[tim image=”https://aviscritique.com/wp-content/uploads/2021/02/3c6ed-didier_barco.jpg” large=”300″ align=”right”]Monsieur le chien peut être fier, Didier Barcco vient de voir le 26 juin la sortie de son tome 2. Intitulé Shotgun et confiserie, il raconte les aventures de Didier Barcco, légende vivante de la vente et héros du service commercial.
Ce vendeur de l’extrême aura fort à faire dans cette nouvelle aventure. Alors que dans le premier opus, Barcco devait sauver une entreprise de meuble, ce coup-ci c’est la fabrique de bonbons “Pirate” qui va avoir besoin de ses conseils de redresseur de vente et de productivité. Mais toujours avec le style “Didier Barcco”.
Dans la catégorie “On n’est jamais mieux servi que par soi même”, Ubisoft a annoncé son entrée sur le marché de l’édition de bande dessinée avec une licence de choix : Assassin’s Creed.
La maison d’édition répond au doux nom de “Les Deux Royaumes” et sortira le premier tome le 26 novembre 2009 en France, Belgique, Suisse, Québec et Luxembourg. Sous titré “Desmond”, ce premier tome racontera l’histoire… de Desmond Miles et comment notre gentil barman se fait kidnapper par des Templiers afin de subir des expériences dans “L’Animus”, une machine à “remonter le code génétique”. Entrant dans la peau de ses ancêtres assassins, Altaïr au temps des croisades et Ezio dans la Venise de la Renaissance, Desmond devra remonter jusqu’au terrible secret que convoite les Templiers.
Si vous êtes un tant soit peu fan d’Assassin’s Creed, vous aurez remarqué que la BD va donc englober les deux opus du jeu vidéo et même prolonger l’aventure au delà, avec la fuite de Desmond et la rencontre d’un certain «Patient 16». Derrière cette BD, on retrouve Djillali Defali au dessin et Corbeyran au scénario. Les deux compères ont déjà travaillé ensemble sur la BD Asphodèle.
Pour ce lancement, Ubisoft s’est associé à DDL Diffusion (qui détient notamment Dupuis, Dargaud ou Kana).
Et après ? Ubisoft envisage une sortie de 4 à 5 albums par an et souhaite exploiter sa licence exclusive “Tom Clancy” (Splinter Cell, Ghost Recon, End War, Rainbow Six…) et pourquoi pas, des Lapins Crétins aussi ?
En attendant, Assassin’s Creed 2, après une présentation à l’E3, est toujours attendu pour le 20 novembre 2009 dont voici quelques artworks :
Le tournage de Watchmen suit tranquillement son cours. Le site officiel a dévoilé 4 photos de décors. Pas de quoi sauter au plafond mais il faut avouer que le rendu donne quand même bien envie d’en voir plus.
Who Watches the Watchmen ?
Lire un comic n’est pas toujours innocent
Décors et ambiance pour Watchmen
Bienvenue à Gunga Diner
Le casting du film a été confirmé et sa sortie est toujours prévue pour le 6 mars 2009.
Watchmen se précise un peu plus aujourd’hui. On apprend que le script original, signé Alex Tse, a été confié il y a plusieurs mois à Alex Kurtzman et Roberto Orci, le duo de scénaristes ayant déjà commis Transformers (et qui s’apprêtent à massacrer vulgariser Star Trek)
Le réalisateur Zack Snyder (“Dawn of the Dead”, “300”) aurait encore retouché le scénario après ça pour bien coller à sa vision du comic d’Alan Moore. Bref, on verra bien ce qu’il en sortira (il faut savoir qu’on parle d’une adaptation des Watchmen depuis 2001) on n’est plus à l’abri de rien… même d’un bon film ! 😉
Le rendez-vous est toujours fixé au 6 mars 2009 pour sa sortie en salle.
En attendant, le site officiel dévoile le casting provisoire du film.
Jackie Earle Haley (Little Children) sera Walter Kovacs alias “Rorschach”
Jeffrey Dean Morgan (La série Grey’s Anatomy) sera Edward Blake, alias “Le Comédien”
Patrick Wilson (Little Children) sera Dan Dreiberg, alias “Le Hibou”
Matthew Goode (Match Point) sera Adrian Veidt, alias “Ozymandias”
Billy Crudup (The Good Shepherd) sera Jon Osterman, alias “Dr. Manhattan”
Malin Akerman sera Laurie Juspeczyk alias Le Spectre Soyeux
Heureusement qu’on a Iron Man pour patienter jusque là >_>
Merci à Nyams, mon informateur et expert es comic, pour l’information
La célèbre BD de Jean Van Hamme et Philippe Francq, Largo Winch, va être adaptée en film. La réalisation sera assurée par Jérôme Salle (Anthony Zimmer) et le rôle de Largo sera tenu par Tomer Sisley qui était plutôt habitué aux seconds rôles (Dédales, Truands, Virgil) jusqu’à présent.
Le film suivra la trame de la bande dessinée :
“Nerio Winch est retrouvé noyé. Une mort forcément suspecte quand on sait qu’il s’agit du fondateur et actionnaire majoritaire du tentaculaire groupe W. Le milliardaire n’avait pas de famille. Qui va hériter ? Personne ? C’était sans compter sur le grand secret de Nerio : un fils adopté presque trente ans plus tôt dans un orphelinat bosniaque. Un certain Largo qui, pour l’heure, croupit dans une prison du fin fond de l’Amazonie. Le jeune homme, qui clame son innocence, est accusé de trafic de drogue. Nerio assassiné. Largo emprisonné. Et si ces deux affaires faisaient partie d’un seul et même complot visant à prendre le contrôle de l’empire Winch ?”
Le tournage débutera le 20 août 2007. La sortie en salle est attendue pour le 17 décembre 2008.
En attendant, le blog officiel du film propose des photos et vidéos du tournage (voir le site)
Zack Snyder a su distiller le doute jusqu’au bout. Le réalisateur de “300” avait commencé par cacher une image de Rorschach dans un des trailers de son dernier film histoire de lancer les rumeurs. Aujourd’hui, on reparle enfin du film avec du concret : une affiche et une date de sortie.
Cliquez sur l’image pour l’agrandir
Watchmen est un comic paru entre 1986 et 1987. L’histoire prend place dans un futur alternatif où les super-héros n’ont plus la côte. La population en a marre des gus en collant et le gouvernement promulgue une loi pour définitivement interdire les héros. Les Watchmen se retrouve donc au chômage technique et tentent de reprendre une vie normale. Mais l’un d’entre eux est retrouvé assassiné. Qui en veut au super-héros ?
Le scénario signé Alan Moore est complètement captivant, prenant à contre pied les poncifs du comic. Les super-héros sont avant tous des humains, vieillissant, en proie au doute et aigris par la société qui les a rejetés. Les différents personnages sont très bien traités et on plonge avec délectation dans la psyché malade d’un Rorschach et dans les vies pathétiques des autres héros. Le comic est extrêmement rythmé, tenant en haleine le lecteur tout au long de ses 400 pages avec un dénouement étonnant. Bref, si vous devez lire un comic dans votre vie, lisez celui-là.
Le film est prévu pour le 6 mars 2009. Le site officiel est disponible à cette adresse. A voir si le projet aboutira et surtout s’il sera plus réussit que V pour Vendetta, un film déjà adapté d’un comic scénarisé par Alan Moore et qui n’était pas très concluant.
Encore un peu d’actualité cinéma avec « 300 ». En 480 avant Jésus Christ, le grand empire perse est décidé de mettre un terme à l’expansion économique et politique de la Grèce. Devant le danger, les cités s’unissent. Le peuple guerrier de Sparte a alors la lourde tache de défendre l’entrée de la Grèce aux perses. L’invasion ayant lieu durant la plus importante fête religieuse pour Sparte, le roi Léonidas ne peut mobiliser que sa garde personnelle. Défendant les Thermopyles pendant trois jours et trois nuits, 300 spartiates stoppent une armée de plus d’un million d’Hommes.
Les immortels, la garde perse de Xerxès
Le décor est planté, « 300 » ne fera ni dans la dentelle ni dans le happy end mielleux, c’est de la bataille virile et sanglante qu’on aura. Et heureusement ! Le film est l’adaptation du comic éponyme de Frank Miller (Sin City, Daredevil, Batman…) et de Lynn Varley (coloration). Il fait l’impasse sur le contexte historique (Hérodote n’était pas la source la plus fiable) pour se focaliser sur la « légende » des 300 spartiates menés par Léonidas qui mirent en déroute les troupes de Xerxès, massacrant sa garde personnelle, « les immortels », et humiliant définitivement le grand empire perse. Bref, on n’est pas là pour une leçon d’histoire (il faut insister sur ce point) mais pour prendre sa dose de combat. Simple, primaire et efficace.
300, le comic
Le comic de Miller, sorti en 1998, a été remarquable dans sa démarche de donner vie à une période historique, sinon désuète, quasi abstraite pour la plupart. L’opposition de l’austérité militaire des troupes spartiates à la richesse ostentatoire des perses fait échos à la poignée d’Hommes combattant une armée gigantesque. Miller a eu l’intelligence de ne pas trop pousser l’analyse historique pour ne pas s’embourber dans les détails (les chiffres des troupes perses erronés, l’enjeu économique de la guerre, le régime militaire nauséabond de Sparte). Un comic à lecture agréable et efficace mais pas pour autant inoubliable.
300 est adapté du comic du même nom
La jeunesse de Léonidas : “300” est disponible en français aux éditions Rackham
300: Le film
Et sur ce point, il semble en être autrement du film. 300, du réalisateur Zack Snyder (“Dawn of the Dead”), affiche un parti pris graphique saisissant, même s’il limite les risques en proposant une adaptation très fidèle du comic. En effet, à l’instar de Sin City, le film réutilisera une bonne partie de l’univers graphique du dessinateur, parfois à la planche près.
Des visuels du film
Pour autant, les extraits vidéos sont frappants. La majeure partie du film a été tournée en studio et c’est un véritable travail artistique qui a été accompli en post production. Que ce soit sur le grain de l’image, sur les costumes ou la mise en scène, on peut parler de véritable choc graphique. Comme le comic, le film se limite à l’essentiel : raconter une bataille, sans fioriture scénaristique mais en garantissant un vrai spectacle visuel. Hollywood aurait-il compris ses erreurs sur Troie et Alexandre ?
Réponse avec la sortie française du film, le 21 mars prochain.
Je m’excuse par avance pour le retard de la newsletter et du calendrier du mois, j’étais ce week-end en vadrouille dans la capitale à l’occasion de l’édition 2006 du Festival Blog BD.
Le concept est de rassembler sur deux jours les principaux dessinateurs de blog BD en France afin de les “confronter” à leur public dans des séances de dédicaces. La deuxième édition s’est déroulée du vendredi 29 septembre au dimanche 1er octobre à Bercy Village.
En ouverture des festivités, une soirée était organisée dans le bar Truskel. Beucoup, beaucoup, BEAUCOUP de personnes se sont pressées à cette fête. Les bloggeurs “stars” bénéficiaient encore de leur aura d’anonymat et pouvaient picoler sans être dérangés par des fans “j’adore c’qu’vous faites“. Plus drôle, des loosers / bloggeurs cherchant gloire et liens retours voguaient de table en table exhibant sourire éclatant, petit mickey griffonné au coin d’un carnet, url à rallonge et…. désintérêt de votre personne quand ils se rendaient compte que vous n’étiez ni Boulet, ni un manager de Casterman…
Enfin, je ne me plains pas, avoir des filles à votre table qui vous agressent pour discuter avec vous, j’ai quand même connu pire situation !
Passée la soirée Happy Few, les choses sérieuses ont commencé samedi. Accompagné de Salagir, nous étions motivés par le festival pour voir les auteurs et non pas pour leur demander des dédicaces (vu que leurs blogs respectifs débordent d’ores et déjà d’illustrations). Autant le dire tout de suite, pour nous, le festival fut finalement moins intéressant que prévu.
Les fans étaient au rendez-vous pour la deuxième édition du Festiblog
Organisé par la librairie Album, le “Festival” ne proposait QUE des séances de dédicaces, du coup, le terme de festival me semble un peu “exagéré” par rapport à l’événement. Les stands de stars (Maliki, Monsieur Le Chien, Boulet…) étaient dans la proximité immédiate de la librairie (pour susciter des pulsions d’achats ?), les partenaires Société Générale et MSN Blogs omniprésents, et l’accueil planqué dans la librairie n’était pas très facile à trouver… Bref, l’organisation ne peut pas vraiment être critiquée vu qu’elle ne s’adressait en aucun cas aux visiteurs !
Pour les badauds comme nous, à part reluquer les bibines des auteurs et leurs coups de crayon, on avait vite fait le tour… ce qui nous as convaincu, pauvres expatriés en Belgique, de profiter de la capitale pour aller voir au cinéma “A Scanner Darkly“. Note aux organisateurs, c’est bien de surfer sur la vague des Blog BD mais s’il-vous-plait, organisez un vrai festival pour 2007 si vous voulez donner de l’échos à cette opération (En s’inspirant du festival Delcourt par exemple ?)
Néanmoins, je ne ferais pas mon grincheux pour autant, car les invités étaient vraiment à la hauteur et les surprises au rendez-vous (je casse le mythe, Maliki est UN HOMME ! Oui, ça fait un choc…). Je remercie tout particulièrement Monsieur Le Chien qui a effectué un véritable marathon de dédicaces dans le parc (puis dans le Starbuck après la pluie) et la discussion que nous avons pu avoir avec lui donnait tout son l’intérêt à l’événement : Voir l’auteur, discuter de ce qu’il l’avait touché, énervé, amusé dans son expérience de blog BD, sa suite et tout simplement… le remercier pour son travail.
Laurel et Boulet
Bref, à voir si l’édition 2007 saura s’étoffer en animation afin de drainer un autre public que les simples fans déjà acquis… (et par pitié, soignez votre blog, c’est une honte d’avoir un tel torchon numérique pour un festival de blog ! L’incompatibilité avec firefox est délirante !)
M’enfin, je ne vais pas pleurer, j’ai même eu droit à une dédicace perso par Salagir ^^”
Bill Baroud est un agent du FBI. Prêt à tout pour sauver son pays et le monde au passage. Faussement flegmatique et réellement nul, cet espion de l’Oncle Sam aura fort à faire pour démasquer pêle mêle le complot d’Oncle Ben’s, pour retrouver des ogives nucléaires au Vietnam ou encore pour arrêter l’affreux jardinier radioactif.
La série Bill Baroud a vu le jour à la fin des années 90 dans l’excellent magazine Fluide Glacial et m’a fait délirer pendant mes années du bac (ça me rajeunit pas tout ça). Bill Baroud est un héros ridiculement attachant. Idéalisant tout ce qu’il vit pour se donner l’illusion d’être un héros de la nation, il distille sa vision du monde, à mourir de rire d’archaïsme et de stéréotypes à la James Bond.
Avec ce personnage, Manu Larcenet avait alors signé sa première histoire d’envergure (il a fait du chemin depuis). Décliné en 4 tomes, l’univers de Bill Baroud est à découvrir de toute urgence si vous êtes un innocent néophyte. Pour les fans comme moi, je ne peux que vous conseillez d’offrir le coffret Bill Baroud (32€ pour les 4 tomes) à votre meilleur pote et de vous incruster chez lui pour le lire. Radical.
La Guerre Eternelle est un roman de science fiction de l’américain Joe Hadelman. Paru en 1974, il narre la perte d’un vaisseau spatial d’exploration, abattu par une race jusqu’alors inconnue, les Taurans. Afin de répondre à cette nouvelle menace, La Terre se réunit autour d’une force internationale, l’AENU, et forme un bataillon de citoyen au QI supérieur à la moyenne, surentrainé et prêt à écraser cet agresseur de l’ inconnu. William Mandella, jeune chercheur en physique, n’a pas le choix, s’il survit à l’entrainement, il partira combattre les Taurans sur Aleph, un avant poste Taurans…
Vétéran du Vietnam, Hadelman sait de quoi il parle quand il décrit l’univers militaire avec sa logique absurde et sa mécanique nihiliste. Engagé dans un conflit éternel, son héros vogue de bataille en bataille, perdant peu à peu le fil du temps et de la raison du conflit pour ne plus penser qu’à sa propre survie. Brillamment menée, cette guerre galactique est un vibrant plaidoyer contre la stupidité de la guerre. Pour finir, l’évolution de l’histoire proche de l’anime Gunbuster et le ton acide et cynique du héros font de la Guerre Eternelle un classique de la science fiction à dévorer sans faute!
Lauréat du prix Hugo pour son livre, Hadelman a collaboré en 1997 avec le dessinateur belge Marvano afin d’adapter la Guerre Eternelle en bande dessinée.
Composée de trois tomes, la série offre un graphisme vraiment angoissant, amplifiant la folie de la guerre. Alors que le livre a plutôt tendance à user du cynisme comme échappatoire, la bande dessinée appuie là où ça fait mal.
La préface du tome 1, présentant des photos de Hadelman au Vietnam ainsi qu’une critique sans équivoque de ce conflit donne le ton. On sent que l’auteur a mûrit depuis la parution de son roman alors en plein conflit au Vietnam (la fin officielle de la guerre est en 1975) et c’est la noirceur de l’âme humaine, torturée entre la peur de la mort, l’inutilité de la guerre et la volonté humaine de vivre coûte que coûte qui est ici au centre des préoccupations de l’auteur. Bref, 8 ans après la parution du premier tome, je me remémore encore ces dessins. Un choc à la hauteur de l’oeuvre originale!