jeux Final Fantasy à venir
• Les bandes-annonces
• Les scènes supplémentaires
C’est assez cheap pour des suppléments mais c’est vendu dans les 19€ ce qui reste plutôt correct pour une version dit « collector ».
Je profite de la petite piqûre de rappel d’Animeka pour faire remonter honteusement ma fiche & critique du film disponible sur ce lien
Bonne (re) lecture
Source : Animeka
Pour bien commencer ce nouveau mois de juin, rien de vaut une superbe illustration de « Snikt », le Wolverine version Nihei.
Au passage, si vous cliquez sur l’affichette du calendrier du mois en haut à droite, vous pourrez admirer le javascript que Chu the Sugoi a dégotté et que je me suis empressé de piller (sans pitié).
Sur ce, bon mois de juin !
L’information est à prendre avec des pincettes mais le réalisateur Ronny Yu aurait le projet d’adapter le manga Blood The Last Vampire en film live (avec des vrais gens ndlr ^_^)
Le réalisateur hongkongais n’a pas un cv qui fait vraiment rêver vu qu’il est le papa de “La Fiancée de Chucky” ou de “Freddy contre Jason”. ). Sa période HK ne semble pas être plus reluisante (“La Mariée aux cheveux blancs 2”, “Magic Warriors”). Mais bon, je ne suis pas fan du genre aussi, c’est sûrement pour ça que je fais mon grincheux…
Dans tous les cas on devrait retrouver Saya en proie aux chiroptères, ces monstres vampires créés comme armes et qu’il faut “nettoyer” à grand renfort de katana. Le tournage devrait se dérouler au Japon, en Russie et aux Philippines
Dans le rôle de Saya, il semblerait que ce soit Jun Ji-Huyn (“My Sassy Girl”) qui devrait s’y coller (mais ça reste de la rumeur à ce stade).
A voir si le projet aura un vrai lendemain ou s’il va rejoindre les “supers” projets d’adaptation d’Akira, Evangelion, DBZ, Gumn et j’en passe…
Source: Allociné
Haaaaa
Enfin une série qui sors du lot. Je lâche le suspense tout de suite, oui oui, cette série semble être un petit bijou en puissance. Alors que la dernière fournée de série télé est franchement plate, Suzumiya Haruhi no Yûutsu (La Mélancolie de Haruhi Suzumiya) vient souffler un bon vent de délire rafraîchissant.
Le premier épisode est en ce sens complètement déconcertant. Format 4:3 avec larges bandes noires latérales, générique chanté façon karaoké du vendredi soir, on tombe sur l’héroïne : Une bunny girl-maid timide, à gros seins et à la voix nasillarde. Là, on mord à l’appât et on se dit derechef : « Mais quelle belle merde quand même ».
Donc, notre bunny girl de l’espace (et du futur !) s’appelle Mikuru Asahina et a pour mission de protéger Itsuki Koizumi, un lycéen comme un autre, sauf qu’il est un « esper » et qu’il détient un super pouvoir (dingue !). L’ennemi de Mitsuki est la sorcière Yuki Nagato qui cherche également à obtenir le pouvoir des esper (sans dec’). Bref, passé les 5 premières minutes, on va se chercher une bière en laissant tourner l’épisode parce que là, c’est le ponpon, c’est naaaaze.
Mais le coté masochiste l’emporte et on continue en se disant « ça ne peut pas être pire ». Et là, première confrontation entre la bunny girl et la sorcière et… et… et vous éclatez forcément de rire !
Des visuels:
Le doublage est forcé à outrance, le cadrage approximatif et les répliques stupides au possible. En moins de 10 minutes, Suzumiya Haruhi no Yûutsu passe à la moulinette tous les classiques nullissimes du genre avec des hommages poussés à la Daicon IV, FLCL, à Panyo Panyo Digi Charat ou encore Full Metal Panic (du même studio !). Le premier épisode n’est donc qu’une gigantesque parodie des séries « où la fille trop bonne sauve le monde et réussit ses exams » traité façon film amateur et c'est là que tient toute l'originalité de ce pilote réjouissant.
Sur ce point d’ailleurs, la réalisation est un beau morceau de bravoure car elle imite le caméra sur épaule à merveille. L’animation semble être un bon gros morceau comme l’explosion d’over-animation le laisse suggérer dans le générique de fin (et par ci par là durant l’épisode).
Bref, le pilote ne lâche pas grand-chose sur l’histoire mais il promet en tout cas une série de qualité aussi bien sur le plan scénaristique que technique. Pour ne rien gâcher, le studio Kyoto Animation a eu la bonne idée de retenir le format de 13 épisodes, histoire de ne pas tourner en rond et de nous tenir la jambe sur des longueurs façon Blood +.
J’accroche !
Voilà quelques mois que je suis la vie de Gin-iro no Kami no Agito , le premier film du studio Gonzo.
Excellente nouvelle, l’éditeur Kaze va distribuer le film en France. Au passage, le film prend comme titre “Origine” et sera dans les cinémas le 28 juin prochain. Avec sa participation à la sélection officielle du Festival d’Annecy, le film devrait parvenir à se faire une petite place au soleil.
Kaze vient d’ouvrir le site officiel de la version française du film (cf voir ici), dommage qu’il soit assez chiche en informations. Néanmoins, on peut avoir le synopsis qui confirme que l’histoire tournera autour d’un futur déchiré entre les errements du passé et les soucis écologiques de la Terre.
L’histoire (issue du site de l’éditeur):
“300 ans après notre ère, la Terre vit meurtrie par les blessures causées par l’inconscience de l’homme. Le monde est désormais dominé par la toute puissance des esprits de la forêt qui infligent à l’humanité leur colère pour les souffrances passées.
Dans ce nouveau monde, co-existent deux cités : Ragna qui œuvre pour le retour de la civilisation, et la cité Neutre, qui prône l’harmonie avec la forêt.
Mais le destin s’en mêle lorsque le jeune Agito réveille par hasard Toola, une jeune fille du temps passé, conservée mystérieusement dans un sanctuaire interdit. Le fragile équilibre qui régente cette Terre est dès lors à nouveau menacé.”
Le sujet est assez récurrent dans l’animation japonaise (notamment dans les productions du studio Ghibli), à voir si ce thème sera traité avec finesse.
Pour finir, une bande annonce japonaise pour vous donner un petit avant-goût est disponible sur le site officiel
L’histoire:
Tous les 10 ans a lieu la grande bataille du Graal. Sept mages invoquent un esprit combattant (un servant) pour les aider dans cette lutte sans merci. Celui qui sera vainqueur pourra s’approprier le pouvoir du Graal et réaliser tous ses vœux.
Emiya Shirou est un étudiant idéaliste épris de justice. Un soir, il surprend un combat entre deux servants. Menacé de mort, il parvient lui aussi à invoquer un servant. Propulsé dès lors dans la bataille contre son gré, il tentera l’impossible pour empêcher que le Graal tombe dans des mains malfaisantes.
Avis:
Voilà la nouvelle série du papa de Shingetsutan Tsukihime, Kinoko NASU. Après les vampires, il reste dans l’ésotérique avec un combat mystique tournant autour de la légende du Graal. Il faut tout de même savoir qu’à la base, Fate/Stay Night est un jeu vidéo érotique, le mélange des genres ne fait décidemment pas peur à nos amis nippons. Pour l’adaptation en série télé, tout l’aspect sexe a été éliminé. Du coup, que reste t’il ?
Le coté intéressant de la série est la découverte progressive des identités et ambitions des différents mages et servants. Las, la série prend ses aises sur les 26 épisodes et fait traîner le tout en longueur sans jamais vraiment faire monter la sauce. Au lieu de tenir en haleine le spectateur avec une histoire nerveuse, on s’ennuie ferme sur le héros justicier à la limite de la crétinerie, des mages qui se la jouent faussement mystérieux et des servants qui manquent cruellement de charisme pour relever le niveau.
Niveau technique, on ne peut pas reprocher grand-chose à Fate/Stay Night. C’est propre, dans la bonne moyenne actuelle. Le chara design est bon, sans être exceptionnel, l’animation suit le même chemin et la musique (Kenji Kawai au commande) appuie bien l’histoire. La réalisation n’est malheureusement pas aussi heureuse. Poussive et figée, elle installe un sentiment diffus de lourdeur, et ce ne sont pas les effets à la Kojak qui relèvent le niveau.
Une réalisation plus prenante et une histoire condensée sur 13 épisodes auraient sans doute pû donner une série plus accrocheuse. Fate/Stay Night reste juste une série moyenne où on n’aura pas de remords à sauter quelques épisodes juste pour avoir le fin mot de l’histoire…