Category: Actualité

  • Final Fantasy VII: Advent Children

    Final Fantasy VII: Advent Children
    Ca vous rappelle de vieux souvenirs non?

    Année: 2005
    Studio: Square Enix
    Durée: un film de 90 minutes

    Histoire:
    L’histoire prend place deux ans après que Cloud et ses amis aient réussi à arrêter Sephiroth dans sa tentative de détruire le monde. La Shinra est en déliquescence et la population est atteinte d’une mystérieuse maladie, le Géostigma. Alors que Cloud est rongé par la mort d’Aeris, un gang fait son apparition et l’attaque. Ils veulent retrouver leur “mère”…

    Final Fantasy VII: Advent Children
    Un gros méchant en gros plan

    Avis:
    Bon, je plante le décor: j’ai aimé le jeu (comme quelques millions de joueurs), j’ai également aimé le premier film en images de synthèses Final Fantasy, the spirit within (comme quelques centaines de spectateurs). Je m’attendais donc à boire du petit lait devant ce film qui reprenait enfin l’univers de Final Fantasy VII.

    Et pourtant, au fil du film, l’ennuie s’installe. Peu de surprises viennent émailler le film, ça enchaine sur histoire à deux balles, introspection, baston, puis baston et encore baston pour finir sur introspection/baston (un combo). Bref, après le flop planétaire du premier film Final Fantasy, Square Enix a joué la sécurité en caressant dans le sens du poil le fan de la série: on retrouve donc les lieux “mythiques” du jeu (comme l’église à moitié défoncée) et même certaines musiques du jeu !!! (à noter l’excellente reprise du thème de séphiroth en métal ^_^) et les héros “secondaires” font leurs lots d’apparitions pour contenter tout le monde. Bref aucun risque sur l’historie n’a été prit et c’est bien dommage car on se retrouve avec un scénario complètement bancal. Ne reste donc que la prouesse technique et les scènes d’actions mais là aussi, ça fait flop.


    une vieille connaissance…

    Au niveau technique, ça joue les montagnes russes. On passe du très bluffant au carrément mauvais. C’est surtout frappant sur l’animation qui peut être excellente sur le mouvement des corps et des membres alors que les mains sont très mal animées! (ça saute aux yeux quand les personnages saisissent des objets). Autre point saugrenue: des détails ont été soigné (comme le reflet d’un personnage dans les lunettes rabattues sur son front !) alors que des détails “plus gros” choquent (je note la filette qui se balade avec une peluche Mog mal animée ou quand Tifa prend le bandage de Cloud, le bout de sparadrap est atrocement mal animé). Bref, ces détails agacent et empechent de pleinement entrer dans le film, surtout que l’univers manque singulièrement d’épaisseur (décors vides, ville sans âme…).

    Final Fantasy VII: Advent Children
    Les hommes de la main de la Shinra, les seuls perso un peu intéressants

    Et l’action alors? Ben là aussi c’est décevant. Je précise que j’ai trouvé le film dans sa globalité assez mal réalisé mais les scènes de combat sont sans doute l’apothéose. Les gros plans ne sont pas maitrisés et on ne fait qu’enchainer ralenti / gros plan/ caméra qui tourne de partout / plan large / ralenti / gros plan… Bref, on se perd et on décroche encore une fois…

    Final Fantasy VII: Advent Children
    Le gros méchant du film avec sa grosse épée

    Finalement, j’arrive un peu sur les genoux au bout des 1H30 du film. La déception étant vraiment à la hauteur de mon attente. Le film n’arrivant même pas à divertir son public (je ne suis pas compliqué pourtant). Je me demande si les fans y trouveront leur compte (j’ai été particulièrement choqué par l’utilisation d’arme de Final Fantasy VIII, ça casse l’univers je trouve). En tout cas, les néophytes de l’univers Final Fantasy peuvent passer leur chemin parce que pour eux le film ne présentent alors mais aucune espèce d’intêret. En effet, si pour quelqu’un connaissant l’univers, l’histoire est d’une simplicité assez navrante, le spectateur lambda a toute les chances de se perdre dans l’histoire en se demandant où il est tombé. Bref, un produit collector à réserver pour les fans intégristes.

    Perso, je retourne à mon DVD collector de Final Fantasy, The Spirits Within…

  • Calendrier d’octobre (en avance ^_^)

    Calendrier d’octobre (en avance ^_^)

    elComme il y a peu de chance que je sois derrière mon ordi demain, voilà le fond d’écran calendrier avec un jour d’avance. Profitez-en !


    Cliquez sur l’image pour avoir le fond d’écran
  • La fin d’Evangelion ?

    Vous connaissez sans doute (sinon c’est un tort) la série Neon Genesis Evangelion (Shin Seiki Evangelion) du studio Gainax (Fuliculi, Gunbuster…). Cette série narre l’histoire de Shinji Ikari, jeune lycéen japonais qui est un “Children”, une sorte d’élu qui pilote un énorme robot appelé “Eva”. Tandis que la ville est attaquée par des “anges”, Shinji est en plein dans sa crise identitaire d’adolescent et a de plus en plus de mal à gérer ses relations avec les autres, notamment son père qu’il déteste.
    J’arrête mon résumé assez chiche car la série exploite assez finement la fibre psychologique de ses personnages tout en mêlant références bibliques et combats de robots. Gainax signait alors en 1995 l’anté Goldorak par excellence tout en créant une référence mythique dans la japanime.

    Après 10 ans de passions déchainées notamment sur les fins controversées de la série et les multiples (infinies?) interprétation possibles, la série s’apprête à tirer sa révérence.

    The end of Evangelion ? Comme le précise le site de l’éditeur Dybex, la version originale des 26 épisodes d’Evangelion va disparaitre à la demande de la Gainax pour laisser place à la version “Remix”, présentant les épisodes en version retouchée avec un meilleur son ainsi que 4 nouveaux épisodes.

    La bonne nouvelle du coup, c’est que l’éditeur Dybex va proposer en novembre prochain des coffrets (!!) de la série originale. Quand on connait la réticence de l’éditeur à sortir des coffrets (il s’y met depuis peu), c’est plutôt une bonne nouvelle (faut encore voir les prix…)

    Les personnages de Neon Genesis Evangelion

  • Black Cat

    Encore une adaptation animée d’un manga. C’est au tour du Black Cat de Kentarô Yabuki d’être porté sur petit écran par le studio Gonzo.

    On retrouvera donc Train alias Black Cat, chasseur de primes miteux et ex tueur de la mafia affublé de son coéquipier, Sven. De son passé reste le tatouage XIII sur son corps, marque de son ancienne “activité”. Au cours d’une de ses missions, il fait la connaissance de Eve prisonnière/cobaye transformée en arme humaine. Tous trois auront fort à faire pour résoudre les missions qui leurs sont confiées tout en échappant aux tueurs de la mafia qui ne sont pas décidés à laisser le Black Cat prendre sa retraite…

    La série reprendra donc les recettes de ce shonen* par excellence. Un trailer présent sur le site officiel préfigure une série techniquement correcte et un chara design plus accrocheur que dans le manga éponyme. la première diffusion est prévu pour le 06 octobre 2005 prochain au Japon.

    A suivre.

    Cliquez ici pour voir le trailer (stream wmv)

    A noter que les onze premiers tomes de la série sont disponibles en France chez l’éditeur Glénat. La série, toujours en cours de parution au Japon, comporte pour l’instant 20 tomes.

    Black Cat anime
    On retrouve toute l’équipe, Train, Sven et Eve

    *Shonen: Manga pour garçon

    Source:
    Site officiel (jp)

  • 1945

    Une triple info aujourd’hui avec une mangaka, un manga et une action promotionnelle très intéressante.

    Commençons par l’action de promotion: Le journal belge La Libre et l’éditeur français Kana se sont associés pour offrir durant cette semaine la lecture en pré-publication des premiers pages du manga 1945 de Keiko Ichiguchi.

    Penchons-nous à présent sur ce manga a proprement parlé: 1945 Le titre est assez éloquent et c’est sans surprise que le manga traite de la Seconde Guerre Mondiale. En revanche, l’originalité vient du propos: La guerre est présenté du point de vue des allemands. On retrouve Elen, jeune allemande traumatisée par l’emprisonnement de son amie juive et Alec, membres des jeunesses hitlériennes et amoureux d’Elen. Sur le fond de la résistante allemande durant la guerre (Le réseau de la Rose Blanche), Keiko Ichiguchi extrapole cette histoire d’un amour impossible pris dans les convulsions de l’histoire.

    Pré publication du 19 au 24 septembre, cliquez ici

    Les quelques planches “offertes” par l’éditeur permettent de se faire une idée plus précise de l’oeuvre. C’est un mélange un peu curieux qui fait jour avec une histoire orientée plutôt seinen et un graphisme assez typé shojo (les gros plans sur les visages, le trait fin des expressions, les décors éthérés…). Malgré une mise en forme assez classique (l’influence de la bd europèenne?), la sauce prend et le propos est maitrisé. Bref, à tester.

    Pour finir, j’en profite pour faire une rapide introduction de Keiko Ichiguchi :
    Mangaka japonaise installée depuis plus de 10 ans en Italie, près de Bologne, elle a essentiellement travaillé dans la péninsule sur des shojo comme Peach! publié dans le mensuel “Keiko World”, un magazine sur la j-pop et le manga shojo de l’éditeur italien Kappa.


    Keiko en train de manger

    Si cette artiste vous intéresse, elle sera présente en France le 27 septembre 2005 prochain à la Fnac Montparnasse de 16h30 à 17h, elle inaugurera une exposition sur ses dessins (du 27 septembre au 8 octobre) mais plus intéressant, une séance d’autographe et de rencontre suivra le jour même de 17h à 19h.

    *Seinen: Manga au scénario plus adulte
    *Shojo: Manga dit pour fille

    Plus d’infos et sources:
    KeikoSan.com, le site officiel de Keiko Ichiguchi (it)
    La Libre, quotidien belge (fr)
    Kanabox, pré-publication en ligne
    Présentation de Keiko World (it)

  • Tôkaidô Yotsuya Kaidan

    Pour une nouvelle, c’est une sacré nouvelle relayée par le site Little Harlocks Newslog. En effet, on y apprend qu’une nouvelle série intitulée Tôkaidô Yotsuya Kaiden (“Histoire de fantôme de Tôkaidô Yotsuya”) est prévue pour janvier 2006 chez la Toei.

    So What?

    Aucune info concrète n’a pour l’instant filtré sur cette nouvelle série télé (prévu sur Fuji Télévision) en dehors de l’équipe de production… mais quel staff!!

    Au programme, deux “poids lourds” de l’animation japonaise. Au scénario tout d’abord, on retrouve Chiaki J. Konaka, plus connu sous nos latitudes pour le scénario entre autres de Serial Experimental Lain, Rahxephon ou encore Texhnolyze.

    Mais la véritable surprise réside au niveau du chara design vu qu’on retrouve Yoshitaka Amano !!! Mondialement connu (enfin, ses dessins plus que le bonhomme) avec le succès du jeux vidéo Final Fantasy, Amano reste pourtant assez discret dans le monde de l’animation. On retiendra entre autres Vampire Hunter D et le moyen métrage Tenshi No Tamago, des oeuvres graphiquement remarquables et pourtant peu remarquées.

    Bref, que du bon pour la nouvelle année!

  • Imbéciles heureux !

    Ce manga, sous-titré “et si c’était vrai?” est signé Eishô Shaku. Il annonce clairement la couleur avec son titre choc. L’auteur nous entraine dans le récit de petites histores indépendantes avec comme fil conducteur la bétise humaine. Vaste programme!


    Le tome 1, la couverture qui fait peur (>.<)

    Le premier tome nous fera découvrir la folie d’une famille prêt à tout pour sauver les apparences en passant par une fille complètement conne qui veut vendre sa virginité. Le propos est léger et l’auteur ne se complait pas dans la morale baveuse. Il se contente de mettre en scène ses histoires, à chacun par la suite de se faire une opinion.

    Le dessin, plutôt classique, est agréable et la scénarisation, assez efficace pour maintenir le rythme. Même si ce n’est pas le manga du siècle, il serait dommage de bouder son plaisir devant une oeuvre assez originale dans le paysage manga. On est certe loin de l’humour noir d’un Franquin, mais ça se laisse lire tranquillement.

    A noter que la série éditée en 1996 au Japon sous le nom de “Shin Happy People” comporte 3 tomes tous disponibles en français aux éditions Delcourt.

    PKRG, intelligent heureux

  • Le festival G.A.M.E à Paris

    C’est le 17 et 18 septembre prochain que se tiendra le festival G.A.M.E sur le jeux vidéo, l’animation et le manga.

    Festival GAME Paris

    Présent sur les 5000m² de la Cité des Sciences à Paris, le festival propose les classiques du genre tels que les projections des nouveautés en japanime (je vous recommande à ce titre PlanetES et Azumanga Daioh) et le cosplay* mais on y retrouvera également une large représentation d’associations oeuvrant dans le milieu du manga et de l’animation. On pourra néanmoins remarquer et regretter l’absence des Amvmakers* (Bizarre que Fantasy movies n’aient pas été sur le coup) ainsi que d’une bonne partie de l’univers des fanarts (Pas d’Onigiri en vue non plus).

    Un large espace est également ouvert aux jeux vidéos avec des championnats de France de Counter Strike, Warcraft 3 et pas mal d’autres titres.

    Avis aux amateurs, ça se passe donc le week end prochain, de 10h à 19h au tarif de 10€ la journée et 15€ le week end.

    Plus d’infos sur le site du festival Game In Paris.

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    *Cosplay: Costume Play: Des fans qui se déguisent comme leurs idoles d’animé, manga ou de jeux vidéo

    *Amvmaker: Créateurs d’AMV pour Anime Music Vidéo, des clips musicaux sur des animes

  • Melody of Oblivion

    Melody of Oblivion
    MELODY OF OBLIVION

    Année: 2004
    Genre: Heroic fantasy / Mecha / Aventure
    Studio: JC STAFF & GAINAX
    Nombre Episode: 24

    Melody of Oblivion
    Gros bras dit le héros et la chaudasse à gros seins

    Histoire :
    Le 20ème siècle a été marqué par une guerre totale entre les humains et les monstres et ce qui ont gagné… sont les monstres. Bocca est un lycéen comme les autres. Un soir, il assiste à un combat entre un guerrier et un démon. Son pouvoir se révèle alors. Lui aussi a la marque des Méros, ces guerriers qui n’ont de but que d’éradiquer les monstres.

    Melody of Oblivion
    Chez Gainax et JC Staff, on est des pros pour recycler les cellulos

    Avis:
    Alors alors alors. Faut remettre certaines choses au clair concernant Melody Of Oblivion. A la base, c’est une histoire à la noix d’héros lycéen qui doit roxxer des monstres baveux en mécha. Après le premier épisode, je suis dubitatif. Je pousse un peu. Episode 4, je tiens plus, j’éclate de rire. Episode suivant, rebelotte. La série reste sérieuse mais c’est tellement décalé, tellement con que j’éclate de rire à chaque épisode.

    De plus la série a quelques atouts sympas. La construction de la série est assez originale. Des tranches de 3 épisodes (les titres d’épisodes sont en acte). En gros, le héros arrive dans un bled, (épisode 1), y’a embrouille (épisode 2) et grosse baston (épisode 3). Puis on passe à autre chose tout en faisant avancer l’histoire générale. Bref, ça gonfle pas, ça change vite et bien.

    Melody of Oblivion
    Les démons sont nazis et la chaudasse fait son comeback

    Ensuite, la présentation des monstres est assez intéressante. Ils vivent dans des espèces de mondes parallèles et le traitement graphique de ces univers est assez sympa. Dernier point positif, le héros est assez con et tout le monde le déteste (l’épisode 3 est assez excellent, les villageois le caillaissent après qu’il les ait sauvé). Je vous préviens quand même que vers l’épisode 20, la série part ouvertement et complètement en couille assumant ex post le décalage de son univers (et là, c’est vraiment excellent).

    Bref, une série un peu nulle au premier abord mais qui recèle d’éléments à droite à gauche vraiment intéressants qui bout à bout en font une série vraiment pas mal. Enfin, Gainax oblige, la série est bourrée de fan service qui achève de semer le trouble sur cette série assez difficile à classer et à présenter. En résumé, je vous la recommande cordialement!

    Spécial fan service*
    Melody of Oblivion
    Etre Meros, c’est frotter ses flèches sur son sexe et s’enduire de vaseline (si, si)

    Melody of Oblivion
    Tandis que les jeunes filles sucent des sucettes, on voit que les egyptiens connaissaient déjà l’industrice du porn hardcore.

    *Fan Service: Passage montrant des personnages féminins nues ou très peu vêtues

  • Le film Shinobi

    Shinobi le film
    Shinobi le film

    Hé non, ce film n’est pas l’adaptation du jeux vidéo chéri d’une génération de gamins shootés à la megadrive (hééé, ne me regardez pas comme ça!!).

    Shinobi donc (ninja en japonais) est un film issu du roman Kôga Nimpôcho de Futaro YAMADA, papa notamment de l’anime Ninja Ressurection ou du plus récent Basilisk.

    C’est avec cette dernière oeuvre que le film Shinobi sera sans doute le plus proche. En 1603, on retrouvera deux amants appartenant à des clans ninjas rivaux depuis des siècles. Entre l’amour qui les unie et la haine de leur famille qui les sépare, ils seront écartelés entre la passion et le devoir.

    Shinobi le film

    Le film semble assez grandiloquant au niveau visuel (le style classique de combat façon HK) et basique au possible au niveau de l’histoire (une énième ressucée de Roméo et Juliette?). A voir si le réalisateur, Ten Shimoyama (St John’s Wort, Blood Heat…), saura en tirer un film intéressant. La sortie au Japon est prévu pour le 17 septembre prochain.

    Shinobi le film

    Au niveau des acteurs, on retrouve pour le couple d’amoureux :
    La fille : Yukie Nakama : Elle est connue sous nos latitudes pour avoir joué dans la trilogie The Ring.
    Le gars: Joe Odagiri : Lui, il n’est pas connu sous nos latitudes mais il a joué dans Princess Raccoon (qui est vachement bien parait-il) et (plus connu déjà) Azumi, déjà un film médiéval japonais.