Casshern, le héros de Tatsuo Yoshida, revient dans une version animée par Madhouse. Remake de la série originale Shinzo Ningen Casshan sortie en 1973 et produite par le studio Tatsunoko Production, Casshern Sins racontera l’histoire de Casshern, un cyborg qui veut libérer l’humanité du joug des robots afin d’expier ses fautes.
Voici la première bande annonce qui annonce une série très prometteuse.
La série est prévue d’être diffusé au Japon en octobre 2008.
Dans nos vertes contrées, Tatsunoko Production est surtout connu pour les séries animées La Bataille des planètes ( Gatchaman ) ou encore les Samouraï Pizza Cats (Cats Tôninden Teyandee) ou plus récemment Karas. Studio précurseur dans le Japon d’après guerre, Tatsunoko a connu de graves problèmes financiers dans les années 80 qui ont débouché sur son rachat par la firme de jouet Tomy. Plusieurs studios d’animation prestigieux (Production I.G, JC Staff, Studio Pierrot…) ont été fondé par des anciens de Tatsunoko Production.
Du nouveau pour Resident Evil Degeneration. La réalisation a été confiée à Makoto Kamiya qui a déjà bossé sur les effets spéciaux de The End of Evangelion ou sur le film live Cutie Honey. Au scénario, on retrouve Shôtarô Suga (Blood +, Le Chevalier d’Eon…)
Niveau histoire, Capcom passe enfin à autre chose. Après 3 volets de film live avec Milla Jovovich, Resident Evil nous revient en 3D avec Leon Kennedy et Claire Redfield, deux héros récurrents de l’univers. Virus T, un aéroport, une armée de zombie, pas de doutes, on sera en territoire connu.
En 2005, 7 ans après que Racoon City (Resident Evil 3) ait été rayée de la surface de la Terre et 1 an après l’enlèvement de la fille du président (Resident Evil 4), Léon et Claire se retrouvent dans un aéroport américain infesté par le virus T suite à une attaque bioterroriste. Rapidement SWAT et zombies se livrent un combat sans merci car ils n’ont que 4h avant que le virus ne se répande en dehors de l’aéroport !
Premier opus en CG (pour Computer Graphics) de la série Resident Evil, le film sortira au Japon dans quelques salles de cinéma et se verra distribué en DVD pour le reste du monde.
L’action semble efficace et la 3D plus que correcte (on sent quand même que c’est du direct to DVD), après est-ce que le scénario fera avancer la trame globale de la saga Resident Evil ou est-ce qu’il apportera son lot de questions sans réponses : verdict à sa sortie, le 18 octobre 2008.
En attendant, voici la deuxième bande annonce disponible pour Resident Evil Degeneration.
Les annonces se suivent et se ressemblent, après Evangelion, Dragon Ball, Robotech ou encore Gumn, c’est au tour de la série mythique Cowboy Bebop d’avoir droit à son effet d’annonce de la Fox “nous avons un projet de film live”.
La bonne nouvelle, c’est que le réalisateur de la série d’origine, Shinichiro Watanabe, sera également au commande de son adaptation cinéma et Erwin Stoff, le producteur de “A Scanner Darkly“, s’occupera de la partie prod.
Pour rappel la série Cowboy Bebop est sortie en 1998 et a connu une diffusion en France via Canal + en 2000 (qui avait diffusé ni plus ni moins que Cowboy Bebop, Lain et Evangelion… plutôt une bonne sélection… ^_^ ). La série raconte l’histoire de Spike et Jet, deux chasseurs de prime qui voyagent à bord de leur vaisseau, le Bebop. Au fil des intrigues, les passés et motivations de chacun se dévoilent peu à peu. Cowboy Bebop est un mélange de western, d’anticipation et de film noir. La musique, composé par Yoko Kanno et le groupe The Seatbelts donnent une saveur et une profondeur incroyable à la série qui a marqué son temps par son scénario adulte, la qualité de sa réalisation et son dynamisme. Bref, si on s’intèresse à l’animation japonaise de près ou de loin, Cowboy Bebop fait simplement parti de ses “must see” pour bien comprendre le potentiel artistique de la japanime.
Du coup, même si on peut se demander qu’est-ce qui relève de l’effet d’annonce du vrai projet (le film Evangelion, on en parle quand même depuis 4 ans…), c’est avec attentisme (et un peu d’appréhension aussi) que je vais surveiller ça.
Après les éloges et les chiffres records de Batman : The Dark Knight aux Etats-Unis, j’ai profité de sa sortie en Belgique pour me rendre au cinéma et vérifier les dires et impressions que laissent ce film.
Synopsis
On se retrouve quelques mois après les dernières aventures cinématographiques de Batman (aka Batman Begins) et la population de Gotham vient d’élire un nouveau procureur, Harvey Dent. Avec ce nouveau procureur, l’inspecteur Gordon et notre homme chauve-souris adoré, les criminelles de Gotham ne savent plus à quel saint se vouer et dans une dernière tentative pour “reprendre” le contrôle de la ville ils font appel au Joker.
Bande Annonce Batman : Le Chevalier Noir
Le constat général
Ce film est bien meilleur que le précédent. Il est encore plus intense, et les dialogue sont fabuleux [ndlr: séance en anglais sous-titré en français]. Les scènes d’action et les dialogues se complètent à merveilles, il n’y a pas de dialogue inutile n’y de l’action pour le plaisir de l’action. Bref, c’est une histoire bien construite et bien menée pendant 2h… sur les 2h30 du film (mais je vais y revenir)
Les bons points
Il y en a tellement que je vais essayer de les résumer :
1. Le ratio Batman/Bruce Wayne est enfin en faveur du premier. Depuis que je regarde des adaptations de comics, le refrain a toujours été le même : “pour rendre le héros crédible on devait à tout prix explorer l’homme sans le masque”. Cette absurdité a conduit tous les réalisateurs d’adaptation de comics à passer plus de temps à parler de Bruce Wayne, de Clark Kent ou de Peter Parker au lieu de se focaliser sur le personnage principal : Le super héros. Merci aux frères Nolan d’avoir remis l’église au milieu du village.
2. The Joker est un vrai méchant de comic, enfin. A chaque génération, on se fait une image différente d’un méchant, le Joker de Nolan n’a rien avoir avec celui de Burton. Cela ne veut pas dire que Nicholson était mauvais, non cela veut simplement dire que la rencontre entre un scénario, un acteur et un réalisateur peut déboucher sur 2 visions magnifiques d’un même personnage avec un rendu sur écran diamétralement opposé. En résumé Ledger est phénoménal et, à chacune de ses apparitions, plus rien d’autre n’existe sur l’écran. On est littéralement scotché à ses lèvres.
3. Ce film possède un casting et un scénario de choix, tous les acteurs grands ou petits on mis un point d’honneur à jouer efficacement leur rôle sans jamais trahir l’esprit du film, même lorsque leur rôle était secondaire ou représentait un cliché déjà utilisé maintes fois auparavant.
4. Nolan a su maitriser le scénario, les acteurs, l’action et l’ambiance du film du début jusqu’à la fin. Rien n’est laissé au hasard, tous est fait pour que les spectateurs en aient pour leur argent et ressortent content de leur investissement.
Les mauvais points [ndlr : parce qu’il y en a !! ]
1. La longueur du film : Pourquoi THe Dark Knight dure 2h30 ?? Pourquoi ne pas avoir terminer le film après 2h ? Sans spoiler le film, les 30 dernières minutes ne “servent à rien” . La grande scène du film est déjà passé, on croirait voir une surenchère qui n’a même pas lieu d’être vu que le film était bien mené. J’irais jusqu’à dire qu’on aurait pu voir marqué THE END à 2h et je serais sorti heureux et content d’avoir vu le film. les 30 dernières minutes laissent un mauvais gout, qui passe rapidement vu les bon points, mais quand même.
2. L’action : Personne ne semblent s’en offusquer, mais pour m’a part je n’ai pas trouvé les scènes d’action en soit si géniales que cela. Oui elles sont dignes d’un blockbuster, mais les scènes d’action d’IRON MAN bien que moins nombreuses sont mieux rendues. Et n’utilisent pas ( ou moins en tout cas ) la “Shaking Camera” technique, si chère à nos réalisateurs d’outre-manche. Cela est, ausssi, peut-être du au partie pris de Nolan de coller à la violence de son Dark Knight, mais à l’arrivée je suis légèrement déçu par le coté brouillon par moment.
En Conclusion
A la question le Dark Knight a-t-il volé ses différents records américains ? La réponse est non, vu qu’il a battu Spiderman 3, cela est même une bonne nouvelle pour les films en général. Est-ce que je vous conseille d’aller le voir ? La réponse est oui… et vous pourriez même sortir 30 minutes avant la fin du film que vous ne manqueriez rien. Batman 3 selon Nolan verra-t-il le jour ? A mon avis oui, mais on ne peut que se demander ce qu’il va faire de plus qu’il n’a pas déjà fait sur le personnage ? Introduire Robin ? 😀
Watchmen se dévoile enfin avec une première bande annonce alléchante. Adapté du comics éponyme de Alan Moore (au scénario) et Dave Gibbons (dessin), le film est prévu pour le 18 mars 2009 en France (le 6 mars aux USA).
Watchmen est un comic paru dans les années 1986 / 1987. L’histoire prend place dans un futur alternatif où les super-héros n’ont plus la côte. La population en a marre des gars en collant et le gouvernement a décidé d’interdire définitivement les héros. Les Watchmen se séparent et tentent de reprendre une vie normale. Mais l’un d’entre eux est retrouvé assassiné. Qui en veut aux Watchmen ?
Le film est réalisé par Zack Snyder qui s’est déjà illustré sur 300. L’ambiance très noire du comic semble bien au rendez-vous et même s’il est trop tôt pour supputer la qualité du film, l’aspect visuel semble en tout cas une réussite.
Je n’avais pas vraiment pris au sérieux l’annonce de l’adaptation du jeu “Max Payne” en film. Bien mal m’en a pris car le projet est toujours d’actualité. Plus fort même, voici les premiers visuels via une bande annonce aussi intrigante qu’alléchante.
Max Payne est joué par Mark Wahlberg, la révélation du film Boogie Nights et actuellement à l’affiche dans “Phénomènes“, le dernier film de Night Shyamalan. A ses cotés, on retrouvera Mila Kunis (Sans Sarah rien ne va ! ) dans le rôle de Mona Sax.
Plutot encourageant non ? L’ambiance du jeu semble bien au rendez-vous avec des fusillades bien présentes et les délires dépressif hallucinatoire de Max Payne…
Le film est prévu pour sortir en France le 12 novembre 2008. Même si à chaque fois, les adaptations de jeu en film sont pourries (Hitman en est le dernier exemple), je laisse le bénéfice du doute à Max Payne. Avec le coté très cinématographique du jeu, un bon scénar et un bon réalisateur pourraient en faire quelque chose de bien (j’en demande peut-être trop là… >_> )
Des visuels du film Max Payne :
Pas d’infos sur le scénario, mais au vu des noms des personnages au casting, le film reprendra vraisemblablement la trame du premier Max Payne, où notre gentil flic voit sa famille se faire massacrer par des junkies et où devenu dépressif et suicidaire, il se lance dans une vendetta contra la mafia. A voir si le film passera sur la “création” du héros ou s’ils iront directement au coeur du sujet. La bande annonce met beaucoup l’accent sur les bad trips à la Valkyrie (les démons de partout) mais ne dévoilent finalement pas grand chose de la trame.
Pour rappel, Max Payne est un jeu vidéo développé par les finlandais de Remedy Entertainment. Sorti en 2001 sur PC, PS2 et Xbox, le joueur incarne Max Payne, gentil petit policier qui voit sa vie partir en boulette à cause d’une bande de tox en bad trip. Dans sa phase dépressive / no futur, un pote de la DEA, Alex Bolder, lui propose alors de travailler comme taupe dans la mafia (être un infiltré, c’est bon pour les dépressions…). Après des années d’enquête à vide, Max Payne se voit convier à un rendez-vous secret avec Bolder qui tourne au get-apen. Max va alors cartonner du mafieux pour se venger.
Max Payne avait fait sensation à sa sortie pour son scénario bien ficellé, son ambiance très sombre et ses scènes d’actions très intenses. Max Payne est le premier jeu vidéo à avoir pleinement utilisé le “bullet time”, le mode ralenti “à la matrix” (ok, y’a bien eu Requiem : Avenging Angel avant lui, mais ralentir le temps était juste un pouvoir comme un autre). Il permettait de ralentir le temps et de mieux viser les ennemis mais il donnait surtout un aspect extrêment chorégraphique au fusillade, renvoyant à l’imagerie des films de John Woo. Après l’énorme succès du premier volume, une suite, Max Payne – The Fall of Max Payne, est sortie en 2003 sur les mêmes supports.
Fiche du film
Réalisateur : John Moore
Scénariste : Beau Thorne | Shawn Ryan | Thomas H. Fenton
Les acteurs
Max Payne Mark Wahlberg
Mona Sax : Mila Kunis
BB Hensley : Beau Bridges
Jason Colvin : Chris O’Donnell
Jim Bravura : Ludacris
Alex Balder : Donal Logue
Owen Green : Joel Gordon
Nicole Horne : Kate Burton
Je ne vous ferais pas l’affront de vous résumer l’histoire de 20th Century Boys (séance de rattrapage par ici) mais peut-être ignorez-vous qu’une adaptation cinéma du manga de Naoki Urasawa est en cours.
20th Century Boys sera une trilogie dont le premier volet sortira le 30 aout 2008 au Japon. Les films sont réalisés par Yukihiko Tsutsumi (film live Trick et série tv live Black Jack…) et le deuxième opus est d’ores et déjà prévu pour 2009. Pour les acteurs, on retrouve Toshiaki Karasawa (Casshern) dans le rôle de Kenji Endo, Etsushi Toyokawa pour Otcho et Takako Tokiwa pour Yukiji.
Mais la très grosse surprise, c’est que Kaze va distribuer le film en France. Plus fort, l’éditeur français organise même une avant première mondiale le 19 aout prochain en présence de l’équipe du film, soit presque 2 semaines avant la sortie japonaise !
Selon Catsuka, des informations complémentaires seront bientôt données, mais dans tous les cas, c’est un sacré tour de force que va réaliser le tandem Kaze / Eurozoom !
Après le déconcertant (enfin, le outrageusement nul dirais-je) Les Contes de Terremer réalisé par le fils Goro Miyazaki, j’étais un peu circonspect sur le potentiel post Hayao Miyazaki / Isao Takahata du célèbre studio d’animation.
Et il semblerait que cette relève ne soit pas encore là vu que le prochain film du studio ghibli est réalisé ni plus ni moins que par Hayao Miyazaki lui-même !
Intitulé Gake no ue no Ponyo, il raconte l’histoire de Ponyo, une petite sirène (sic) qui rêve de devenir humaine. Alors qu’elle rejoint la surface pour voir les Hommes, elle tombe sur Sasuke, un petit garçon de 5 ans qui va devenir son ami.
Et pour avoir un aperçu en image, voici la bande annonce du film diffusé lors d’une émission tv japonaise (d’où les commentaires hystériques “Kawaiiiiiiii”) 😉
Encore inédit en France, L’incroyable Hulk a débarqué dans les cinéma du royaume cette semaine et nous avons sauté sur l’occasion pour voir le retour du géant vert sur grand écran.
Campé par un Edward Norton en grande forme, Bruce Banner tente d’échapper à l’armée après qu’une expérience ratée l’ait transformée en monstre vert. Marvel Studios ne fait pas complètement l’impasse sur le Hulk de Ang Lee mais il le réécrit et le boucle rapidement dans le générique de début qui fait du coup office de résumé / Flashback de la transformation de Banner en Hulk.
Pas réellement une suite donc, mais absolument pas une redites du premier film, L’Incroyable Hulk est libre de développer sa vision de Hulk. Bruce Banner est un homme traqué, maudit par son “pouvoir” et qui cherche à tout prix à reprendre une vie normale. On est loin des super-héros “utiles”, Hulk est un monstre incontrôlable qui sème le chaos, à tel point que le SHIELD est contre lui et cherche à le stopper.
Inutile de tourner autour du pot, L’Incroyable Hulk est un bon film de super héros. Le premier élément de réussite reste simple : la psychologie des personnages est carré. Bruce Banner veut se guérir du pouvoir de Hulk, L’armée veut le pouvoir de Hulk et Emil Blonsky veut devenir le plus fort. Les méchants sont méchants et les gentils veulent s’en sortir. Ceux qui ont vu le premier Hulk (et pas aimés) seront donc soulagés, il n’y a pas de questionnement métaphysique ce coup-ci ni d’incohérences, tout le monde reste à sa place (et c’est tout ce qu’on attend d’un film de super héros)
Le deuxième élément de réussite du film : Comme avec Iron Man, les héros poursuivent une quête (se racheter pour Tony Stark, se guérir pour Bruce Banner) et “l’action – baston” s’insère dans le film comme un moyen et non comme une finalité. Les bourrins seront peut-être déçus mais Hulk ne comptent “que” 3 scènes d’actions. Réduites à l’essentiel, ces scènes restent très spectaculaires mais évitent la surenchère. Du coup, on ne décroche jamais.
Le troisième élément de réussite résident dans le jeu d’acteur d’Edward Norton. Il incarne à la perfection le scientifique un peu chétif qui cherche à se séparer de ce pouvoir qui lui bousille la vie.
Bien entendu, L’Incroyable Hulk n’est pas exempt de défaut et en ce sens, il reste en deçà de Iron Man. Au rang des problèmes, il faut signaler Liv Tyler. Sa présence à l’écran est aussi intense que celle d’une planche de surf. Désolé, mais n’avoir que 2 expressions faciales (sourire = content / grimace = tout le reste) n’aident pas.
Autre problème : Hulk reste trop “gentil” à savoir que ses transformations ne le rendent pas complètement barje à vouloir détruire tout ce qui bouge. Le fait que Hulk ne broie pas sa copine en deux, disons que ça arrange bien les choses. Du coup, lors du combat final où on retrouve un Hulk bien bourrin qui lâche (au bout de 1h30 de film) le légendaire “Hulk smash”, j’ai failli me lever pour applaudir.
Néanmoins, cela ne nuit pas au plaisir du film qui remplit son office de divertissement. Louis Leterrier, le réalisateur des “Transporteur”, assure ici un travail très propre, sans excès de zèle mais avec un très bon sens du rythme.
Enfin, comme pour Iron Man, un clin d’oeil au projet The Avengers a été glissé dans le film alors, que demande le peuple ?
Sortie en Belgique le 26 juin 2008, sortie en France le 23 juillet 2008