Category: Animation

  • Appleseed Ex Machina : un nouveau trailer

    Une deuxième bande annonce pour le film Appleseed Ex Machina est disponible sur le site officiel. (lire les autres articles sur ce film)

    La bande annonce

    Niveau nouveauté, on apprend que la styliste italienne Miuccia Prada a dessiné deux costumes du film (dont un pour Dunan), sinon le film est toujours prévu au Japon pour le 20 octobre 2007.

    Source : Le site officiel [jp]

  • Transformers, le chauchemar sauce Michael Bay

    Transformers le film

    Ce soir, je viens m’épancher sur l’horreur Transformers. Tiré du dessin animé éponyme, je m’attendais à un film popcorn. Las, à la place, j’ai eu droit au plus mauvais film de la décennie (j’ai confiance, impossible de faire pire d’ici 2010)

    L’histoire :
    Une guerre sans merci oppose depuis des temps immémoriaux deux races de robots extraterrestres : les Autobots et les cruels Decepticons. Son enjeu : la maîtrise de l’univers…
    Dans les premières années du 21ème siècle, le conflit s’étend à la Terre, et le jeune Sam Witwicky devient, à son insu, l’ultime espoir de l’humanité. Semblable à des milliers d’adolescents, Sam n’a connu que les soucis de son âge : le lycée, les amis, les voitures, les filles…

    Entraîné avec sa nouvelle copine, Mikaela, au coeur d’un mortel affrontement, il ne tardera pas à comprendre le sens de la devise de la famille Witwicky : “Sans sacrifice, point de victoire !

    Des gentils militaires et des méchants robots

    Critique :
    Comme je commence à vieillir, j’aime bien aller au cinéma voir des grosses bouses avec le cerveau en mode off, la bouche faisant des bulles de bave / popcorn. Dans cette optique, je trépignais de voir Transformers car je m’attendais à un film de pur divertissement avec un scénario mauvais mais bon prétexte à de pures scènes d’action spectaculaires.

    Et là, c’est le drame.

    Les scènes d’actions de Transformers sont la pire boucherie cinématographique que j’ai pu voir. Pour s’imaginer le film, il faut penser à un caméraman parkinsonien monté sur des rollers sur lesquels ont aurait collé des fusées.
    Ca bouge absolument dans tous les sens, la caméra bave, mon cerveau mouline à 200% pour tenter de comprendre ce que la bouillie flou à l’écran est censée me montrer (cerveau => ça c’est « clic clac », c’est un robot, ça c’est « bim boum », c’est une bombe, ça c’est « boing boing », c’est une fille)

    Le film s’ouvre sur une scène d’action nerveuse, pas très claire mais qui est dans l’idée de l’attaque surprise d’une force inconnue. On se dit, « tiens, c’est sympa ». Mais le problème c’est que plus le film avance et moins les scènes seront claires, à croire que secouer sa caméra comme un Orangina est le fin du fin de la réalisation pour Michael Bay.

    Autre problème : Le plan américain c’est has been pour Bay, lui il ne jure que par les gros plan, tout le temps. Un robot se transforme ? No Problemo, je zoome sur le milieu du robot qui bouge et moi je bouge la caméra dans le sens opposé. Moralité ? Le spectateur voit un morceau d’Optimus Prime se transformer. Couplez les deux défauts et vous obtenez le pire rendu visuel qui soit.

    C’est tellement navrant et fatiguant qu’on en vient à supplier le film d’arrêter les scènes d’actions.

    Mais quel est le pendant de cette charpie oculaire me direz-vous? Mais l’histoire du jeune héros ma bonne dame !

    Bon, ok, le rôle féminin est à l'aise dans sa fonction de potiche

    Le héros est un gentil wasp post pubère qui cherche à tirer son coup. Mais comme dit le dicton « Pour lever, faut emballer avant », notre jeune Witwicky se retrouve au volant d’un Transformers (camouflé) pour pécho. On a donc droit à pas mal de gags assez lourds (genre « oh ma voiture roule toute seule ») mâtinés de la « caricature » familiale (scène lourdingue de 15 minutes montre en main où on alterne des blagues navrantes sur les Transformers qui piétinent les bégonias des Witwicky et les parents qui surprennent leur héroïque progéniture en l’apostrophant « tu te masturbais ? »)

    Là vous avez commencé à oublier les mauvaises scènes d’actions et vous demandez grâce, vite, vite, une explosion, là, maintenant, brûlez tout !

    Mais malheureusement, le film s’embourbe, alternant gags qui plombent l’action (sic) et scènes de baston indigestes. J’étais venu voir un film fast food à l’action soignée, je me retrouve avec une bouillie « stylisée à la Bay » complètement infâme. A croire que faire un film d’action à Hollywood, c’est has been et qu’il faut le réaliser sous acides, speed comme une pub MTV et mal filmé comme un vidéo gag sauce Youtube.

    Certes, c’est une bonne adaptation du dessin animé Transformers, mais à la fin, on rêve non pas d’Hasbro, mais d’un bon Aspro.

    J’assume complètement cette critique partisane mais de grâce, n’allez pas voir ce film !!!

    Bon, je vais me remonter le moral avec “House of Dead” de Uwe Boll, là au moins on n’est pas floué 🙂

  • La date de sortie en France de Ghost in the Shell Solid State Society

    Bonne nouvelle pour les fans de Ghost in the Shell, un mois après l’annonce que le film allait être distribué dans l’hexagone, l’éditeur Beez vient de dévoiler sa date de sortie. Le film Ghost In The Shell Solid State Society sortira donc en DVD le 18 septembre 2007.

    Pour la peine, on aura droit à 3 versions :

    L’édition classique

    visuel du DVD de GITS SSS
    Comme son nom l’indique, elle se limite à l’essentiel :
    – Le film de 104 min (ouf ^^)
    – Langues : Japonais, Anglais, Français
    – Sous titres : Français, anglais,
    – Format : 16/9 ‘ 1.77 / Dolby Digital Stéréo

    L’édition Collector

    visuel du DVD Collector de GITS SSS

    Elle proposera en plus :
    – livret de 12 pages sur l’analyse du film et de la série
    – Documentaire : Dessiner la voiture du futur (24 min)
    – Documentaire : La conception du film (31 min)
    – Documentaire : La conception des Tachikomas
    – Interview du créateur de Production I.G (9 min)
    – partie ‘rom : dessins de production

    L’édition Deluxe numérotée

    visuel du DVD Deluxe de GITS SSS

    Du lourd pour la version deluxe:
    – livret de 12 pages sur l’analyse du film et de la série
    – Documentaire : Dessiner la voiture du futur (24 min)
    – Documentaire : La conception du film (31 min)
    – Documentaire : La conception des Tachikomas
    – Interview du créateur de Production I.G (9 min)
    – partie ‘rom : dessins de production

    + story board
    + ost

    Résumé :
    L’histoire se passe en 2034. Cela fait 2 ans que Motoko Kusanagi a quitté la Section 9, Togusa est maintenant le nouveau leader d’une équipe dont le nombre a considérablement été revu à la hausse. Cette nouvelle Section 9 affronte une série d’événements complexes et leur enquête révèle l’implication d’un hacker de classe archi-mage, nommé le Marionnettiste. Tandis que Batô mène l’enquête de son coté, il rencontre Kusanagi. Elle repart en lui disant, “Tiens-toi à l’écart du Solid State”. Un doute envahit Batô, Kusanagi pourrait-elle être le Marionnettiste?

    Note :
    Le film a été réalisé par Kenji Kamiyama qui a travaillé sur les deux saisons de la série. La musique est toujours signée Yoko Kanno et le chara design est de Hajime Shimomura.


    Des visuels du film

    Edit du 27/07 : Les DVD seront vendues respectivement à 25€ pour la version simple, 30€ la version collector et 60€ pour la version deluxe (source Amazon)

  • Le trailer de Rebuild of Evangelion

    Le studio Gainax semble vouloir tirer sur la corde Evangelion jusqu’au bout. en effet, une série de 4 long métrages est en production et le premier opus, Rebuild of Evangelion, sortira au Japon le 1er septembre 2007.

    De l’innovation ? De la prise de risque ? Du nouveau ?!

    Oui et non 🙂

    Les trois premiers films reprendront la trame des 26 épisodes de la série. En ce sens, Rebuild of Evangelion sera situé avant la série et se finira avec le début de celle-ci (prequel comme on dit outre manche), le deuxième film sera situé au milieu de la série tandis que le troisième film prendra place après. Mais c’est le mystérieux quatrième film qui retient l’attention car les rumeurs annoncent que ce serait la fameuse “fin” que les fans attendent depuis 10 ans.

    Bonne nouvelle toujours, le scénario est assurée par Hideaki Anno (Evangelion, Gunbuster…), la réalisation par Kazuya Tsurumaki (FLCL, Kare Kano, Gunbuster…) et le chara design par Yoshiyuki Sadamoto (Evangelion, Nadia et le secret de l’eau bleu, FLCL..).

    Bref, la crème de la Gainax est de mise, j’espère que le résultat sera à la hauteur.

    La bande annonce

    Merci à Catsuka pour l’info, surtout que j’ai pu apprendre que la bande annonce n’était (normalement) visible qu’aux résidents japonais. Original comme promotion…

  • The Five Killers, coproduction USA/Japon avec le Studio Gonzo

    Après le succès de film comme Amer Béton ou de série comme Ergo Proxy, la mode des coproductions entre studios d’animation japonais et producteurs / scénaristes / réalisateurs américains semblent se confirmer.

    L’idée est de prendre la qualité en animation chez les studios nippons et les bonnes idées dans la tête des scénaristes d’Hollywood (je caricature à peine, hein…)

    Le résultat est en général plutôt décevant, Ergo Proxy a offert un background très riche et prenant mais une histoire à la limite de l’indigence. Afro Samurai quant à lui proposait du “nigga chambara” (pardonnez l’expression, je suis en forme) assez fun, décalé mais aux scènes d’action rapidement répétitives et peu intéressantes (plutôt dommage vu que la série ne reposait que sur ça).

    Bon, je noircis un peu (beaucoup ? ) le tableau mais jusqu’à présent, les coproductions récentes consistaient surtout à coller un beau design, un beau décor mais les histoires restaient quand même ras les pâquerettes (et à ça, les scénaristes d’anime japonais sont déjà très fort)

    Quid de Five Killers ?

    The Five Killers

    En tout cas, Eric Calderon semble vouloir remettre le couvert avec The Five Killers. Il faut dire qu’il a déjà produit Afro Samurai et cet ancien de Gonzo Digimation Holding (la branche US de Gonzo) connait bien le milieu.

    Five Killers raconte donc l’histoire de cinq tueurs, les meilleurs dans leur domaine. Notre bande d’assassins est composée de Bomb, Gun, Vampire, Knife et du chef, Sword. Knife se fait tuer par un mystérieux “The Droid” qui annonce aux survivants qu’ils sont les prochains sur la liste. s’ils veulent survivre, nos héros devront découvrir d’où vient le tueur et surtout quelles sont ses motivations .

    Sous titré “3 dies, 2 survives, 1 lives… forever“, la série va sans doute faire la part belle à l’action, à voir si elle saura être plus accrocheuse que le trailer, plutôt mou. La série est en cours de production et comptera 12 épisodes (le 12ème sera un épisode spécial d’une heure).

    A la réalisation, on retrouvera Tomohiro Hirata qui a travaillé sur Trinity Blood et au scénario, on a George Krstic (Clone Wars) et Mark Waid mais l’excellente surprise du casting est de retrouver au chara design Shigeki Maeshima dont on a pu admirer l’énorme talent dans la série Dragon Fly paru via Robot.

    A suivre…

    La bande annonce

    Sources:
    Le site d’Erci Calderon [us]
    Anime News Network [us]

  • La Traversée du Temps au cinéma

    la traversée du temps

    Voilà plus d’un an que l’on parle du film Toki wo kakeru shojyo (Tokikake de son petit nom). On y retrouve Makoto, lycéenne insouciante qui passe son temps à jouer au base-ball avec ses inséparables amis, Chiaki et Kosuke. Par hasard, Makoto trouve un artefact lui permettant de remonter le temps. Passée la surprise, elle va profiter à fond de sa découverte…

    Il s’agit à la base une nouvelle de Yasutaka Tsutsui parue en 1965. Le livre a rencontré un vif succès auprès de la jeunesse nippone et a connu de multiples adaptations cinéma, télé et maintenant, animé.

    Rebaptisé “la Traversée du Temps” en français, le film est clairement une ode à l’insouciance de la jeunesse. Makoto est très attachante en garçon manqué alignant gaffe sur gaffe. C’est léger et réjouissant. En revanche, passé la surprise du « pouvoir » de remonter le temps et quelques gags agréables (mais prévisibles), il ne reste qu’un « school anime » assez convenu.

    Plus gênant, la fin du film manque de maîtrise. Les révélations sur le « pouvoir » de Makoto sont (sans surprises) assez basiques mais le film se traîne encore 20 longues minutes après ça. C’est poussif et ça casse le rythme du film, très dynamique jusqu’alors.

    Il reste une animation soignée et un travail technique correct. Le chara design est simple mais il colle bien à à l’histoire.

    Globalement on pouvait s’attendre à mieux de la part de Mamoru Hosoda et de Madhouse. Le film a raflé pas mal de récompenses en Europe et au Japon mais on se demande un peu pourquoi. Certes le film est frais et agréable mais il manque de consistance pour vraiment s’imposer.

    Ce film a débarqué dans les cinémas français le 4 juillet. Pour savoir si une salle près de chez vous le projette, je vous conseille de consulter le site officiel (très joli au passage).

    Et pour vous faire une idée :

    La bande annonce française

    Cliquez sur l’image pour voir la vidéo

  • Ghost in the Shell SAC Solid State Society confirmé en France

    Voilà une bonne nouvelle pour les fans de l’univers de Shirow, le film Solid State Society sera projeté aujourd’hui au Festival International du Film d’Animation à Annecy. Beez et Bandai ont annoncé également la distribution du film en France mais sans en préciser pour le moment la date.

    En parallèle aux films “Ghost in the Shell” et “Innocence”, une série de 52 épisodes intitulée “Ghost in the Shell Stand Alone Complex” et “Ghost in the Shell 2nd Gig” a vu le jour en 2003 (et 2005 pour 2nd gig). Le film de 90 minutes s’inscrit dans la continuité de la série en prolongeant son intrigue avec un scénario inédit.

    Solid State Society prend place deux ans après l’intrigue des 11 individuels. Le major Motoko Kusanagi a démissionné de la Section 9, une unité d’élite anti-terroriste spécialisée dans le cyber crime. Elle est travaille désormais pour son compte. Togusa, le seul élément quasi entièrement humain de l’unité, a pris en charge les opérations. La Section 9 est confrontée à un hacker dénommé le « marionnettiste ». Mais les chemins divergents de Kusanagi et de la Section 9 vont bientôt se recroiser à l’occasion de cette enquête.

    Voir la bande annonce (jp) : Cliquez ici

  • Gopher Broke un court métrage du studio Blur

    Gopher Broke un court métrage du studio Blur

    Pour bien préparer la fin de semaine, voilà un court métrage du studio Blur. Ce studio californien est surtout célèbre outre-atlantique pour avoir signer les spots TV de la NFL en 2006 ou le “faux” teaser 3D des Simpsons the Movie. On va sûrement encore entendre parler d’eux en France cette année vu que leur court métrage “A Gentlemen’s Duel” fait parti de la sélection 2007 du Festival d’Annecy. Mais pour l’instant, voilà Gopher Broker, court métrage d’animation 3D réalisé en 2006.

    Gopher Broke

  • Appleseed Ex Machina : une date, un site et un nouveau trailer

    Du nouveau concernant Appleseed Ex Machina. Le site officiel vient juste d’être lancé et il annonce une sortie dans les cinémas japonais pour le 20 octobre 2007. Il se fend pour la peine d’une nouvelle (mais courte) bande annonce.

    Pour rappel, le manga “Appleseed” de Masume Shirow se voit adapté sous forme d’une trilogie baptisée “Appleseed Saga”. L’éditeur Kaze avait assuré la sortie du premier film, Appleseed CG dans les salles françaises, mais il n’y a pas d’information pour le moment concernant la sortie de sa suite.

    La deuxième bande annonce de Appleseed Ex Machina

    Source : Twitch

  • Persepolis au Festival de Cannes

    Persepolis est un film d’animation adapté de la BD éponyme de Marjane Satrapi. A travers la vie de son héroïne, c’est l’histoire de l’Iran qui défile, de la révolution contre le Chah au régime des Ayatollah en passant par la guerre Iran / Irak.

    Persepolis a été projeté mercredi 23 au Festival de Cannes dans le cadre de la sélection officielle. Sortie dans les salles françaises pour le 27 juin.

    Affiche de Persepolis

    Scénario :
    “Téhéran 1978 : Marjane, huit ans, songe à l’avenir et se rêve en prophète sauvant le monde. Choyée par des parents modernes et cultivés, particulièrement liée à sa grand-mère, elle suit avec exaltation les évènements qui vont mener à la révolution et provoquer la chute du régime du Chah.

    Avec l’instauration de la République islamique débute le temps des “commissaires de la révolution” qui contrôlent tenues et comportements. Marjane qui doit porter le voile, se rêve désormais en révolutionnaire.
    Bientôt, la guerre contre l’Irak entraîne bombardements, privations, et disparitions de proches. La répression intérieure devient chaque jour plus sévère.

    Dans un contexte de plus en plus pénible, sa langue bien pendue et ses positions rebelles deviennent problématiques. Ses parents décident alors de l’envoyer en Autriche pour la protéger.
    A Vienne, Marjane vit à quatorze ans sa deuxième révolution : l’adolescence, la liberté, les vertiges de l’amour mais aussi l’exil, la solitude et la différence.”

    La bande annonce de Persepolis

    Source : Allocine