Category: Manga / BD

  • Un meurtre à Bruxelles inspiré du manga Death Note ?

    Un meurtre à Bruxelles inspiré du manga Death Note ?

    Voilà une histoire bien singulière révélée par le Figaro. Des restes humains ont été retrouvé au parc Duden à Forest. A coté des morceaux de corps, deux messages signés “Watashi wa Kira dess” littéralement “Je suis Kira”.

    Kira est le héros du manga à succès Death Note. Dans ce manga, Light Yagami trouve un livre, le Death Note, qui a le pouvoir de tuer la personne dont on écrit le nom. Yagami se prend alors pour un dieu de la mort, punissant les criminels (en tout cas, à ses yeux…)
    Rapidement, les médias le surnomme Kira (interprétation de Killer ) et un jeu du chat et de la souris s’engage avec la police.

    Le manga est signé Takeshi Obata (dessins) et Tsugumi Ōba (scénario). L’histoire s’étale sur 12 tomes. Elle a été adaptée en anime (38 épisodes) et en film live. Depuis 2004, Death Note connait un énorme succès tout support confondu. L’europe n’est pas en reste avec l’édition du manga chez Dargaud (et un bon nombre de discussion autour de la série animée sur Internet)

    Death Note

    Drôle d’histoire donc que ces morceaux de corps humains avec ce message. Le Figaro soumet l’hypothèse d’une blague d’étudiant en médecine (ça serait bien le genre en effet…) mais on ne peut pas exclure que la réalité soit plus sombre.

    La police a passé un appel à témoin avec un numéro à appeler ( 02/559.80.00 ) pour “toute personne ayant vu une ou des personnes avec un comportement bizarre (coffre de voiture, sacs…) vendredi (28/09 ndlr) entre 12 h 30 et 17 h “.

    Bon hé bien, personnellement, j’espère que c’est une blague de bizut en medécine… (pour info, j’habite à Bruxelles +_+ )

    Sources: Figaro et DHnet

  • Hipira de Katsuhiro Otomo va être édité en France

    Hipira de Katsuhiro Otomo va être édité en France

    Hipira le petit vampire

    J’avais ouvert ce blog en parlant de la sortie anglaise d’un one shot de Otomo, Hipira le petit vampire. Deux ans après, voilà que Casterman annonce la sortie en France de ce manga pour le courant du mois d’octobre.

    Histoire:
    Dans la ville vampire de Saruta, le soleil ne se lève jamais et tous les enfants vampires adorent rester debout jusqu’à tard dans la journée. L’un d’entre eux, Hipira-kun, a pour meilleur amie une fée nommé Animus. Tout deux forment un duo inséparable multipliant les aventures les plus extraordinaires. Au cours de l’une d’entre elles, ils vont découvrir “la lumière”…

    Katsuhiro Otomo (Akira, Steamboy, Memories…) a signé le scénario de ce “conte” et c’est Shinji Kimura (le film “Amer Beton”) qui s’est chargé des illustrations. Hipira compte un tome de 48 pages et sera édité dans la collection jeunesse de Casterman.

    Source : Manga News

  • Abara de Tsutomu Nihei est disponible en France

    La couverture du tome 1 d'Abara

    Glénat vient d’éditer le premier tome d’Abara, le dernier manga de Tsutomu Nihei. Et c’est une petite surprise tant l’auteur de Blame! semble avoir du mal à rebondir après l’énorme succès de ce manga. On citera l’échec de “Digimortal” ou encore “Biomega” qui semble avoir subi le même sort. Il faut dire que l’excellente maitrise graphique de Nihei ne trouve pas toujours échos dans la tenue scénaristique de ses mangas. Du coup, pas mal de lecteurs sont encore choqués de la fin baclée du non moins excellent manga Blame! et comme ses nouvelles productions tournent autour du même univers, on peut y voir là une des raisons de ces échecs. En tout cas, Abara ne choquera pas ses fans car on retrouve tous l’univers de l’auteur : humanité perdue, futur décharné où les machines règnent, technostructure abyssale appuyant le sentiment de solitude et de perte. C’est sur, c’est du Nihei.

    L’histoire quant à elle tourne autour des Shiro Gauna qui “sont des créatures mutantes métamorphes qui sèment la terreur dans une cité futuriste. Partant de leur colonne vertébrale, une armure faite d’ossements indestructibles enveloppe le corps de leur propriétaire et se déploie dans toutes les directions, attaquant toutes formes de vie à proximité. Quelle est l’origine de cette monstruosité ? Une femme et un homme que tout sépare vont tenter de percer ce secret”

    Des visuels du tome 1 d'Abara
    Des visuels du tome 1 d’Abara

    Enfin, l’autre très bonne nouvelle, c’est que Abara se limite à 2 tomes (j’adore les séries courtes !). Le tome 2 est d’ores et déjà prévu pour le 5 juin prochain.

    Comptez 6.50€ le tome.

  • 300 : L’adaptation graphique de la bataille des Thermopyles

    300 : L’adaptation graphique de la bataille des Thermopyles

    Léonidas dans le film 300

    Encore un peu d’actualité cinéma avec « 300 ». En 480 avant Jésus Christ, le grand empire perse est décidé de mettre un terme à l’expansion économique et politique de la Grèce. Devant le danger, les cités s’unissent. Le peuple guerrier de Sparte a alors la lourde tache de défendre l’entrée de la Grèce aux perses. L’invasion ayant lieu durant la plus importante fête religieuse pour Sparte, le roi Léonidas ne peut mobiliser que sa garde personnelle. Défendant les Thermopyles pendant trois jours et trois nuits, 300 spartiates stoppent une armée de plus d’un million d’Hommes.

    Les immortels, la garde perse de Xerxès
    Les immortels, la garde perse de Xerxès

    Le décor est planté, « 300 » ne fera ni dans la dentelle ni dans le happy end mielleux, c’est de la bataille virile et sanglante qu’on aura. Et heureusement ! Le film est l’adaptation du comic éponyme de Frank Miller (Sin City, Daredevil, Batman…) et de Lynn Varley (coloration). Il fait l’impasse sur le contexte historique (Hérodote n’était pas la source la plus fiable) pour se focaliser sur la « légende » des 300 spartiates menés par Léonidas qui mirent en déroute les troupes de Xerxès, massacrant sa garde personnelle, « les immortels », et humiliant définitivement le grand empire perse. Bref, on n’est pas là pour une leçon d’histoire (il faut insister sur ce point) mais pour prendre sa dose de combat. Simple, primaire et efficace.

    300, le comic

    Le comic de Miller, sorti en 1998, a été remarquable dans sa démarche de donner vie à une période historique, sinon désuète, quasi abstraite pour la plupart. L’opposition de l’austérité militaire des troupes spartiates à la richesse ostentatoire des perses fait échos à la poignée d’Hommes combattant une armée gigantesque. Miller a eu l’intelligence de ne pas trop pousser l’analyse historique pour ne pas s’embourber dans les détails (les chiffres des troupes perses erronés, l’enjeu économique de la guerre, le régime militaire nauséabond de Sparte). Un comic à lecture agréable et efficace mais pas pour autant inoubliable.

    Le comic 300
    300 est adapté du comic du même nom

    Un extrait du comic 300 de Frank Miller
    La jeunesse de Léonidas : “300” est disponible en français aux éditions Rackham

    300: Le film

    Et sur ce point, il semble en être autrement du film. 300, du réalisateur Zack Snyder (“Dawn of the Dead”), affiche un parti pris graphique saisissant, même s’il limite les risques en proposant une adaptation très fidèle du comic. En effet, à l’instar de Sin City, le film réutilisera une bonne partie de l’univers graphique du dessinateur, parfois à la planche près.

    des visuels de 300
    Des visuels du film

    Pour autant, les extraits vidéos sont frappants. La majeure partie du film a été tournée en studio et c’est un véritable travail artistique qui a été accompli en post production. Que ce soit sur le grain de l’image, sur les costumes ou la mise en scène, on peut parler de véritable choc graphique. Comme le comic, le film se limite à l’essentiel : raconter une bataille, sans fioriture scénaristique mais en garantissant un vrai spectacle visuel. Hollywood aurait-il compris ses erreurs sur Troie et Alexandre ?

    Réponse avec la sortie française du film, le 21 mars prochain.

    Voir la bande annonce

    Source: Le site officiel [fr]

  • Festiblog BD 2006 : Bilan du week end

    Je m’excuse par avance pour le retard de la newsletter et du calendrier du mois, j’étais ce week-end en vadrouille dans la capitale à l’occasion de l’édition 2006 du Festival Blog BD.

    Le concept est de rassembler sur deux jours les principaux dessinateurs de blog BD en France afin de les “confronter” à leur public dans des séances de dédicaces. La deuxième édition s’est déroulée du vendredi 29 septembre au dimanche 1er octobre à Bercy Village.

    En ouverture des festivités, une soirée était organisée dans le bar Truskel. Beucoup, beaucoup, BEAUCOUP de personnes se sont pressées à cette fête. Les bloggeurs “stars” bénéficiaient encore de leur aura d’anonymat et pouvaient picoler sans être dérangés par des fans “j’adore c’qu’vous faites“. Plus drôle, des loosers / bloggeurs cherchant gloire et liens retours voguaient de table en table exhibant sourire éclatant, petit mickey griffonné au coin d’un carnet, url à rallonge et…. désintérêt de votre personne quand ils se rendaient compte que vous n’étiez ni Boulet, ni un manager de Casterman…

    Enfin, je ne me plains pas, avoir des filles à votre table qui vous agressent pour discuter avec vous, j’ai quand même connu pire situation !

    Passée la soirée Happy Few, les choses sérieuses ont commencé samedi. Accompagné de Salagir, nous étions motivés par le festival pour voir les auteurs et non pas pour leur demander des dédicaces (vu que leurs blogs respectifs débordent d’ores et déjà d’illustrations). Autant le dire tout de suite, pour nous, le festival fut finalement moins intéressant que prévu.

    vive les pubs
    Les fans étaient au rendez-vous pour la deuxième édition du Festiblog

    Organisé par la librairie Album, le “Festival” ne proposait QUE des séances de dédicaces, du coup, le terme de festival me semble un peu “exagéré” par rapport à l’événement. Les stands de stars (Maliki, Monsieur Le Chien, Boulet…) étaient dans la proximité immédiate de la librairie (pour susciter des pulsions d’achats ?), les partenaires Société Générale et MSN Blogs omniprésents, et l’accueil planqué dans la librairie n’était pas très facile à trouver… Bref, l’organisation ne peut pas vraiment être critiquée vu qu’elle ne s’adressait en aucun cas aux visiteurs !

    Pour les badauds comme nous, à part reluquer les bibines des auteurs et leurs coups de crayon, on avait vite fait le tour… ce qui nous as convaincu, pauvres expatriés en Belgique, de profiter de la capitale pour aller voir au cinéma A Scanner Darkly. Note aux organisateurs, c’est bien de surfer sur la vague des Blog BD mais s’il-vous-plait, organisez un vrai festival pour 2007 si vous voulez donner de l’échos à cette opération (En s’inspirant du festival Delcourt par exemple ?)

    Néanmoins, je ne ferais pas mon grincheux pour autant, car les invités étaient vraiment à la hauteur et les surprises au rendez-vous (je casse le mythe, Maliki est UN HOMME ! Oui, ça fait un choc…). Je remercie tout particulièrement Monsieur Le Chien qui a effectué un véritable marathon de dédicaces dans le parc (puis dans le Starbuck après la pluie) et la discussion que nous avons pu avoir avec lui donnait tout son l’intérêt à l’événement : Voir l’auteur, discuter de ce qu’il l’avait touché, énervé, amusé dans son expérience de blog BD, sa suite et tout simplement… le remercier pour son travail.

    Boulet et Laurel
    Laurel et Boulet

    Bref, à voir si l’édition 2007 saura s’étoffer en animation afin de drainer un autre public que les simples fans déjà acquis… (et par pitié, soignez votre blog, c’est une honte d’avoir un tel torchon numérique pour un festival de blog ! L’incompatibilité avec firefox est délirante !)

    M’enfin, je ne vais pas pleurer, j’ai même eu droit à une dédicace perso par Salagir ^^”

    Kawai Kills

    Source:Festiblog 2006

  • Quand Napoléon rencontre Ken

    Napoléon, ça rigole pas
    Non non, je n’ai pas complètement craqué car je vais vous parler du manga «Napoléon » de Tetsuya Hasegawa.

    Ce manga « historique » est édité chez Kami depuis juillet (deux tomes pour l’instant disponible) et le moins que l’on puisse dire, c’est que la couverture attire le regard. Couleurs criardes et visages de brutes épaisses à la Hokuto No Ken estampillé d’un « Napoléon » rougeoyant. Même si le style faire obligatoirement penser à Tetsuo Hara, il n’y a absolument aucun prussien ou anglais qui explose avec un Bonaparte qui lâche un « les temps comme les œufs sont durs et la Révolution Française n’a pas de limite… »

     
    Presque décevant…

    Le premier tome nous amène directement au cœur de l’action d’Austerlitz, la première victoire décisive de Napoléon qui marqua le début de son expansionnisme militaire (et première bataille d’envergure pour la Grande Armée au passage). Cette introduction guerrière laisse place par la suite à une histoire plus classique, des débuts de Bonaparte à l’académie militaire à la révolution française, de son évolution au sein de l’échiquier politique alors en pleine ébullition et des batailles incessantes en France et en Europe.

    Le manga flirte avec le « docu-fiction » (sic). Le fond historique est plutôt bien respecté, l’auteur poussant même le vice à reproduire les traits de visages des principaux personnages historiques. Mais Hasegawa met une bonne couche de romance avec des personnages fictifs et s’offre quelques largesses avec l’Histoire.

    Personnellement, j’ai bien apprécié les deux premiers tomes. Voir un Napoléon armoire à glace, un Saint Just ou un Robespierre ultra « hype » avec leurs gros muscles et leurs lunettes de soleil, c’est surprenant et ça contribue en grande partie au charme du manga. Le ton au fil des pages est assez proche du style exagéré du dessin : les russes vivent avec les ours et sont torse nu sous la neige, les soldats français se sacrifient en masse pour sauver Napoléon lors d’un attentat, Sade est un sociopathe et Saint Just est … décidément trop cool !

    Pour autant, on révise quand même un peu son histoire et on (re)découvre même des personnages illustres (Pascal Paoli est assez important dans le manga, à juste titre quand on regarde son CV et pourtant, il me semble passablement inconnu en France !).

     
    Les couvertures

    La couverture du tome 1
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    La couverture du tome 2
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    Néanmoins, passé la surprise du « ho lol, ça ressemble à Ken le Survivant », l’intérêt s’estompe un peu, malgré une scénarisation agréable. On reste accroché au manga pour dérouler la vision du mangaka japonais de l’histoire française et pour voir son interprétation à la Tetsuo Hara de nos figures nationales. Du coup, je doute que le niveau de relecture soit très important.

    Des visuels

    Imposant le monsieur
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    On savait déconner à l'époque
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    Davout, il est cooool lui aussi
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    Pour continuer dans les critiques, l’impression du manga n’est pas d’une qualité extraordinaire (on alterne des passages « normaux » avec des passages très foncés avec des contrastes dégueulasse et sur une page, le découpage rogne légèrement les bulles… c’est malheureusement un peu trop courant et ça saoule quand on lâche près de 7€ pour ça, à croire qu’en deçà de 15€ le tome, on doive s’en contenter…)

    Bref, de mon point de vue, Napoléon est davantage un excellent manga à lire à la Fnac ou à emprunter/offrir à un pote qu’un manga à lire et relire au coin du feu…

    4 tomes ont été édités au Japon (toujours en cours de parution) et 2 tomes sont disponibles aux éditions Kami.

    Saint Just, vraiment trop cool
    Saint Just… la cool attitude à 100%

    Sources:
    Le site de l'éditeur Kami [fr]
    Un blog japonais d'un fan de Napoléon [jp]
    Un autre blog japonais d'un fan de Davout [jp]

  • Le calendrier du mois d’août

    Le calendrier du mois d’août

    Pas de prise de tête pour le mois d’août et bonnes vacances à tous ceux qui en ont.

  • Road trip au pays du mangasse

    Road trip au pays du mangasse

    Haha, enfin du dogfood à se mettre sous la dent.

    Et c’est grâce à la prose superbe de néo Libération (exit Serge July) que je vous parle d’un article assez ridicule mais qui n’en reste pas moins drôle. (Au passage, extension d’un commentaire de chez Matt’)

    L’article en question relate donc la fugue de deux adolescentes de 16 ans, Lorie et Jennifer (si si, c’est pas une blague) parties en train via l’Europe et la Russie, direction : Le pays du manga !

    L’article, émouvant de niaiseries et de préjugés nous croque deux gamines fans de Naruto, One piece (par içi la soupe populaire !) qui rêvaient d’aventures et de mangasses (sic). Comprenez bien ma bonne dame, tout est mieux là bas « pour nous, Tokyo, c’était en fait un Paris mais avec plein de Japonais, y sont plus beaux ». Que voulez-vous répondre à deux filles qui vous disent ça en vous regardant droit dans les yeux ?

    Passons sur l’histoire de la balade des deux fugueuses (pour les sensibles, je précise qu’il n’y a pas eu de finish à la Clamp, tout le monde est rentré vivant chez soi) pour nous attarder sur le traitement journalistique de l’évènement.

    L’article mixe pèle mêle le « nu métal », le manga, MSN, les blogs de djeunz et la niaiserie des gamines pour nous sortir un portrait de la finesse d’une tôle d’un panzer. Le discours tenu par les deux filles n’est pas très neuf, j’ai souvent constaté sur des forums de fan des « ralentis des synapses » pour qui manga = cool donc Japon / japonais / Jpop / Iro Hito et le modèle social nippon = cool (forcément). Le délire est parfois poussé un peu loin avec des trips genre : « je veux vivre au Japon », « me marier avec une japonaise » , « manger des ramens » and so on…

    Bref, j’ai depuis longtemps abandonné ma lutte contre ces idiots du village qui tirent des conclusions générales d’aspects particuliers (je suis un défenseur du holisme, désolé) mais je trouve que Libé se fait quand même bien plaisir avec les raccourcis faciles.

    Je sens que les fans de manga et d’anime vont encore passer longtemps pour des dégénérés n’ayant pas fini leur croissance mentale :
    – « Quoi ? Tu regardes encore des manga ? C’est pour les gosses ça ! »
    – « C’est pas un manga, C’EST UN ANIME !!! A-NI-ME !! CA BOUGE, OK ?!!! LES MANGAS NE BOUGENT PAS, BORDEL !! »


    ANIME ! ON DIT ANIME !!!

    Pétage de durite…

    Source : Libération.com

  • Magnum s’expose sur Magnum in Motion

    Magnum s’expose sur Magnum in Motion

    S’il est une légende dans l’univers des reporters photos, c’est bien l’Agence Magnum. Cette « coopérative photographique » a vue le jour en 1947 de par l’impulsion de Robert Capa, David Seymour, Henri Cartier-Bresson et George Rodger. L’idée était de permettre aux photographes et journalistes de conserver les droits d’auteurs sur leurs photos. Cette liberté nouvelle a attiré les plus talentueux photographes du monde et a rapidement hissé l’Agence Magnum au rang d’institution.

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    Si je me permets de disserter sur l’Agence Magnum, c’est que cette dernière a lancé, voilà un mois, le site Magnum in Motion. Le principe est d’offrir un véritable espace d’expression aux œuvres de ses photographes et de ne plus les limiter à la simple vitrine du site officiel de l’Agence.

    Magnum in Motion présente des « essais interactifs » regroupant sur un thème donné des dizaines de photos, de la musique, de la vidéo et les commentaires du photographe. Le résultat est tout simplement extraordinaire. J’ai rarement vu utilisation plus intelligente des outils multimédias actuellement disponibles. Aux travers de ses commentaires, le photographe installe un contexte, une époque et une ambiance qui vous livre toute la puissance des clichés. Les photos s’en trouvent complètement transcendées et on redécouvre notre histoire contemporaine sous l’éclairage des instantanés.

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    Personnellement, je ne peux que vous inviter chaudement à plonger dans ce délice photographique croquant notre siècle dans ce qu’il a de beau, de triste et d’affreux, du Japon à Cuba en passant par la mort de JFK, une vraie leçon d’histoire magistrale.

    Si vous ne deviez en voir qu’un seul, je vous recommanderais « Chernobyl Legacy » de Paul Fusco. Le photographe livre un témoignage d’une force rare (parfois un peu à la limite du larmoyant) mais qui dénonce l’horreur de la catastrophe avec une telle justesse que vous en sortirez forcément ébranlé.

    [tim image=”https://aviscritique.com/wp-content/uploads/2021/02/ee6da-08.jpg” large=”600″]

    Bon, j’arrête les superlatifs et je vous invite à vous donner une bonne claque culture par ici.

    Sources : Magnum in Motion & le site de l’agence Magnum.

    Merci à Killy pour l’info.

    Quelques clichés :

  • Le fond d’écran calendrier de juillet 2006

    Le fond d’écran calendrier de juillet 2006

    Une fois n’est pas coutume, me voilà en retard pour annoncer le début du mois de juillet avec mon wallpaper calendrier.

    Bonnes vacances à tout ceux qui en ont (ordures !!!) et bon mois de juillet en compagnie de Boulet (^_^)

    Le fond d’écran calendrier de juillet 2006

    Hem, maintenant, ma newsletter à la bourre…