Author: Otaking

  • Nouveau manga Evangelion: Angelic Days

    Evangelion Angelic DaysNewtype USA annonce pour le mois d’août le début de la publication d’un nouveau manga, basé sur l’univers d’Evangélion, intitulé Neon Genesis Evangelion: Angelic Days.

    Le synopsis fleure bon l’arnaque marketing: “Angelic Days projette les pilotes des Eva dans un monde différent, marqué par l’insouciance de l’adolescente et où choisir la bonne petite amie est plus crucial que de sauver le monde“(sic).

    Ce futur manga est basé sur le jeu vidéo (PC et Playstation 2) et promet, je cite, “de la comédie, de l’action, de la romance et un peu de fan service” (re sic). Ce produit dérivé du produit dérivé donc semble démontrer qu’on peut encore sortir des sous de la licence Evangelion plus de 10 ans après la série. Sans doute que la Gainax est un peu à court de cash avec ses actuelles séries pourraves (haaa studio chéri, mais où est passé le génie d’un Fuliculi?!) car Angelic Days semble exclusivement servir à venir garnir les collections des inconditionnels de la série. Les Etats-Unis ont la primeur avant le Japon pour cette sortie. Prévu pour le 1er août.

    Evangelion Angelic Days

    Note: Le manga original Neon Genesis Evangelion de Yoshiyuki Sadamoto est édité en France par Glénat. Autant en profiter surtout qu’on est (enfin) au même niveau que les sorties japonaises (9 tomes).

    Source: Newtype USA

  • Le tag, un art urbain

    Je vous conseille la lecture ce billet consacré au tag sur le blog Déviance.

    Le graffiti est une expression artistique urbaine vraiment intéressante et assez complexe du fait de cette dualité vandalisme/art et interdit/autorisé. Mais le propre de l’art n’est-il pas de choquer et d’interroger ses semblables?

    Le blog déviance nous invite sur un site suisse (Lausanne-graffi.ch) que je vous recommande à mon tour. Des fresques vraiment splendides!

  • Bandai et Namco fusionnent!

    Fusion Namco BandaiLes deux géants nippons, Namco dans le jeux vidéos et Bandai dans l’animation et l’audiovisuel ont annoncé officiellement leur fusion le 29 juin dernier. Donnant ainsi naissance à un géant mondial de l’entertainment, le nouveau groupe devrait normalement prendre le nom de Bandai Namco Holdings Inc.

    Présent de manière discrète dans l’animation, Namco possède les droits sur les séries animées issues de ses jeux vidéos notamment de la série des Tales of (cf Tales of Légendia). Le rapprochement avec Bandai fait d’ores et déjà craindre une centralisation encore plus grande des droits des séries et une remise en cause des licences d’exploitation déjà accordées. Plus d’infos sur l’organisation du groupe annoncées pour septembre.

    Source : Anime News Network

  • Concours de manga pour l’Apple Expo

    Concours de manga pour l’Apple Expo

    L’Apple Expo de Paris s’est associé avec le quotidien gratuit 20 minutes et a lancé un concours de dessins inspirés de l’univer manga:

    “le quotidien gratuit 20 minutes organise en vue de l’Apple-Expo 2005 (20-24 septembre à la porte de Versailles) un concours intitulé « Réalise ton plus beau manga sur ordinateur / Envoie une image inspirée de l’univers manga.”

    Le principe : réaliser un manga sous forme numérique, format A4.

    Les prix : un mini Macintosh, des I-Pod, et la possibilité pour le premier d’être publié dans 20 minutes et exposé lors de l’Apple-Expo 2005.”

    Date limite d’envoi : le 31 août 2005
    à l’’adresse 20 MINUTES FRANCE, Concours manga Apple Expo 2005, 11 rue de Cambrai – 75945 PARIS CEDEX 19

    A vos crayons donc (^_^)

    Source : La newsletters du club Jipango

  • Kill Bill et animation des Studios I.G


    “Attention, ce message peut s’apparenter à un spoiler, lisez ce qui suit à vos risque et périls”

    Ceux d’entre vous qui ont pu découvrir ce chef d’oeuvre de violence et de virtuosité cinématographique qu’est Kill Bill Vol1 ont sans doute été agréablement surpris par le passage en animation sur la jeunesse de Oren-ishii (Lucy Liu)

    Et bien, après une rapide recherche , j’ai découvert que c’était les studios de Production I.G qui se sont occupés de cette partie du film. Ces studios ont notamment réalisé Jin-Roh, Ghost In The Shell et autre Blood The Last Vampire.

    C’est d’ailleurs avec cette dernière oeuvre que l’on retrouvera le plus de similitude avec la scène en animation de Kill Bill où le chara design de Oren-ishii ressemble énormément à Saya de Blood the last vampire (voir le comparatif de photo ci dessous)

    Oren-Ishii dans Kill Bill

    Saya de Blood the last Vampire


    (Ressemblant non?)

    C’est assez intéressant de rapprocher les 2 oeuvres. Tout d’abord Blood the last Vampire a connu un très gros succès aux Etats-Unis. A tel point que James Cameron a totalement sauté au plafond en découvrant cette oeuvre (faut faire gaffe à son arthrite le pauvre) et s’est auto proclamé dès lors spécialiste es japanime.

    Souvenez vous des DVD de Blood the last vampire en France arborant la critique de James Cameron qui le qualifiait à l’époque de révolution visuelle…D’ailleurs, Cameron a remis ça en nous gratifiant de sa critique lucide lors de la série française de Metropolis…depuis quand ce type est une référence de la japanime? – bref, passons –

    Donc Blood est sans doute l’oeuvre la plus connue de production IG aux USA. En suite, au niveau de l’histoire on retrouve des points communs. Oren Ishii est la fille d’une japonaise et d’un GI américain basé au japon. Saya dans Blood enquête sur une base aérienne américaine basé au Japon (on retrouve le même contexte). Et enfin, autre point commun, Saya trucide moult monstres à l’aide de son sabre…ustensile plus qu’usité dans Kill Bill également… Qui sait, peut être est ce là les raisons du fait que ce soit Production IG qui ait participé à Kill Bill (et du clin d’oeil aux fans de japanime dans le chara design assez proche des perso…)

    Traduction d’un article sur cette partie en anglais :

    Page 1 – Le dernier film de Quentin Tarantino, Kill Bill, relate l’histoire de « la mariée” (Uma Thurman), qui faisait parti d’un groupe de tueuses à gages surnommés le Détachement International des Vipères Assassines. Elle décide de quitter cette bande. Le jour de son mariage, les membres du détachement Oren Ishii (Lucy Liu), Elle Driver (Darryl Hannah), Vernita Green (Vivica A. Fox) et leur boss, Bill (David Carradine) l’attaque et la laisse pour morte. Plusieurs années après, la « Mariée » se réveille, bien décidée à se venger.

    Les moments les plus mémorables et les plus violents de Kill Bill sont ceux mettant en scène le passé d’Oren Ishii. Ces séquences montrent comment ses parents ont été sauvagement assassinés par un gang japonais, puis sa soif de vengeance et sa quête de pouvoir en tant que tueuses. Production I.G au Japon a été retenu pour produire les séquences animées de Kill Bill Volume I et II

    CGNetworks a eu la chance de pouvoir interviewer Katsuji Morishita, le responsable animation de Production IG sur le projet Kill Bill. Bien qu’aucune infographie 3D n’ait été utilisée dans cette production (dont la majeure partie a été fait main), le film a utilisé la technologie numérique dans la post production afin d’assurer une certain cohérence dans l’enchaînement des séquences du film. La partie animation a été dirigé par Kazuto Nakazawa, le directeur de l’animation de Production I.G.

    Page 2 – La demande de collaboration sur le projet Kill Bill émane de Tarantino. Morishita se rappelle : « le responsable du casting et de l’équipe japonaise pour Kill Bill nous a informé que Quentin voulait à tout prix que ce soit Production I.G qui travaille sur la partie animée du film. Par la suite, c’est Quentin lui-même qui est venu dans nos studios afin de nous rencontrer en personne. Il savait déjà ce qu’il voulait, que ce soit au niveau de l’image et du style et il nous a demandé de réaliser une animation depuis son script. Il a alors réalisé devant nous les mouvements des personnages qu’il voulait que l’on retranscrive. Il y a en tout 4 séquences et la production nous a prit 1 an de travail. Ces 4 séquences n’auraient pas été bien compliquées à tourner avec de vrais acteurs. De plus cela n’aurait pas coûté bien cher ni pris beaucoup de travail »

    Le style visuel de la séquence animée fait référence au vieux style d’animation japonaise des années 80 (particulièrement celui de Kazuto Nakozawa). Tarantino respecte grandement cette époque de l’animation nippone.

    Oren Ishii est présenté à l’age de 9, 11 et 20 ans dans ses flashback. Morishita explique : « Tajima l’a dessinée à 9 ans et 20 ans puis Ishii a mixé les deux pour lui donner son apparence de fille de 11 ans. » […] « Le travail de ces 2 désigners étaient assez différents mais Nakazawa a réussi à marier ces styles dans l’animation de telle sorte que le personnage reste reconnaissable à tous les ages différents où il apparaît ».

    Page 3 : Commentaires des séquences O-Ren Ishii snipe sur un toit :
    Morishita : La scène où la caméra suit la balle jusque dans la tête d’un mafieux ne prend que quelques secondes à l’écran mais elle fut extrêmement difficile à réaliser. Quentin Tarantino était inquiet que nous ne puissions la faire. Cela aurait bien plus facile de la faire en 3D, mais nous voulions conserver la 2D afin de respecter le style visuel du début. En utilisant la 2D, on était capable de donner une plus grande sensation de vitesse. Un de nos meilleur animateur a alors modifié la scène de manière spectaculaire afin d’y ajouter des effets spéciaux lors de la transposition à l’écran…


    Le meurtre des parents d’O-Ren Ishii:

    Morishita : Nous avons travaillé sur chaque scène en nous collant au maximum au script originel de Tarantino mais cette scène est particulièrement mémorable notamment avec les effets crés grace aux mouvements brusque et rapide de la caméra (ex : passage du plan où la mère d’Oren se prends une balle dans la poitrine au plan avec le coup de feu qui illumine ses yeux). On s’est inspiré de plusieurs scènes du film « Snatch ». On a rajouté des effets spéciaux sur le sabre de Matsumoto. Quand il transperce le lit, la terreur d’Oren augmente la tension de la scène.

    La vengeance d’O-Ren Ishii : Morishita : Pour la scène où le sang recouvre les murs et la lampe, on a du tout refaire pour la rendre plus dynamique. On a rajouté des tonnes de calques différents pour rendre le plan où le sang gicle bien plus profond et intense. Le tatouage sur le dos de Matsumoto a été d’abord crée sur un support plat puis on l’a scanné numériquement et plaqué sur son dos, en faisant bien attention aux courbes de son corps. Dans la scène du snipe, les personnages ont bénéficié de deux fois plus de cellulo que la moyenne habituelle.

    Normalement, les celluloïds sont scannés et colorisés sur ordinateur, mais cette scène avec ses touches approximatives était tout simplement impossible à coloriser. Cela a demandé beaucoup de temps, on a fait des calques pour colorer séparément les effets d’un coté et les personnages de l’autre. On les a ensuite rassembler numériquement.

    Quand on demande ce qui a été le plus dur dans ce projet, Morishita répond : « C’était une expérience unique. Quand on nous demandait de changer le moindre détail (ex : la couleur des cheveux), il (Tarantino Ndt) n’avaient pas conscience que l’on devait tout refaire ! Dans cet optique, nous avons eu quelques échanges intéressants concernant particulièrement les retouches à apporter. Kill Bill reste le travail de Tarantino et nous respectons toutes les remarques qu’il a pu nous faire. Nous avons beaucoup appris durant cette année de production mais notre volonté de réaliser la meilleure production possible nous a vraiment poussé à dépasser nos limites.

    Sources: CGNetworks 08/12/03. Traduction: PKRG, 2003

    Enfin deux anecdotes plus générales sur le film:

    Hattori Hanzo qui fait le sabre de d’Uma Thruman est joué par Sonny Chiba:

    Né à Fukuoka (Japon), Chiba s’intéresse dès son jeune âge au théâtre classique japonais, à la gymnastique et au karaté traditionnel kyokushinkai, une des variétés les plus dures de cet art de combat. À la Nippon Taiiku University, il étudie sous la tutelle du grand maître Mas Oyama Koncho et est pressenti pour rallier l’équipe olympique du Japon avant qu’une blessure au dos ne l’en éloigne… et ne le rapproche des studios de cinéma.

    Repéré à l’occasion d’un concours organisé par les studios Toei, il rencontre le succès avec The Bodyguard (1970). Connu pour son rôle dans la série Shadox warriors, il se révèle acteur de premier plan avec The Streetfighter, où il prête sa silhouette massive au mercenaire Terru Suruguy, héros d’un film qui connaîtra une suite en 1974, The Return of the streetighter. Longtemps opposé au style félin de Bruce Lee, celui de Chiba se distingue par la violence et la rage qu’il imprime à chacun de ses combats. Star de plus de 125 productions Toei, il reste l’un des plus grandes vedettes du cinéma asiatique.

    Sur Kill Bill, outre son role d’acteur, c’est lui qui a initié l’équipe de tournage au maniement du sabre.

    Et enfin: Le rôle de Gogo Yubari est quant à lui interprété par Chiaki Kuriyama

    Elle est connue dans nos vertes contrées pour son role hallucinant de Takako Chigusa dans le génialissime Battle Royale de feu Kinji Fukasaku. Incarnant une fois de plus une psychotique dans Kill Bill, on n’est pas dépaysé et on apprécie le clin d’oeil (^_^) …

    Esperons juste qu’elle peut jouer autre chose que les folles furieuses…

    Pour plus d’info:

    le site du film
    Le site de Production IG (En)
    L’article en anglais traduit plus haut

  • Number 5

    Number 5

    Auteur: Taiyou MATSUMOTO
    Année: 2004
    Editeur: Kana
    Nombre de volume: 8
    Genre: Science Fiction / Thriller

    L’histoire:
    Rien ne va plus. Number Five, un des membres du conseil Rainbow, a tué un garde dans le château de One et s’est enfui en enlevant une femme, Matriochka. Comment un membre du conseil dirigeant l’armée internationale pour la protection de la paix a t-il pu commettre un tel crime? Le conseil Rainbow décide d’envoyer Number Nine aux trousses du traitre.

    Avis:
    Quelle n’a été ma surprise quand mon dealer m’a sortit le tome 1 de Number Five (c’est la dernière fois que je lui dit “étonnez moi”). La lecture des premières pages (en couleur) donne le ton. Le mangaka est un fan de Moebius et ça se sent. Univers décalé et un dessin parfois volontairement approximatif avec la dominance des formes rondes: tous les ingrédients sont là pour nous entrainer dans le monde étrange de l’auteur. Matsumoto insuffle une réalisation exceptionnelle avec des effets de contre plongée et même de zoom (balèze dans un manga ^_^) qui donne un rythme soutenu à l’action. On a parfois l’impression de regarder un film, tellement le cadrage est emprunté au cinéma. De plus, la narration se laisse aller de la contemplation poétique à la création d’univers alternatif, notamment lors des attaques psychiques de Number Four afin de prendre à contrepied le lecteur au fil des pages.

    Number Five

    En bref, l’histoire est envoutante, on pénètre peu à peu dans cet univers alternatif et on suit avec avidité les aventures de Number five. Le graphisme peut paraitre “bizarre” de prime abord mais il regorge d’une richesse inouïe. Enfin l’auteur lui même reconnait son inspiration des œuvres de Moebius et cherche à promouvoir la bande dessinée europèenne au Japon (lire à ce sujet l’excellent article à la fin du tome 1).

    Personnellement, j’adore vraiment ce manga, ça faisait vraiment longtemps que je n’avais pas autant accroché à une histoire et surtout c’est la première fois que je relis plusieurs fois un manga tout en m’arrêtant parfois 5 minutes sur une planche, simplement pour la contempler et en saisir tous les détails. De plus, le ton général assez cynique n’est pas pour me déplaire. Un pur chef d’oeuvre!

    Informations générales:
    Matsumoto est très connu au Japon depuis l’énorme succès de son manga “Ping Pong” qui sort également en France. Number Five est édité mensuellement depuis 2001 dans le magazine Ikki (c’est surtout les jeunes cadres branchés qui l’achètent et qui aiment autre chose que les culottes). 5 tomes sont sortis en France au prix douloureux de 15€ l’un. C’est cher mais honnêtement Kana ne sait pas moquer de nous avec 146 pages en moyen format, une couverture somptueuse et des articles sur l’oeuvre et l’auteur à la fin du premier tome. Kana n’hésite pas à comparer Mastumoto à un David Lynch du manga, même si je n’irai pas jusque là, je suis d’accord sur le fait que plusieurs lectures sont nécessaires afin de bien appréhender l’univers de Matsumoto. La série compte 8 tomes.

    Site de la collection Made In Japan de Kana: www.madeinjapan.info

  • Genzo, manga téléchargeable gratuitement

    Genzo, le magazine de pré publication des mangas en ligne offre son numéro de juillet. Pour marquer le coup, une traduction en anglais est de la partie. Regroupant tous les mois un tome de 5 mangas différents pour 210 yens, Genzo offre une formule entièrement en ligne.

    Vous pourrez le tester avec la version gratuite de juillet, vous télécharger un logiciel, qui télécharge par la suite les mangas. La consultation se fait alors exclusivement par ce logiciel qui imite en tout point une lecture humaine, jusqu’au bruit des pages tournées! Pour le mois de juillet, on découvre 5 mangas au graphisme bien alléchant: Bushido, Gravitation de Maki Murakami et Ukigumo Momojinden semblent de loin les plus prometteurs du lot. Ca se passe sur www.gentosha-comics.net ou, pour les plus fainéants, le lien direct pour avoir le numéro de juillet.


    Couverture du manga Gravitation

    Seul bémol, la résolution des pages est bloquée. Peu important si votre résolution d’écran mais c’est plus embêtant si vous êtes en 800*600 (les images sortent de l’écran) ou en 1400*1050 (comme moi) car les pages sont du coup un peu trop petite. M’enfin, quand c’est gratuit ET légal…

    Source: www.animeland.com

  • La Guerre Eternelle

    La Guerre Eternelle est un roman de science fiction de l’américain Joe Hadelman. Paru en 1974, il narre la perte d’un vaisseau spatial d’exploration, abattu par une race jusqu’alors inconnue, les Taurans. Afin de répondre à cette nouvelle menace, La Terre se réunit autour d’une force internationale, l’AENU, et forme un bataillon de citoyen au QI supérieur à la moyenne, surentrainé et prêt à écraser cet agresseur de l’ inconnu. William Mandella, jeune chercheur en physique, n’a pas le choix, s’il survit à l’entrainement, il partira combattre les Taurans sur Aleph, un avant poste Taurans…

    Vétéran du Vietnam, Hadelman sait de quoi il parle quand il décrit l’univers militaire avec sa logique absurde et sa mécanique nihiliste. Engagé dans un conflit éternel, son héros vogue de bataille en bataille, perdant peu à peu le fil du temps et de la raison du conflit pour ne plus penser qu’à sa propre survie. Brillamment menée, cette guerre galactique est un vibrant plaidoyer contre la stupidité de la guerre. Pour finir, l’évolution de l’histoire proche de l’anime Gunbuster et le ton acide et cynique du héros font de la Guerre Eternelle un classique de la science fiction à dévorer sans faute!

    Lauréat du prix Hugo pour son livre, Hadelman a collaboré en 1997 avec le dessinateur belge Marvano afin d’adapter la Guerre Eternelle en bande dessinée.

    La Guerre Éternelle

    Composée de trois tomes, la série offre un graphisme vraiment angoissant, amplifiant la folie de la guerre. Alors que le livre a plutôt tendance à user du cynisme comme échappatoire, la bande dessinée appuie là où ça fait mal.

    La préface du tome 1, présentant des photos de Hadelman au Vietnam ainsi qu’une critique sans équivoque de ce conflit donne le ton. On sent que l’auteur a mûrit depuis la parution de son roman alors en plein conflit au Vietnam (la fin officielle de la guerre est en 1975) et c’est la noirceur de l’âme humaine, torturée entre la peur de la mort, l’inutilité de la guerre et la volonté humaine de vivre coûte que coûte qui est ici au centre des préoccupations de l’auteur. Bref, 8 ans après la parution du premier tome, je me remémore encore ces dessins. Un choc à la hauteur de l’oeuvre originale!

  • Yokohama Kaidashi Kikou

    Yokohama Kaidashi Kikou
    Quiet Country Cafe

    Ce soir, je vais vous parler d’un manga qui sort des sentiers battus.

    Imaginez un monde où le temps s’est lassé d’avancer, où le progrès est un concept passé, où la lente fonte des glaces a fait monter le niveau des océans de dizaines de métres rendant à la nature ce qui fut autrefois des villes, un monde où les robots ont apparence humaine et coexistent de manière transparente parmi les hommes.

    Ce monde utopique où seule règne la douceur de vivre est celui de Yokohama Kaidashi Kikou (grossiérement : “Le journal d’une journée de courses à Yokohama”).

    Je trouve le manga tout simplement sompteux. Un vrai régal devant la douceur du coup de crayon qui vous entraine dans le monde de Alpha. Bref, après une journée de merde au bureau, un coup de Quiet Country Cafe vous remettra à coup sûr d’aplomb. A quand un remboursement par la sécu?

    Le manga a malheureusement peu de chance de se voir éditer un jour en France, il nous reste néanmoins l’excellent travail de scan trad d’Iscariote. Sur les 12 tomes de la série, 8 ont déjà été traduits.
    La suite est en cours de traduction sur www.iscariote.org
    La page d’iscariote sur Quiet country cafe: Ici

    Mais Quiet Country Café, ce n’est pas seulement un manga, c’est aussi 4 OAV sortis en 1998 et 2000.

    C’est sous cette forme que j’ai découvert Yokohama Kaidashi Kikou. Même si le niveau technique laisse un peu à désirer, on retrouve totalement l’ambiance légère, un peu désenchanter et empreint de poésie du manga. Si vous avez aimé le manga “l’homme qui marche”, vous adorerez Quiet Country Cafe.

    Les OAV de 1998 traduit en vostf en fansub par des fans (feu MGP qui a fermé). Vous pourrez au passage savourer comme il se doit les somptueuses musiques portant à merveille l’anime.

    Voilà, maintenant vous connaissez absolument tout de cet oeuvre ^_^

    Sources: www.oomu.org

  • Les boulets ont leur blog

    Un petit coucou au blog officieusement non officiel de l'équipe de Fansub Mangapartout.

    Ca se passe sur MGP Blog

    Longue vie à ce blog de boulets donc.

    En attendants leurs délires, Âme-Nimation cautionne ce blog (^_^);