Tag: JC Staff

  • Bakuman : 1ère vidéo pour la saison 2

    Bakuman : 1ère vidéo pour la saison 2

    L’anime Bakuman va enchainer une deuxième saison et dévoile un premier trailer, qui est disponible ici.

    Le début de la saison 2 se fera samedi 1er octobre sur E-Tele (groupe NHK). Annoncé en décembre dernier, la série comptera 25 épisodes et confirme le succès du manga signé par le duo à l’origine de Death Note, Tsugumi Ohba (scénario) et Takeshi Obata (dessin).

    Le manga compte 14 tomes (7 tomes en France) et continue sa parution dans le magazine Weekly Shōnen Jump. Il raconte l’histoire de Moritaka Mashiro et Akito Takagi, un duo dessinateur / scénariste collégiens qui veulent devenir pro dans le manga. Le manga entraine le lecteur dans les coulisses de la vie de mangaka sans sombrer dans le documentaire. Bref, un succès original et mérité.

    La deuxième saison est également produite par J.C Staff.

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  • Nanaka 6/17

    Nanaka 6/17

    Année: 2003
    Studio: JC Staff
    Genre: Comédie dramatique
    Manga original: Ken Yagami

    Histoire :
    Nanaka Kirisato est une lycéenne de 17 ans studieuse, rigide voire même psychorigide. Son coté pimbêche lui a mis à dos toute la classe et elle n’a guère de camarades en dehors de son ami d’enfance Nenji Nagihara. Ce dernier se détache peu à peu d’elle, préférant les bagarres au cours, provoquant du coup l’exaspération de Nanaka. Un soir, après une énième bagarre impliquant Nenji, les deux amis se disputent violemment. Nanaka fait alors un grave malaise. A son réveil, elle souffre d’un trouble de régression mentale et se retrouve avec son esprit d’enfant de 6 ans…

    Avis :
    Voilà une vieille série datant de 2003 que j’ai enfin pu visionner. Nanaka 6/17 est un pur produit de série TV à la japonaise à savoir un mix de running gags vraiment lourdingues, de passages tous tristes et de moments de franches rigolades. Nanaka est donc projetée de ses 17 ans de lycéenne bosseuse et chiante à celui de gamine fan de dessin animé, spontanée et sans soucis (d’où le « 6/17 » du titre).

    Le thème abordé ici par JC Staff est le classique de l’enfance perdue à vouloir pousser trop vite, à rejeter la faiblesse et les hésitations de l’adolescence (thème très japonais de la névrose de l’ultra performance à tout prix). Le chara design de Nanaka est exemplaire pour servir ce thème, le passage des 6 au 17 ans est d’ailleurs très bien géré et vous ne pourrez guère résister à sa bouille craquante de gamine fan de Magical Domikaru (un clone de Gigi). Dommage que les autres personnages n’aient été aussi soignés et servent plus à décorer (quand ce n’est pas à remplir des épisodes…). L’animation subit le poids des années mais restent néanmoins plutôt bonne (comprendre : vous ne serez pas gêné par ce détail pour apprécier la série) et le design global compense finalement ces petites faiblesses.

    Des visuels de Nanaka 6/17

    Concernant le scénario, je dois nuancer ma critique. Oui, j’ai apprécié Nanaka 6/17 car la série sait être assez originale, plutôt drôle sans pour autant être un salmigondis de gags délirants et absurdes. Elle propose un récit frais (à défaut d’être neuf) et la mise en abyme de l’histoire via Magical Domikaru est très bien pensée. Pour autant, une bonne partie des épisodes auraient mérité d’être tout simplement rayé de la surface du globe ! Autant le début de la série est très bien mené au niveau de l’intrigue, autant on sent un relâchement progressif avec un afflux de personnages secondaires qui servent tout juste à faire passer le temps, distillant des gags de ci de là, histoire de pas trop montrer qu’ils sont là pour rallonger la série de quelques épisodes. C’est classique, mais ça gave toujours autant. Heureusement que quelques rebondissements vraiment inattendus rattrapent le tout et nous livre un final plutôt honnête (même si par trop étirés en longueur).

    Au final, Nanaka aurait été une petite perle au format 6 épisodes. L’histoire très sympa et son héroïne principale ultra attachante sont bien servies par une technique correcte. D’ailleurs, je précise que le doublage de Chiemi Chiba est tout simplement excellent, elle donne vraiment vie aux deux Nanaka, celle de 6 ans et celle de 17 ans. Pour autant et je le répète, sur le format 13 épisodes, la série n’épargnent pas les rallonges et atermoiements désolants, gâchant un peu le grand plaisir que j’ai pris à suivre Nanaka 6/17 .

    A noter que la série est disponible en France chez Declic Images. Le coffret de toute la série en vostf est vendu pour 18€ environ. Pas de bonus inutiles, mais un prix pour une fois correct.

  • Honey & Clover

    Honey & Clover

    Studio: JC STAFF
    Année: 2005
    Nombre d’épisodes: 24
    Genre: Comédie dramatique

    Histoire:
    Morita, Takemoto et Mayama sont étudiants dans une école d’art. Alors que leur quotidien est fait de cours et de petits boulots, l’arrivée à la fac de Hagu, la cousine d’un des professeurs, met en émoi la petite bande.


    Avis :
    Voilà une petite série bien sympathique. Le mélange de comédie sentimentale matinée de petits délires légers rend la série très agréable à suivre.

    L’équilibre entre les deux styles a été trouvé par JC Staff et on évite les gags trop lourds ou les scènes trop larmoyantes. Même si le dérapage dans le scabreux n’est pas loin (Hagu fait très…jeune), la série réussit habilement à éviter les pièges grossiers du genre et donne une histoire incroyablement vivante et agréable à suivre. La technique est vraiment au poil et l’opening est tout simplement le plus original que j’ai pu voir jusqu’ici! Pas foncièrement innovant, mais un excellent boulot dans l’ensemble dont il serait dommage de se priver. Bref, ça faisait longtemps que je n’avais pas craqué sur une histoire fleur bleu et Honey & Clover mérite amplement ce coup de coeur.

  • Melody of Oblivion

    Melody of Oblivion
    MELODY OF OBLIVION

    Année: 2004
    Genre: Heroic fantasy / Mecha / Aventure
    Studio: JC STAFF & GAINAX
    Nombre Episode: 24

    Melody of Oblivion
    Gros bras dit le héros et la chaudasse à gros seins

    Histoire :
    Le 20ème siècle a été marqué par une guerre totale entre les humains et les monstres et ce qui ont gagné… sont les monstres. Bocca est un lycéen comme les autres. Un soir, il assiste à un combat entre un guerrier et un démon. Son pouvoir se révèle alors. Lui aussi a la marque des Méros, ces guerriers qui n’ont de but que d’éradiquer les monstres.

    Melody of Oblivion
    Chez Gainax et JC Staff, on est des pros pour recycler les cellulos

    Avis:
    Alors alors alors. Faut remettre certaines choses au clair concernant Melody Of Oblivion. A la base, c’est une histoire à la noix d’héros lycéen qui doit roxxer des monstres baveux en mécha. Après le premier épisode, je suis dubitatif. Je pousse un peu. Episode 4, je tiens plus, j’éclate de rire. Episode suivant, rebelotte. La série reste sérieuse mais c’est tellement décalé, tellement con que j’éclate de rire à chaque épisode.

    De plus la série a quelques atouts sympas. La construction de la série est assez originale. Des tranches de 3 épisodes (les titres d’épisodes sont en acte). En gros, le héros arrive dans un bled, (épisode 1), y’a embrouille (épisode 2) et grosse baston (épisode 3). Puis on passe à autre chose tout en faisant avancer l’histoire générale. Bref, ça gonfle pas, ça change vite et bien.

    Melody of Oblivion
    Les démons sont nazis et la chaudasse fait son comeback

    Ensuite, la présentation des monstres est assez intéressante. Ils vivent dans des espèces de mondes parallèles et le traitement graphique de ces univers est assez sympa. Dernier point positif, le héros est assez con et tout le monde le déteste (l’épisode 3 est assez excellent, les villageois le caillaissent après qu’il les ait sauvé). Je vous préviens quand même que vers l’épisode 20, la série part ouvertement et complètement en couille assumant ex post le décalage de son univers (et là, c’est vraiment excellent).

    Bref, une série un peu nulle au premier abord mais qui recèle d’éléments à droite à gauche vraiment intéressants qui bout à bout en font une série vraiment pas mal. Enfin, Gainax oblige, la série est bourrée de fan service qui achève de semer le trouble sur cette série assez difficile à classer et à présenter. En résumé, je vous la recommande cordialement!

    Spécial fan service*
    Melody of Oblivion
    Etre Meros, c’est frotter ses flèches sur son sexe et s’enduire de vaseline (si, si)

    Melody of Oblivion
    Tandis que les jeunes filles sucent des sucettes, on voit que les egyptiens connaissaient déjà l’industrice du porn hardcore.

    *Fan Service: Passage montrant des personnages féminins nues ou très peu vêtues