
L’histoire:
Tous les 10 ans a lieu la grande bataille du Graal. Sept mages invoquent un esprit combattant (un servant) pour les aider dans cette lutte sans merci. Celui qui sera vainqueur pourra s’approprier le pouvoir du Graal et réaliser tous ses vœux.
Emiya Shirou est un étudiant idéaliste épris de justice. Un soir, il surprend un combat entre deux servants. Menacé de mort, il parvient lui aussi à invoquer un servant. Propulsé dès lors dans la bataille contre son gré, il tentera l’impossible pour empêcher que le Graal tombe dans des mains malfaisantes.


Le héros, justicier idéaliste frisant la niaiserie profonde
Avis:
Voilà la nouvelle série du papa de Shingetsutan Tsukihime, Kinoko NASU. Après les vampires, il reste dans l’ésotérique avec un combat mystique tournant autour de la légende du Graal. Il faut tout de même savoir qu’à la base, Fate/Stay Night est un jeu vidéo érotique, le mélange des genres ne fait décidemment pas peur à nos amis nippons. Pour l’adaptation en série télé, tout l’aspect sexe a été éliminé. Du coup, que reste t’il ?
Le coté intéressant de la série est la découverte progressive des identités et ambitions des différents mages et servants. Las, la série prend ses aises sur les 26 épisodes et fait traîner le tout en longueur sans jamais vraiment faire monter la sauce. Au lieu de tenir en haleine le spectateur avec une histoire nerveuse, on s’ennuie ferme sur le héros justicier à la limite de la crétinerie, des mages qui se la jouent faussement mystérieux et des servants qui manquent cruellement de charisme pour relever le niveau.

Niveau technique, on ne peut pas reprocher grand-chose à Fate/Stay Night. C’est propre, dans la bonne moyenne actuelle. Le chara design est bon, sans être exceptionnel, l’animation suit le même chemin et la musique (Kenji Kawai au commande) appuie bien l’histoire. La réalisation n’est malheureusement pas aussi heureuse. Poussive et figée, elle installe un sentiment diffus de lourdeur, et ce ne sont pas les effets à la Kojak qui relèvent le niveau.

Super effet à la Kojak

Une réalisation plus prenante et une histoire condensée sur 13 épisodes auraient sans doute pû donner une série plus accrocheuse. Fate/Stay Night reste juste une série moyenne où on n’aura pas de remords à sauter quelques épisodes juste pour avoir le fin mot de l’histoire…
