Author: Otaking

  • 1945

    Une triple info aujourd’hui avec une mangaka, un manga et une action promotionnelle très intéressante.

    Commençons par l’action de promotion: Le journal belge La Libre et l’éditeur français Kana se sont associés pour offrir durant cette semaine la lecture en pré-publication des premiers pages du manga 1945 de Keiko Ichiguchi.

    Penchons-nous à présent sur ce manga a proprement parlé: 1945 Le titre est assez éloquent et c’est sans surprise que le manga traite de la Seconde Guerre Mondiale. En revanche, l’originalité vient du propos: La guerre est présenté du point de vue des allemands. On retrouve Elen, jeune allemande traumatisée par l’emprisonnement de son amie juive et Alec, membres des jeunesses hitlériennes et amoureux d’Elen. Sur le fond de la résistante allemande durant la guerre (Le réseau de la Rose Blanche), Keiko Ichiguchi extrapole cette histoire d’un amour impossible pris dans les convulsions de l’histoire.

    Pré publication du 19 au 24 septembre, cliquez ici

    Les quelques planches “offertes” par l’éditeur permettent de se faire une idée plus précise de l’oeuvre. C’est un mélange un peu curieux qui fait jour avec une histoire orientée plutôt seinen et un graphisme assez typé shojo (les gros plans sur les visages, le trait fin des expressions, les décors éthérés…). Malgré une mise en forme assez classique (l’influence de la bd europèenne?), la sauce prend et le propos est maitrisé. Bref, à tester.

    Pour finir, j’en profite pour faire une rapide introduction de Keiko Ichiguchi :
    Mangaka japonaise installée depuis plus de 10 ans en Italie, près de Bologne, elle a essentiellement travaillé dans la péninsule sur des shojo comme Peach! publié dans le mensuel “Keiko World”, un magazine sur la j-pop et le manga shojo de l’éditeur italien Kappa.


    Keiko en train de manger

    Si cette artiste vous intéresse, elle sera présente en France le 27 septembre 2005 prochain à la Fnac Montparnasse de 16h30 à 17h, elle inaugurera une exposition sur ses dessins (du 27 septembre au 8 octobre) mais plus intéressant, une séance d’autographe et de rencontre suivra le jour même de 17h à 19h.

    *Seinen: Manga au scénario plus adulte
    *Shojo: Manga dit pour fille

    Plus d’infos et sources:
    KeikoSan.com, le site officiel de Keiko Ichiguchi (it)
    La Libre, quotidien belge (fr)
    Kanabox, pré-publication en ligne
    Présentation de Keiko World (it)

  • Tôkaidô Yotsuya Kaidan

    Pour une nouvelle, c’est une sacré nouvelle relayée par le site Little Harlocks Newslog. En effet, on y apprend qu’une nouvelle série intitulée Tôkaidô Yotsuya Kaiden (“Histoire de fantôme de Tôkaidô Yotsuya”) est prévue pour janvier 2006 chez la Toei.

    So What?

    Aucune info concrète n’a pour l’instant filtré sur cette nouvelle série télé (prévu sur Fuji Télévision) en dehors de l’équipe de production… mais quel staff!!

    Au programme, deux “poids lourds” de l’animation japonaise. Au scénario tout d’abord, on retrouve Chiaki J. Konaka, plus connu sous nos latitudes pour le scénario entre autres de Serial Experimental Lain, Rahxephon ou encore Texhnolyze.

    Mais la véritable surprise réside au niveau du chara design vu qu’on retrouve Yoshitaka Amano !!! Mondialement connu (enfin, ses dessins plus que le bonhomme) avec le succès du jeux vidéo Final Fantasy, Amano reste pourtant assez discret dans le monde de l’animation. On retiendra entre autres Vampire Hunter D et le moyen métrage Tenshi No Tamago, des oeuvres graphiquement remarquables et pourtant peu remarquées.

    Bref, que du bon pour la nouvelle année!

  • Imbéciles heureux !

    Ce manga, sous-titré “et si c’était vrai?” est signé Eishô Shaku. Il annonce clairement la couleur avec son titre choc. L’auteur nous entraine dans le récit de petites histores indépendantes avec comme fil conducteur la bétise humaine. Vaste programme!


    Le tome 1, la couverture qui fait peur (>.<)

    Le premier tome nous fera découvrir la folie d’une famille prêt à tout pour sauver les apparences en passant par une fille complètement conne qui veut vendre sa virginité. Le propos est léger et l’auteur ne se complait pas dans la morale baveuse. Il se contente de mettre en scène ses histoires, à chacun par la suite de se faire une opinion.

    Le dessin, plutôt classique, est agréable et la scénarisation, assez efficace pour maintenir le rythme. Même si ce n’est pas le manga du siècle, il serait dommage de bouder son plaisir devant une oeuvre assez originale dans le paysage manga. On est certe loin de l’humour noir d’un Franquin, mais ça se laisse lire tranquillement.

    A noter que la série éditée en 1996 au Japon sous le nom de “Shin Happy People” comporte 3 tomes tous disponibles en français aux éditions Delcourt.

    PKRG, intelligent heureux

  • Le festival G.A.M.E à Paris

    C’est le 17 et 18 septembre prochain que se tiendra le festival G.A.M.E sur le jeux vidéo, l’animation et le manga.

    Festival GAME Paris

    Présent sur les 5000m² de la Cité des Sciences à Paris, le festival propose les classiques du genre tels que les projections des nouveautés en japanime (je vous recommande à ce titre PlanetES et Azumanga Daioh) et le cosplay* mais on y retrouvera également une large représentation d’associations oeuvrant dans le milieu du manga et de l’animation. On pourra néanmoins remarquer et regretter l’absence des Amvmakers* (Bizarre que Fantasy movies n’aient pas été sur le coup) ainsi que d’une bonne partie de l’univers des fanarts (Pas d’Onigiri en vue non plus).

    Un large espace est également ouvert aux jeux vidéos avec des championnats de France de Counter Strike, Warcraft 3 et pas mal d’autres titres.

    Avis aux amateurs, ça se passe donc le week end prochain, de 10h à 19h au tarif de 10€ la journée et 15€ le week end.

    Plus d’infos sur le site du festival Game In Paris.

    ————————————
    *Cosplay: Costume Play: Des fans qui se déguisent comme leurs idoles d’animé, manga ou de jeux vidéo

    *Amvmaker: Créateurs d’AMV pour Anime Music Vidéo, des clips musicaux sur des animes

  • Melody of Oblivion

    Melody of Oblivion
    MELODY OF OBLIVION

    Année: 2004
    Genre: Heroic fantasy / Mecha / Aventure
    Studio: JC STAFF & GAINAX
    Nombre Episode: 24

    Melody of Oblivion
    Gros bras dit le héros et la chaudasse à gros seins

    Histoire :
    Le 20ème siècle a été marqué par une guerre totale entre les humains et les monstres et ce qui ont gagné… sont les monstres. Bocca est un lycéen comme les autres. Un soir, il assiste à un combat entre un guerrier et un démon. Son pouvoir se révèle alors. Lui aussi a la marque des Méros, ces guerriers qui n’ont de but que d’éradiquer les monstres.

    Melody of Oblivion
    Chez Gainax et JC Staff, on est des pros pour recycler les cellulos

    Avis:
    Alors alors alors. Faut remettre certaines choses au clair concernant Melody Of Oblivion. A la base, c’est une histoire à la noix d’héros lycéen qui doit roxxer des monstres baveux en mécha. Après le premier épisode, je suis dubitatif. Je pousse un peu. Episode 4, je tiens plus, j’éclate de rire. Episode suivant, rebelotte. La série reste sérieuse mais c’est tellement décalé, tellement con que j’éclate de rire à chaque épisode.

    De plus la série a quelques atouts sympas. La construction de la série est assez originale. Des tranches de 3 épisodes (les titres d’épisodes sont en acte). En gros, le héros arrive dans un bled, (épisode 1), y’a embrouille (épisode 2) et grosse baston (épisode 3). Puis on passe à autre chose tout en faisant avancer l’histoire générale. Bref, ça gonfle pas, ça change vite et bien.

    Melody of Oblivion
    Les démons sont nazis et la chaudasse fait son comeback

    Ensuite, la présentation des monstres est assez intéressante. Ils vivent dans des espèces de mondes parallèles et le traitement graphique de ces univers est assez sympa. Dernier point positif, le héros est assez con et tout le monde le déteste (l’épisode 3 est assez excellent, les villageois le caillaissent après qu’il les ait sauvé). Je vous préviens quand même que vers l’épisode 20, la série part ouvertement et complètement en couille assumant ex post le décalage de son univers (et là, c’est vraiment excellent).

    Bref, une série un peu nulle au premier abord mais qui recèle d’éléments à droite à gauche vraiment intéressants qui bout à bout en font une série vraiment pas mal. Enfin, Gainax oblige, la série est bourrée de fan service qui achève de semer le trouble sur cette série assez difficile à classer et à présenter. En résumé, je vous la recommande cordialement!

    Spécial fan service*
    Melody of Oblivion
    Etre Meros, c’est frotter ses flèches sur son sexe et s’enduire de vaseline (si, si)

    Melody of Oblivion
    Tandis que les jeunes filles sucent des sucettes, on voit que les egyptiens connaissaient déjà l’industrice du porn hardcore.

    *Fan Service: Passage montrant des personnages féminins nues ou très peu vêtues

  • Le film Shinobi

    Shinobi le film
    Shinobi le film

    Hé non, ce film n’est pas l’adaptation du jeux vidéo chéri d’une génération de gamins shootés à la megadrive (hééé, ne me regardez pas comme ça!!).

    Shinobi donc (ninja en japonais) est un film issu du roman Kôga Nimpôcho de Futaro YAMADA, papa notamment de l’anime Ninja Ressurection ou du plus récent Basilisk.

    C’est avec cette dernière oeuvre que le film Shinobi sera sans doute le plus proche. En 1603, on retrouvera deux amants appartenant à des clans ninjas rivaux depuis des siècles. Entre l’amour qui les unie et la haine de leur famille qui les sépare, ils seront écartelés entre la passion et le devoir.

    Shinobi le film

    Le film semble assez grandiloquant au niveau visuel (le style classique de combat façon HK) et basique au possible au niveau de l’histoire (une énième ressucée de Roméo et Juliette?). A voir si le réalisateur, Ten Shimoyama (St John’s Wort, Blood Heat…), saura en tirer un film intéressant. La sortie au Japon est prévu pour le 17 septembre prochain.

    Shinobi le film

    Au niveau des acteurs, on retrouve pour le couple d’amoureux :
    La fille : Yukie Nakama : Elle est connue sous nos latitudes pour avoir joué dans la trilogie The Ring.
    Le gars: Joe Odagiri : Lui, il n’est pas connu sous nos latitudes mais il a joué dans Princess Raccoon (qui est vachement bien parait-il) et (plus connu déjà) Azumi, déjà un film médiéval japonais.

  • Appleseed

    Appleseed

    Un double billet combo à la bourre ce soir =_=

    Appleseed le manga de Masamune Shirow

    Appleseed est une oeuvre de Masamume Shirow, le papa du nom moins fameux Ghost In The Shell (GITS pour les intimes et les fainéants comme moi).

    Éditée en France par Glénat, le manga date de 1994 mais garde tout son intérêt plus de 10 ans après. On y retrouve les aventures de deux policiers, Dunan et Briareos, à Olympus. Après que la Terre ait été ravagé par la troisième guerre mondiale, cette ville symbolise l’espoir de l’humanité de créer une société de paix et d’harmonie. Mais l’enfer n’est-il pas pâvé de bonnes intentions?

    L’univers de Shirow n’a plus à démontrer sa richesse et sa clairvoyance. Oeuvre d’anticipation par excellence, Appleseed brille par son scénario complexe mêlant technologie, complots politiques et manipulations. Une oeuvre majeure pour tous fans de science-fiction! Le manga comprend 4 tomes et un artbook. Le dessin de Shirow peut surprendre de prime abord. Je ne suis pas particulièrement fan mais çe serait dommage de se priver d’une telle histoire pour si peu!

    Si vous losez à la Fnac, pensez à découvrir ce classique!

  • Appleseed CG – La critique

    Appleseed CG

    Kaze a décidément le vent en poupe (jeux de mot inside =_=). Le plus ancien éditeur d’animation japonaise en France a décidé de sortir au niveau national le 31 août dernier le film Appleseed (sorti au Japon en 2004). Adaptant le manga, ce film (également appelé Appleseed CG) vous fera rapidement oublier le navrant OAV Appleseed sorti en 1988. On retrouve donc Dunan et Briareos dans les embrouilles à Olympus où la société est soit disante “parfaite”.

    Avis:
    Globalement, le film est très interessant. Techniquement, c’est très très bon. Le voir après Innocence m’oblige à relativiser mais je dois reconnaitre que certaines scènes sont bien plus belles que Final Fantasy the Spirit Within et que dans sa globalité le film est superbe (je ne généralise pas vu que j’ai trouvé des petites baisses de régimes selon les moments du film, certains étant à tomber par terre alors qu’à d’autres moments, c’était juste moyen).

    L’animation est superbe, c’est incroyable comme ça rend super bien le Cell shading mais j’ajoute quelques bémols, en effet, certaines expressions des personnages sont un peu “exagérés” et plombent un peu l’ensemble (et les mains des persos sont monstrueuses, il faut le dire).

    D’ailleurs, j’aborde là LA critique esthétique du film. Autant au niveau de l’environnement, le Cell Shading ça rend super bien avec des personnages animés avec une fluidité exemplaire, autant les expressions faciales sont d’un plat monumental. Ça rend extrêmement mal et les visages manquent cruellement d’expression. J’aurais largement préféré des personnages dessinés. Heureusement, le travail exemplaire des doubleurs japonais vient contrebalancer cette “rigidité” des personnages (je n’ai pas pu juger de la VF).

    Pour finir, l’histoire: L’univers est assez fidèle à l’esprit Shirow même s’il a fallut “allégé” les propos du mangaka (très sociopolitique) et simplifier ainsi l’intrigue. Peut-être un peu trop à mon gout, même si ça a l’avantage de rendre le film accessible à tout le monde.

    Verdict: Le film est-il bien?

    Clairement oui! Pas mal orienté action, on ne s’ennuie à aucun moment, la réalisation est au poil, la technique est bluffante (malgré les perso en cell shading) et la musique donne un super punch à l’ensemble (contrairement à ce que j’ai pu lire à droite et à gauche, la musique “big beat” des Boom Boom Satellites collent à la perfection à l’action, donnant en plus un coté “technologique” à la ville Olympus).

    Bref, du tout bon.

    Source: www.appleseed.fr

  • Dans la Prison

    manga dans la prison

    Auteur: Kazuichi Hanawa
    Année: 2000
    Editeur: Ego comme X
    Nombre de volume: 1 volume
    Genre: Société, Seinen

    Résumé sur le site de l’éditeur:
    DANS LA PRISON (« Keimusho no naka » dans son titre original) de Kazuichi Hanawa à été publié en 2000 au Japon. Cet ouvrage constitue un remarquable témoignage sur les trois années que l’auteur à passées dans une prison de l’île nord d’Hokkaidô, où il avait été incarcéré le 8 décembre 1994 pour détention illégale d’arme à feu.

    Dans cet un habile pamphlet contre le système carcéral nippon, Kazuichi Hanawa rend compte de la vie dans cette “communauté” d’une manière extrêmement scrupuleuse où une foule de détails prennent une importance qu’ils n’auraient pas à l’extérieur et élabore une réflexion originale sur sa condition de détenu.

    Un film adapté de ce livre a également été réalisé par Yoichi Sai. Sorti au Japon en 2002, il a été présenté en 2003 au festival de Deauville.

    manga dans la prison

    N’ayant pu lire le manga, j’attire votre attention sur deux critiques:

    Critique du Virus Manga
    “Avec Dans la prison, le lecteur occidental goûte à un genre de dépaysement assez particulier… Hanawa fait preuve d’une philosophie inhabituelle dans le cadre du témoignage carcéral. Sur ses compagnons de cellule, pratiquement aucun renseignement, aucune anecdote rocambolesque… Jamais il ne revient non plus sur sa condamnation ni se plaint de quoi que ce soit. Mieux il se trouve bien nourri et s’estime libéré de certaines contraintes sociales et administratives du dehors. Un propos contemplatif qui génère une bande dessinée extraordinaire du point de vue de l’observation… Une oeuvre majeure dont le propos est sans équivalent dans l’histoire de la bande dessinée mondiale.”

    Critique du club Jipango:
    « A la maison de dépôt ‘S’ d’Hokkaido, le petit-déjeuner est à 7h25. » Un homme dans sa cellule, cheveux ras, vêtements de taulard, décrit avec une précision maniaque la vie dans une prison nippone. Ici pas de gangs, de viols, de tentatives d’évasion. Hokkaido n’est pas Alcatraz. Simplement la répétition à l’infini des rituels qui font du système pénitentiaire japonais un enfer (le mot kangoku, ‘prison’ en japonais, a un caractère en commun avec jigoku, ‘l’enfer’) auquel tous doivent se soumettre.
    Le manque de nicotine, l’obsession permanente pour la bouffe et le règlement, le travail obligatoire…Il ne manque aucun détail à cette scrupuleuse chronique du quotidien carcéral, dans un dessin au trait épais. Finalement le regard de Hanawa sur cette vie en prison n’est ni critique, ni désabusé, simplement documentaire, et c’est ce qui fait tout l’intérêt de ce manga, en plus de son thème tout à fait inédit. Une seule chose est sûre : Hanawa connaît bien la prison qu’il dessine, il y a séjourné 3 ans de 1995 à 1998 et ce manga est le fruit de son observation et de son travail sur place.

    Sources
    Site de l’éditeur Ego comme X
    La newsletters du club Jipango

  • Gun X Sword : du mécha et du héros taciturne

    Gun X Sword
    Gun X Sword

    Année: 2005
    Réalisateur: Goro TANIGUCHI (Planètes, Scr-y-ed)
    Studio: AIC (L’autre monde, Ah my goddess…)
    Nombre Episode: Diffusion en cours

    Gun X Sword
    Van, un héros qui fait forcément penser à Vash (Trigun)

    Histoire:
    Van n’a qu’un but, retrouver le mystérieux “homme aux griffes de fer” sans doute pour régler un vieux différent. Rien d’autre ne semble avoir d’importance à ses yeux et il fait mine de se désintéresser des malheurs de ses contemporains. Pour autant, lui et son epée se retrouvent bien souvent impliqués dans des combats acharnés. Heureusement que Van possède également une armure: un mecha-robot quasi indestructible.

    Gun X Sword
    Un mecha pas original

    Avis:
    Gun X Sword pourrait être un énième mécha-nanard. On n’en est pas loin d’ailleurs: le scénario est classique à souhait (haa, les mécha…) et les personnages sont stéréotypés au possible. Le héros (un clone de Vash The Stampede dans Trigun) faussement salaud mais qui sauve les gens à la fin, c’est marrant deux minutes mais ça devient rapidement lassant. J’aurais préféré un héros qui s’assume comme dans le manwha “Le Nouvel Angyo Onshi” où le personnage principal se fout vraiment des autres et ne fait pas que semblant. Pour autant, la technique n’est pas dégueulasse (au niveau animation) et le chara design est plutôt efficace (perso attachant et pas trop moche).

    Non ce qui m’a accroché dans Gun X Sword, c’est le décalage de la série. Le héros évolue dans un univers pseudo futuriste mixé à du Far West (avec tenue de cowboy ridicule de rigueur) et les combats de robots sont bref et à la limite du parodique. Dans l’épisode 2, Van se bat contre un méchant qui contrôle sa moustache! Et que dire de l’excellent épisode 3 où des héros papy montent dans leur robots Transformers pour casser la bouche à un robot à tête d’Eva! Bref, le premier degré est assez nul mais cette série me fait bien rigoler en définitive.
    J’espère que c’était le but…

    Gun X Sword
    Wendy, la gamine qui colle le héros

    La série est licenciée chez Dybex. Pas de date de sortie prévue.