
Alors là, c’est du lourd, du gros comme on dit,
Resident Evil Extinction est le troisième et dernier (ouf !) opus de l’adaptation cinéma du jeu vidéo culte Resident Evil.
On se pose un moment sur l’histoire du film:
« Le virus expérimental mis au point par la toute-puissante Umbrella Corporation a détruit l’humanité (Rien que ça ?), transformant la population du monde en zombies (ok, jusqu’ici, on suit). Fuyant les villes, Carlos, L.J., Claire, K-Mart, Nurse Betty (les Nsync ?!) et quelques survivants ont pris la route dans un convoi armé, espérant retrouver d’autres humains non infectés et gagner l’Alaska (Non, Homer, déménager sous la mer n’arrangera pas tous tes problèmes…), leur dernier espoir d’une terre préservée.

Ils sont accompagnés dans l’ombre par Alice, une jeune femme sur laquelle Umbrella a mené autrefois de terribles expériences biogéniques qui, en modifiant son ADN, lui ont apporté des capacités surhumaines (ils auraient pu la rendre folle ou moche, mais eux, ils savent déconner et l’ont rendu quasi invincible, sympa les mecs).
Depuis le laboratoire d’Umbrella, le Dr. Isaacs les surveille (oui, il n’a plus que ça à faire vu que c’est la fin du monde). Il est prêt à tout pour retrouver celle qui représente l’accomplissement ultime des recherches de la firme, la seule personne qui rende possible la mise au point d’un remède : Alice.»
Ok, vous êtes toujours là ? Le scénario de Paul Anderson est sans aucun doute le pitch le plus mou de l’année. On aurait pu faire des dizaines de scénario sur Resident Evil, mais non, faire un Mad Max sauce Zombie, c’est tellement plus hype.
Maintenant, le trailer :
Vidéo Resident Evil Extinction
Scotché ? Normal… Donc, maintenant on mixe les deux et on bouche les trous :
De la chair à canon se radinent dans un Las Vegas en ruine gavé de zombies pour trouver des survivants (genre, t’as que ça à faire quand c’est la fin du monde) pour aller en Alaska (influence Simpsons The Movie ? ) Bien entendu, ils sont bloqués dans le désert avec de vils zombies et des méchants soldats de Umbrella Corporation, Alice alias Milla Jovovich fait des salto, castagne à tout va et prend la pose sur un nuage de napalm, mais seulement pour la déconne. Mais dans l’ombre, la gamine au pouvoir psy bosse avec les méchants pour la capturer (et faire un vaccin, juré !)
Après un Resident Evil décevant, un Resident Evil Apocalypse risible, on a droit à la farce Extinction ? La coupure scénaristique avec le délire sur la fin du monde fait grincer les dents et on cherche le lien logique avec les deux premiers films. Parce que c’est le dernier volet de la trilogie, on est obligé de partir dans la surenchère et de détruire la Terre ?
Il ne faut pas perdre de vue que le jeu vidéo Resident Evil, c’est un grand hommage aux films d’horreur du genre où les zombies vous guettent, où on prend peur de sa propre ombre. Bref, loin du délire apocalyptique du film.
Alors que le jeu vidéo a bien négocié son évolution avec un Resident Evil 4 totalement jouissif, on peut se demander si Capcom a bien joué de vendre la licence pour trois films. Avec un tel résultat, ça leur fait quand même une bien mauvaise pub…
Pour les inconscient qui ne lisent pas Kraken ou les fans intégristes, le film est dans les salles depuis le 3 octobre. La réalisation a été bouclée par Russell Mulcahy ( Highlander le retour.. Ouiiii !!! C’était lui !!) sur un scénario de Paul Andersen (Mortal Kombat, Resident Evil, Alien vs Predator… hé bien…)
Dans les rôles principaux, on retrouve Milla Jovovich (Alice Prospero), Ali Larter (Claire Redfield), Sienna Guillory (Jill Valentine) et Jason O’Mara (Albert Wesker)
Sur ce, je retourne jouer à Code Veronica sur ma DC…

Vous sentez ce sentiment de peur transpirer de son visage ? Non ? Ha bon…
Merci à Nyams pour les infos sur le film 😉
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