Author: Otaking

  • Bill Baroud

    Bill Baroud de Manu Larcenet

    Bill Baroud est un agent du FBI. Prêt à tout pour sauver son pays et le monde au passage. Faussement flegmatique et réellement nul, cet espion de l’Oncle Sam aura fort à faire pour démasquer pêle mêle le complot d’Oncle Ben’s, pour retrouver des ogives nucléaires au Vietnam ou encore pour arrêter l’affreux jardinier radioactif.

    La série Bill Baroud a vu le jour à la fin des années 90 dans l’excellent magazine Fluide Glacial et m’a fait délirer pendant mes années du bac (ça me rajeunit pas tout ça). Bill Baroud est un héros ridiculement attachant. Idéalisant tout ce qu’il vit pour se donner l’illusion d’être un héros de la nation, il distille sa vision du monde, à mourir de rire d’archaïsme et de stéréotypes à la James Bond.

    Avec ce personnage, Manu Larcenet avait alors signé sa première histoire d’envergure (il a fait du chemin depuis). Décliné en 4 tomes, l’univers de Bill Baroud est à découvrir de toute urgence si vous êtes un innocent néophyte. Pour les fans comme moi, je ne peux que vous conseillez d’offrir le coffret Bill Baroud (32€ pour les 4 tomes) à votre meilleur pote et de vous incruster chez lui pour le lire. Radical.

  • Robot Vol.1 édité en France

    Je vous sens d’humeur d’avoir une bonne nouvelle:

    L’éditeur Kami (associé à Kaze… vive les clins d’oeils) a annoncé la publication en France, le 26 octobre prochain, de Robot vol.1, un artbook laissant carte blanche à une pléthore de mangaka surdoués: Au programme: Range Murata (géniteur du projet) mais aussi Yoshitoshi Abe (Lain, Niea_7…) ou encore Sho-U Tajima (MDP Psycho).

    160 pages noir et blanc pour 25€

    robot de range murata
  • No Man’s Land : pré-publication

    No Man's Land mangaAccouché par Jennyson Allan Rosero (dessin) et Jason DeAngelis (scénario), deux américains drogués au Japon, No Man’s Land est une oeuvre hybride à la frontière du comic et du manga. Ils empruntent au manga le sens de publication (de droite à gauche) et le graphisme noir et blanc pour raconter l’histoire de John Parker, cowboy solitaire qui écume l’ouest américain afin de pourchasser les monstres qu’il a lui même permis de libérer sur Terre.

    Le dessin est maitrisé bien qu’un peu trop conventionnel à mon goût et l’histoire a du potentiel (traduction: ça peut être très nul comme tout à fait génial).
    Pour vous faire votre propre idée, l’éditeur français Ki-oon en partenariat avec Catsuka.com a mis en place un petit site présentant les auteurs et l’oeuvre et avec les 15 premières planches du « manga » en pré-publication.

    La sortie du tome 1 est prévue pour le 17 novembre 2005

    No Man's Land
  • Une radio anime chez AOL

    AOL vient de lancer sur son bouquet de radio une webradio exclusivement consacrée aux bandes originales de séries d’animations japonaises. Soyons puristes et parlons d’OST pour Original Sound Track, à ne pas confondre avec les Drama (extrait de dialogue) ou des BGM pour Background music (Fond musical d’une série), fin de la parenthèse.

    webradio anime japonaise

    Quid de cette radio?

    Bon, la qualité du son est honnête, l’interface ne nécessite aucune installation (enfin, à priori) et c’est gratuit.

    Pourtant, la présence non stop du pop-up de la radio est assez agaçante surtout qu’il n’a pas l’air très copain avec Firefox (genre, mon navigateur devient instable et le CPU de mon portable monte en puissance pour simplement me connecter au serveur de radio AOL !!!). Enfin, AOL oblige, on retrouve essentiellement des musiques de séries commercialisées aux Etats-Unis, ça limite pas mal le catalogue du coup.

    Bref, je préfère continuer à aller fureter sur les serveurs shoutcast de Winamp (propriété d’AOL au passage) pour dénicher des radios “Anime”.

    Les radios AOL sont disponible sur ce site. Pour la partie Anime, c’est en bas à gauche.

  • FLCL: un nouvel artbook pour Fuliculi

    6 ans après sa sortie, la série culte FLCL (Fuliculi, Fury Cury ou Furikuri, selon l’humeur) se voit agrémenter d’un nouvel artbook. Jusqu’à présent, les fans devaient se contenter de Groundwork of FLCL, un artbook contenant des descriptions des personnages, des morceaux de storyboard et quelques rares illustrations originales sur l’univers de la série (30 pages couleurs sur les 210 du bouquin).

    Le 29 septembre dernier, la Gainax a donc sorti un nouvel artbook. Peu d’originalité dans l’ouvrage malheureusement. C’est en effet le storyboard complet des six épisodes que l’on retrouve au fil des 888 pages du livre. Bref, j’aurais espéré plus alléchant (surtout qu’un storyboard en japonais, ben…).

    Vendu au Japon pour 3675 yens (environs 25€), il y a peu d’espoir (disons même aucune chance) de le voir un jour édité en français (et de voir du coup un intérêt à l’ouvrage). Reste les boutiques d’import pour les ultras fans…

    A noter que l’artbook est vendu avec 7 cards que vous pouvez voir sur le site de la Gainax

    Perso, je me replonge dans le manga en deux tomes, en attendant qu’un jour, un éditeur francophone ait pitié de nous…

  • Une date DVD pour Blood TV

    Le site de la série Blood TV a été mis à jour. On a donc droit à quelques illustrations (assez petites, dommage…) ainsi qu’une date (enfin) de sortie des DVD au Japon. La diffusion à la télévision nippone débutera en fin de semaine prochaine (le 13 octobre sur la chaine HBC) et le premier DVD est d’ores et déjà prévu pour le 21 décembre prochain. Bientôt en France?

    En attendant, voici quelques bandes annonces (format real et wmv) et quelques illustrations.

    blood tv

    Plus d’illustrations sur le site de la série

  • Final Fantasy VII: Advent Children

    Final Fantasy VII: Advent Children
    Ca vous rappelle de vieux souvenirs non?

    Année: 2005
    Studio: Square Enix
    Durée: un film de 90 minutes

    Histoire:
    L’histoire prend place deux ans après que Cloud et ses amis aient réussi à arrêter Sephiroth dans sa tentative de détruire le monde. La Shinra est en déliquescence et la population est atteinte d’une mystérieuse maladie, le Géostigma. Alors que Cloud est rongé par la mort d’Aeris, un gang fait son apparition et l’attaque. Ils veulent retrouver leur “mère”…

    Final Fantasy VII: Advent Children
    Un gros méchant en gros plan

    Avis:
    Bon, je plante le décor: j’ai aimé le jeu (comme quelques millions de joueurs), j’ai également aimé le premier film en images de synthèses Final Fantasy, the spirit within (comme quelques centaines de spectateurs). Je m’attendais donc à boire du petit lait devant ce film qui reprenait enfin l’univers de Final Fantasy VII.

    Et pourtant, au fil du film, l’ennuie s’installe. Peu de surprises viennent émailler le film, ça enchaine sur histoire à deux balles, introspection, baston, puis baston et encore baston pour finir sur introspection/baston (un combo). Bref, après le flop planétaire du premier film Final Fantasy, Square Enix a joué la sécurité en caressant dans le sens du poil le fan de la série: on retrouve donc les lieux “mythiques” du jeu (comme l’église à moitié défoncée) et même certaines musiques du jeu !!! (à noter l’excellente reprise du thème de séphiroth en métal ^_^) et les héros “secondaires” font leurs lots d’apparitions pour contenter tout le monde. Bref aucun risque sur l’historie n’a été prit et c’est bien dommage car on se retrouve avec un scénario complètement bancal. Ne reste donc que la prouesse technique et les scènes d’actions mais là aussi, ça fait flop.


    une vieille connaissance…

    Au niveau technique, ça joue les montagnes russes. On passe du très bluffant au carrément mauvais. C’est surtout frappant sur l’animation qui peut être excellente sur le mouvement des corps et des membres alors que les mains sont très mal animées! (ça saute aux yeux quand les personnages saisissent des objets). Autre point saugrenue: des détails ont été soigné (comme le reflet d’un personnage dans les lunettes rabattues sur son front !) alors que des détails “plus gros” choquent (je note la filette qui se balade avec une peluche Mog mal animée ou quand Tifa prend le bandage de Cloud, le bout de sparadrap est atrocement mal animé). Bref, ces détails agacent et empechent de pleinement entrer dans le film, surtout que l’univers manque singulièrement d’épaisseur (décors vides, ville sans âme…).

    Final Fantasy VII: Advent Children
    Les hommes de la main de la Shinra, les seuls perso un peu intéressants

    Et l’action alors? Ben là aussi c’est décevant. Je précise que j’ai trouvé le film dans sa globalité assez mal réalisé mais les scènes de combat sont sans doute l’apothéose. Les gros plans ne sont pas maitrisés et on ne fait qu’enchainer ralenti / gros plan/ caméra qui tourne de partout / plan large / ralenti / gros plan… Bref, on se perd et on décroche encore une fois…

    Final Fantasy VII: Advent Children
    Le gros méchant du film avec sa grosse épée

    Finalement, j’arrive un peu sur les genoux au bout des 1H30 du film. La déception étant vraiment à la hauteur de mon attente. Le film n’arrivant même pas à divertir son public (je ne suis pas compliqué pourtant). Je me demande si les fans y trouveront leur compte (j’ai été particulièrement choqué par l’utilisation d’arme de Final Fantasy VIII, ça casse l’univers je trouve). En tout cas, les néophytes de l’univers Final Fantasy peuvent passer leur chemin parce que pour eux le film ne présentent alors mais aucune espèce d’intêret. En effet, si pour quelqu’un connaissant l’univers, l’histoire est d’une simplicité assez navrante, le spectateur lambda a toute les chances de se perdre dans l’histoire en se demandant où il est tombé. Bref, un produit collector à réserver pour les fans intégristes.

    Perso, je retourne à mon DVD collector de Final Fantasy, The Spirits Within…

  • Calendrier d’octobre (en avance ^_^)

    Calendrier d’octobre (en avance ^_^)

    elComme il y a peu de chance que je sois derrière mon ordi demain, voilà le fond d’écran calendrier avec un jour d’avance. Profitez-en !


    Cliquez sur l’image pour avoir le fond d’écran
  • La fin d’Evangelion ?

    Vous connaissez sans doute (sinon c’est un tort) la série Neon Genesis Evangelion (Shin Seiki Evangelion) du studio Gainax (Fuliculi, Gunbuster…). Cette série narre l’histoire de Shinji Ikari, jeune lycéen japonais qui est un “Children”, une sorte d’élu qui pilote un énorme robot appelé “Eva”. Tandis que la ville est attaquée par des “anges”, Shinji est en plein dans sa crise identitaire d’adolescent et a de plus en plus de mal à gérer ses relations avec les autres, notamment son père qu’il déteste.
    J’arrête mon résumé assez chiche car la série exploite assez finement la fibre psychologique de ses personnages tout en mêlant références bibliques et combats de robots. Gainax signait alors en 1995 l’anté Goldorak par excellence tout en créant une référence mythique dans la japanime.

    Après 10 ans de passions déchainées notamment sur les fins controversées de la série et les multiples (infinies?) interprétation possibles, la série s’apprête à tirer sa révérence.

    The end of Evangelion ? Comme le précise le site de l’éditeur Dybex, la version originale des 26 épisodes d’Evangelion va disparaitre à la demande de la Gainax pour laisser place à la version “Remix”, présentant les épisodes en version retouchée avec un meilleur son ainsi que 4 nouveaux épisodes.

    La bonne nouvelle du coup, c’est que l’éditeur Dybex va proposer en novembre prochain des coffrets (!!) de la série originale. Quand on connait la réticence de l’éditeur à sortir des coffrets (il s’y met depuis peu), c’est plutôt une bonne nouvelle (faut encore voir les prix…)

    Les personnages de Neon Genesis Evangelion

  • Black Cat

    Encore une adaptation animée d’un manga. C’est au tour du Black Cat de Kentarô Yabuki d’être porté sur petit écran par le studio Gonzo.

    On retrouvera donc Train alias Black Cat, chasseur de primes miteux et ex tueur de la mafia affublé de son coéquipier, Sven. De son passé reste le tatouage XIII sur son corps, marque de son ancienne “activité”. Au cours d’une de ses missions, il fait la connaissance de Eve prisonnière/cobaye transformée en arme humaine. Tous trois auront fort à faire pour résoudre les missions qui leurs sont confiées tout en échappant aux tueurs de la mafia qui ne sont pas décidés à laisser le Black Cat prendre sa retraite…

    La série reprendra donc les recettes de ce shonen* par excellence. Un trailer présent sur le site officiel préfigure une série techniquement correcte et un chara design plus accrocheur que dans le manga éponyme. la première diffusion est prévu pour le 06 octobre 2005 prochain au Japon.

    A suivre.

    Cliquez ici pour voir le trailer (stream wmv)

    A noter que les onze premiers tomes de la série sont disponibles en France chez l’éditeur Glénat. La série, toujours en cours de parution au Japon, comporte pour l’instant 20 tomes.

    Black Cat anime
    On retrouve toute l’équipe, Train, Sven et Eve

    *Shonen: Manga pour garçon

    Source:
    Site officiel (jp)