Category: Manga / BD

  • Geek’s World

    Geek’s World

    Allez hop ce soir, je me fais un blog BD (ça faisait longtemps, bon ok, c’est un comic strip normalement, mais on s’en fout, j’appèle ça un blog BD parce que c’est à la mode !)

    Et un bon qui plus est : Geek’s World


    GEEK’S WORLD

    Bon, avec un nom comme ça, vous avez sans doute déjà une idée du thème de la BD : Le Geek ! (Vous êtes trop fort pour moi, ami lecteur )

    En partisan de la vulgarisation, découvrons la signification du terme geek :

    Un geek (terme anglais se prononçant [giik] en API) est une personne passionnée, voire obsédée, par un domaine précis. À l’origine, en anglais le terme signifiait « fada », soit une variation argotique de « fou ». D’abord péjoratif ─ son homographe désigne un clown de carnaval ─ il est maintenant revendiqué par certaines personnes.[…] Le type de geek le plus connu constitue celui des computer geeks, « mordus d’ordinateurs » ou « technophiles ». Actuellement, le mot renvoie principalement à cette acception en français […]
    Source : Wikipedia

    L’histoire :
    Geeks World narre donc l’histoire de 4 copains d’école d’ingénieur. Geeks et diplômés, ils ne veulent pas trop bosser et décident donc de créer leur start-up (le classique). Pas de pluie de K€ ni de BM Z3 pour nos héros un peu losers. Les débuts sont même assez difficiles entre la paperasse, le recrutement d’un commercial (et la découverte de ce qu’est un commercial !), ou encore la recherche de locaux pour l’entreprise. Alors qu’ils ne savent même pas ce qu’ils vont vendre, nos héros acceptent de travailler pour le Deus Ex Machina du bien aka Ultimate Goodness qui fait appel à eux pour divers jobs (hacker hotmail, révolutionner le web…). Les prouesses de l’équipe ne tardent pas alors à attirer les foudres de l’organisation secrète pour la domination mondiale…

    Avis:
    L’histoire peut paraître assez farfelue à première vue, mais en fait, c’est vraiment du n’importe quoi, parfois hilarant, souvent drôle mais toujours très agréable. Le coté loufoque est très bien géré, ça ne part pas en l’air sans raison et des gags pas toujours marrant sur le moment reviennent à des moments inattendus pour être vraiment très drôles (je fais référence à la faculté d’Ultimate Goodness de se transformer en la créature rêvée pour tout un chacun)

    L’aspect geek de la BD rassemble pas mal de clichés très croustillants sans pour autant tomber dans le catalogue poussif ni la caricature à gros traits bien épais. Bien sûr, quelques connaissances en informatique et sur le web vous permettront sans aucun doute d’apprécier certains clins d’œil (comme le tee shirt Richard Stallman que DONUT arbore dans la planche 205 : ou encore Tom qui lit le nombre de strip en hexadécimal sur la planche 200 ) mais sans que cela ne constitue un obstacle pour apprécier la BD (ou alors… moi aussi je.. non… NOOOOon!!)
    Salagir (l’auteur) est lui-même ingénieur et maîtrise donc parfaitement le sujet (et aussi la connerie mode des starts up). Cet autodidacte dessine Geek’s World depuis bientôt 3 ans maintenant à raison d’une planche tous les 3 jours (vous en avez donc 314 de retards à l’heure actuelle !). Le rythme régulier des sorties tranche agréablement avec l’instabilité des blog BD champignons en ce moment et c’est vraiment bien d’avoir sa dose de Geek’s World assurée à la fin de la semaine.

    Pour finir, un autre aspect très agréable de la BD est de voir une vrai évolution au fil des planches, autant sur l’aspect graphique que sur les personnages. On ne se retrouve pas avec une succession sans fin de planches déconnectées entre elles. Même si pas mal de gag peuvent être sorti du contexte, le dynamisme de l’intrigue vous accroche aux personnage et on se surprend rapidement à se poser des questions existentielles : la MicroSoft Girl va-t-elle parvenir à se venger ? Le blog BD de Tetris Man va-t-il avoir du succès ? Mike aura-t-il un vrai baiser de Lina ? (Celui de la planche 224 ne compte pas !)

    Bref, une BD faites par un non pro, qui assure un background et des persos accrocheurs depuis plus de 3 ans avec humour et sans prises de têtes, c’est que du bonheur.

    Liens :
    Geek’sWorld en français

  • Pour bien commencer Juin, Le wallpaper calendrier

    Pour bien commencer Juin, Le wallpaper calendrier

    Pour bien commencer ce nouveau mois de juin, rien de vaut une superbe illustration de « Snikt », le Wolverine version Nihei.

    Au passage, si vous cliquez sur l’affichette du calendrier du mois en haut à droite, vous pourrez admirer le javascript que Chu the Sugoi a dégotté et que je me suis empressé de piller (sans pitié).

    Sur ce, bon mois de juin !


    Le fond d’écran calendrier du mois de Juin 2006
  • Calendrier avril 2006

    Calendrier avril 2006

    A la bourre et bourré, j’ai connu mieux pour un début avril.

    M’enfin, je vous fais grâce des gags nazes du premier du mois d’avril ainsi que des maximes lourdingues se finissant par “fil”. Veinards va !


    Calendrier Avril 2006
  • Nanaca † Crash: éclate le beau gosse

    Nanaca † Crash: éclate le beau gosse

    Le dimanche a une forme quasi sacré: il faut faire des trucs inutiles ou stupides voire, inutiles ET stupides.

    Par exemple, passer plus d’une heure sur Nanaca Crash en est l’illustration la plus parfaite !

    Le principe est le même que sur le célèbre jeu du pingouin mais en le rendant amplement plus fun.

    Nanaca Crash est un petit jeu délirant en flash adapté du jeux érotique japonais Cross Channel. Les personnages principaux se retrouvent dans ce petit jeu qui consiste à éclater la tronche du beau gosse de service à coup de vélo pour l’envoyer rebondir le plus loin et longtemps possible.

    Le joueur a des « jokers » qui permettent de relancer le beau gosse et la présence de combo multiples rend le jeu vraiment très fun.

    Bref, parfait pour glander peinard le dimanche.

    Le lien du jeu: Nanaca † Crash

    Record perso: 3469,67m


    Bicyclette punch !

    Ca c’est du combo ma petite dame !
  • Dogs, la suite

    Dogs, la suite

    Haaa, Dogs. Ce manga de Miwa Shirow ne devait être à la base qu’un simple one shot (comprendre dans ce jargon châtié « un seul tome »).

    Mais le bougre y avait mit les formes. Dessins au poil, mise en scène démente et goût prononcé pour le détail ultra léché. Le tout au service d’une histoire de tueurs professionnels renégats donnait alors à Dogs une saveur incroyablement jouissive (cf. mon sujet à ce propos).

    Ô surprise de voir que la suite a commencé à être publié dans Ultra Jump en 2005. Je trépigne, j’exulte et je me rue sur les tomes en questions.

    Et là, je me suis dit: « mais qu’est-ce que cette merde ? ». Excusez ma vulgarité, mais les mots sont à la hauteur de la déception. Les premiers chapitres du tome 2 sont brouillons, l’histoire est molle, la réalisation plate et le dessin baveux (fort quand même d’aligner autant de défauts !).

    Bref, tous les éléments qui faisaient la force de Dogs canal historique sont tout simplement passés à la trappe pour nous servir une soupe passe partout façon boulot alimentaire de mangaka sans le sou.

    J’entends déjà les fans qui vont hurler « nannnnn mais attends, il a mis 2 ans à faire le premier tome de Dogs ! »

    Certes, mais ça n’excuse pas la réalisation soporifique et l’histoire bouche trou. Surtout que quitte à faire une suite après la claque qu’est Dogs, autant assurer un minimum. Mais à priori non… Bref, pour une déception, celle-là atteint 12 sur l’échelle de la déprime.


    C’est ce que je me suis dit en lisant ce tome 2
  • Mother Sarah

    Mother Sarah

    Nombre de tome: 10 (en cours de parution)
    Dessins: Takumi NAGAYASU
    Scénario: Katsuhiro OTOMO

    Histoire :
    Au XXIe siècle, un conflit nucléaire ayant contaminé une partie de la planète, les habitants de la Terre en sont réduits à se réfugier dans les stations orbitales qui gravitent autour d’elle. Par ailleurs, une “bombe propre” est utilisée pour modifier son axe de façon à recouvrir la partie contaminée par la calotte glacière, une opération qui doit mettre deux ans à se réaliser. Mais une attaque terroriste oblige les colons à revenir en catastrophe sur la terre blessée. Dans la confusion créée par cette action, une mère, Sarah, voit son mari tué et se retrouve séparée de ses deux enfants, Harato et Tsurumi. Dans cette nouvelle donne, deux factions politiques rivales, Epoque et Mother Earth, s’opposent dans une guerre sans merci générant une société où la dictature militaire est le seul modèle politique de référence. (Source: Amazon.fr).

    Avis :
    Je n’ai (hélas) pas pu lire ce manga (d’où l’histoire pompée depuis Amazon (^_^). On retrouve Otomo au scénario sur son thème chéri à savoir “le futur apocalyptique où l’humanité est bien dans la mouise” avec un obscur Takumi NAGAYASU aux dessins. Le pauvre bougre ne travaille d’ailleurs que sur cette série depuis près 10 ans. En effet, c’est au cours d’un voyage en 1986 avec Otomo que l’histoire de Mother Sarah a pris forme. Après des rumeurs d’arrêt de la série (le volume 9 est sorti en 1999 !), l’éditeur français Delcourt vient de mettre fièrement en vente le tome 10, le 23 novembre dernier, et annonce le tome 11 pour février 2006. Bref, que les fans se rassurent, ils ne resteront pas le bec dans l’eau avec leur tomes précédents. Mother Sarah m’a l’air très intéressant, même si Otomo n’est pas toujours très inspiré quand il travaille qu’en tant que scénariste (désolé mais je n’ai toujours pas digéré Métropolis) et que le dessin de NAGAYASU m’a l’air un peu trop conventionnel (malgré des couvertures assez sublimes). Si des lecteurs de Mother Sarah se perdent par ici, leurs commentaires sont la bienvenue !

    Le tome 10 est vendu 17 € pour 264. Le prix des volumes varie de 11 à 17 € selon le nombre de pages des tomes (de 150 à 264 pages selon les tomes).

  • Devenez jury pour le festival d’Angoulême

    Devenez jury pour le festival d’Angoulême

    C’est le journal l’Express qui organise un concours pour faire partie du jury du Prix public 2006 au 33ème Festival de la BD d’Angoulême (excusez du peu!!).

    Pour participez, il suffit d’aller sur cette page et de taper un message en expliquant sa motivation à être jury et sa passion pour la BD. Ensuite, les “élus” recevront dès décembre les bandes dessinées en lice pour le prix public 2006 et le finish se fera à Paris, tout frais payés, pour les délibérations.

    Le concours se termine aujourd’hui donc à vos plumes pour exprimer votre amour du dessin !

  • Robot vol.1 retardé à janvier 2006

    Robot vol.1 retardé à janvier 2006

    Alors que l’on attendait pour le 26 octobre dernier la sortie du volume 1 de l’oeuvre collective Robot regroupant des dessinateurs aussi talentueux que Range Murata ou Yoshitoshi Abe , il semble que ce soit repoussé à janvier 2006.

    Un des lecteurs du blog a contacté les Editions Carabas (qui détienne Kami, l’éditeur de Robot) qui lui ont confirmé que la sortie était repoussée (si tout va bien) à janvier 2006.

    Ce retard est bien triste, surtout que la majorité des sites de vente en ligne proposet toujours Robot à la vente comme si de rien n’était!! (dixit la Fnac par exemple)

    Bref, ils ont intérêt à accoucher une version impeccable en janvier!!!!

    Merci à Robert pour les infos!

  • Tonkam est racheté par Delcourt

    Tonkam est racheté par Delcourt

    Le secteur du manga se concentre, preuve que le boom commence à se tasser et que seul les plus solides éditeurs pourront continuer à exister.

    Dans cette optique, les Editions Delcourt ont annoncé une prise de participation majoritaire de l’éditeur Tonkam.
    Delcourt est un éditeur généraliste. Il est présent dans le manga à travers son label Akata qui aligne des séries comme Beck, Nana ou encore Fruits Basket. De son coté, Tonkam est spécialisé dans le manga et édite des séries comme Vagabon ou Gantz.

    Aucun impact sur leurs publications respectives n’est pour l’instant annoncé.

  • La fin de Shônen Collection

    C’est la fin du magazine de pré publication français Shônen Collection.

    Comme en témoigne le communiqué sur le site de l’éditeur Pika: « Nous avons décidé d’un commun accord avec notre partenaire Kodansha de ne pas continuer sa publication. Les raisons de l’arrêt d’un magazine sont toujours les mêmes : des ventes trop faibles qui ne justifient plus le temps, ni l’énergie, sans parler de l’argent dépensé à sa réalisation ».[…]

    A croire qu’il n’y a vraiment aucun moyen d’imposer cette culture de la pré publication en France (les vieux de la vieille se rappeleront avec émotion du magazine « Kameha » imprimé sur du papier recyclé et qui a survécu assez longtemps dans les années 90).

    Le dernier numéro de Shônen Collection est prévu pour le 22 novembre prochain.