Tag: Manga Online

  • Amilova / Japan Expo : Un manga dédicacé offert

    Amilova / Japan Expo : Un manga dédicacé offert

    hop, c’est la minute auto promotion avec un sujet sur Amilova, projet dont je suis un des cofondateurs.

    Mais parlons d’abord du cadeau : La Japan Expo, c’est à partir du jeudi 30 jusqu’au dimanche 3 juillet. Si vous vous présentez sur le stand Amilova avec votre login utilisé sur le site Amilova.com, vous repartez avec un Amilova Bump dédicacé sous le bras.

    Amilova Bump ?
    Le Bump, référence ô combien subtile à Shonen Jump, est un manga regroupant plusieurs BDs et manga disponibles sur le site Amilova.com. C’est un bon manga A5 de 200 pages, de quoi vous occuper quelques heures.

    Comment trouver la fine équipe d’Amilova à la Japan Expo => voici le plan :

    Toujours pas inscrit sur Amilova.com ? Ok, alors voici une rapide présentation du projet.

    Amilova est un site de de manga / BD / comics online qui ne présente (presque) que du contenu original et des oeuvres d’auteurs en marge du circuit de l’édition. La liste des BD (à découvrir ici) regroupe des titres de qualités professionnelles mais aussi du travail plus amateurs. L’idée est de donner sa chance à un maximum d’auteurs motivés et de laisser le public choisir. Nous, en tant qu’éditeur, on n’est pas là pour dire ce qui est beau ou ce qui est bien, mais on est là pour sélectionner les auteurs qui veulent s’engager et publier des chapitres entiers sur la durée.

    Mais Amilova, c’est aussi une BD, avec pour héroïne Amilova (original hein ?) et ses aventures avec pleins de gars qui veulent la zigouiller (plus d’info en lisant la BD ici, ne vous privez pas, c’est gratuit !)

    Mais sur Amilova, y’a aussi du jeu vidéo avec un jeu d’aventure / baston vous permettant d’incarner les héros des BDs publiés sur le site !

    Bref, vous l’aurez compris, Amilova c’est bon pour votre karma ! Le site regroupe légalement des dizaines de BDs à lire gratuitement, des fans avec qui discuter, du jeu vidéo… Tout ce vous avez à faire, c’est de créer un compte et de profiter 😉

    En attendant, l’équipe d’Amilova vous attend sur son stand à la Japan Expo du 30 juin au 4 juillet, avec de biens belles choses à acheter =>
    > Le tome 1 d’Amilova
    > Le tome 2 d’Amilova
    > Le tome 1 d’Hémisphères (en couleur)
    > Le tome 1 de Borders of the Black Hole
    > Amilova Bump (pour les étourdis qui n’auraient pas créer de compte sur le site !)

    Rendez-vous cette semaine !

  • Square Enix et son offre de manga en ligne

    Note : Cet article est un test de la plateforme de vente de manga en ligne de Square Enix France. C’est un avis personnel que j’espère avoir exposé le plus objectivement possible.

    Déjà évoqué en septembre dernier, l’éditeur Square Enix a lancé depuis décembre sa plateforme en ligne de vente de manga.

    J’avais déjà évoqué mes doutes quant à l’intérêt du service au vu de la béta mais Square Enix a fait fort ! La version finale du site est bien pire !! En fait, on peut le dire, tout le site est un énorme epic fail lamentable.

    Allez, je suis chaud, je vais les lister :

    1- Se connecter J’arrive sur le site http://publications.eu.square-enix.com/eu/fr/top. Le nom du site fait rêver… Square Enix Members ou peut être Square Enix Manga ? Je veux me logger sur mon compte crée au moment de la beta.

    [tim image=”https://aviscritique.com/wp-content/uploads/2021/02/9f234-login_square.jpg” large=”600″ haut=”380″]

    Ok, alors, ça me demande un code d’authentification, un mot de passe à usage unique si “[…]Si vous utilisez un authentificateur, veuillez également saisir votre mot de passe à usage unique.”

    Hum, c’est quoi un authentificateur ? Bon, pas grave, je crée un nouveau compte !

    2-Création d’un compte :
    [tim image=”https://aviscritique.com/wp-content/uploads/2021/02/370d6-login_account.jpg” large=”600″ haut=”390″]
    Si l’image ne vous parle, en gros, pour créer un compte on m’envoie sur le site international de Square Enix… Mais ! Mais ! Je veux juste acheter des manga !

    Bon, comme je veux tester le produit jusqu’au bout, je fais un effort. Ouvrir un compte, c’est 5 étapes… Mais rien que la 1er étape est déjà un gag : voir ci dessous
    [tim image=”https://aviscritique.com/wp-content/uploads/2021/02/a0af7-lol1.jpg” large=”600″ haut=”330″]

    Alors là, je peux faire une “inscription temporaire” <= c'est à dire ? Square Enix ne veut pas de compte trop longtemps ? Je pourrais acheter trop de manga ?

    Bon, une fois les 5 étapes joyeusement rempli, on se connecte et on arrive tant bien que mal à revenir dans la section manga (pour ça, on se connecte à son compte, on se dit "tiens je clique sur le bouton qui marque Square Enix en petit en haut" pour revenir sur le site principal et là enfin, cliquer sur l'onglet "Manga" <= logique en somme).

    3- Le catalogue :

    Ok, là je suis chaud bouillant, je sors ma CB, prêt à tester le service jusqu’au bout !!!

    J’ai donc ma page avec les séries suivantes disponibles :

    FULLMETAL ALCHEMIST
    SOUL EATER
    SATAN 666
    VAMPIRE CHRONICLES
    NABARI
    JACKALS
    BLACK BUTLER
    BAMBOO BLADE
    UBEL BLATT

    Pour chaque série, j’ai 2 boutons en anglais (les traductions sont sans doutes trop compliquées) : Community et Store.

    La partie Community est pour l’instant morte et vide. Sur Fullmetal Alchemist, y’a 2 commentaires qui date de décembre… super vivant comme communauté !

    Je passe donc direct au “store”. Après tout, Square Enix veut s’imposer sur le marché de l’édition numérique, du manga dématérialisé.

    Première douche froide : le catalogue est RI-DI-CU-LE !

    News du 16 février : Le tome 6 de Fullmetal Alchemist est disponible… Tome 6 ?! Celui sorti en 2006 ! Youpie ! Si vous pensiez que Square Enix allait griller les éditeurs conventionnels pour nous sortir les derniers tomes plus vite, hé bien c’est raté ! Et les autres titres ne sont pas mieux lotis. Tous les mangas proposés sur le site sont disponibles en boutique et bien plus avancés au niveau de la publication.

    4- Les tarifs :
    Niveau tarif, les mangas sont vendus au prix promotionnel de 4€ le tome. Moins cher qu’en commerce pour la version papier. La date de fin de la promotion n’est pas précisée et encore moins quel sera le prix après la promotion.

    Pour rappel, un tome de Fullmetal Alchemist (le tome 6 par exemple) est disponible à 6.17€. Au final, on gagne 2.17€ sur un tome mais néanmoins aucune garantie n’est donnée sur le futur du service ni sur la portabilité de mon mangathèque. Si le site ferme, il est quasi sûr que vous pouvez vous mettre vos manga numériques quelque part où ça fait mal et surtout bien au fond !

    5- Le panier
    Quand je veux valider mon panier, j’ai encore droit à un message bien lourd : Il faut installer le player flash propriétaire !

    [tim image=”https://aviscritique.com/wp-content/uploads/2021/02/a22ec-player.jpg” large=”600″ haut=”380″]

    Bon on ne va pas se laisser aller pour si peu, après tout le chemin parcouru, au moins, ils ont une version firefox de leur player ! Néanmoins, mauvaise surprise, l’installation du player se fait en anglais ! Pour un produit de grande consommation, c’est minable.

    Une fois le player installé et sans redémarrer Firefox (premier point positif du test), je dois valider un contrat d’utilisation bourré de faute de frappe (les accents et les guillemets buggent, ça fait tache).

    6- Payer
    Enfin ! La page de paiement. Et ô surprise, encore une truc foireux ! Le formulaire de paiement est en anglais et propose le service click and buy (Paypal ça pue ?) qui me précise que 4€ ça fait 3.62 livres sterling (merci de l’info) et que si je n’ai pas de compte Click and Buy, j’ai l’immense privilège de pouvoir en créer un.

    Donc vous rentrez vos données carte bleu et vous avez droit à créer un compte, 3 étapes avec un formulaire qui me demande nom, prénom, adresse, informations de paiement… Encore et encore !

    Allez, j’avoue, je n’ai pas eu le courage de m’inscrire sur Click And Buy, je n’ai jamais entendu parler de ce service de ma vie, désolé mais je ne laisse pas trainer mes informations de Carte Bleu n’importe où.

    Je ferme tout et dit adieu au service de Square Enix.

    Pour la forme, je regarde le software installé pour lire le manga, ça s’appelle Keyring Agent et au lancement de l’application, ça me donne ça

    Ça sent bon le logiciel qui vérifie mes licences, DRM et compagnie.

    Conclusion

    On dit que la critique est facile mais elle est pourtant parfois salutaire.

    Square Enix a ouvert sa boutique manga en ligne, espérant sans doute torpiller facilement les portefeuilles trop plein de fans abrutis. La plateforme avait été annoncée en grande pompe après les menaces de procés et la fermeture de Onemanga. Au final, on assiste à un sketch, une parodie de service commerciale indigne d’une société d’édition comme Square Enixet je doute qu’ils aient vendu beaucoup de manga sur leur site !

    Lutter contre le piratage et proposer une offre légale est bien entendu une très bonne chose. Mais l’éditeur a raté l’occasion unique de récupérer ses lecteurs. Au rang des défauts : Catalogue famélique, site aux fonctionnalités pitoyables : mal traduit, sans identité propre (sous catégorie du site d’entreprise), offre manga mal valorisé et surtout le sentiment global d’un manque total de respect du client.

    Ne pas proposer de façon claire et conviviale d’acheter, punir les bonnes âmes avec des formulaires d’enregistrement à rallonge et pire : proposer un moyen de paiement inconnu en France; tous ces éléments prouvent que la boutique manga de Square n’a aucune volonté à révolutionner la manière de consommer le manga, juste à récupérer d’hypothétique part de marché volé par le scantrad…

    Bref, ne tombez pas dans le piège, ce service est voué à mourir honteusement, oublié de tous !

  • Square Enix prêt à lancer son offre manga en France

    La récente opération main propre dans le scantrad américain avait une raison somme toute évidente : les éditeurs ont voulu faire place nette du piratage pour lancer leur offre numérique légale. Square Enix veut battre le fer tant qu’il est chaud et annonce que son magasin online de manga sera lancé aux USA et en France dès octobre 2010 !

    Le site est déjà disponible à cette adresse et dévoile quelques manga qui seront disponibles : Fullmetal Alchemist, Soul Eater, Black Butler, Pandora hearts, Sumomomo,momomo, 666 Satan, Jusqu’à ce que la mort nous sépare et Shikabane Hime.

    Autant dire que comparé aux offres “illégales”, le choix apparait assez maigre. Pour l’instant, les tarifs ne sont pas connus, Square Enix a intégré sa boutique manga à l’intérieur de son site généraliste. Un membre pourra donc acheter un manga mais aussi des goodies des jeux Square Enix par exemple.

    Afin d’avoir un aperçu du lecteur en ligne, vous pouvez consulter les 1er chapitres de quelques manga. Mauvaise nouvelle, le lecteur est en flash; bonne nouvelle, il s’en sort plutôt bien, malgré un temps de chargement assez long quand on tourne les pages.

    Que dire du service ?
    A première vue, l’idée de sortir une boutique manga est bonne. Les périphériques de lecture sont là avec l’Ipad et la pelletée de tablette Android qui vont arriver début 2011 et les gros sites de scantrad américains qui ont fermé. C’est le moment parfait pour lancer une offre légale, sérieuse et complète. Sauf que… j’insiste sur le “sérieuse et complète”.

    Sérieuse : Square Enix a dévoilé l’application Ipad de sa boutique de manga en ligne sauf qu’elle est réservée… au Japon ! Pour le reste du monde, vous pouvez faire du frisbee avec vos Ipad, vous devez lire vos manga sur ordinateur. Autant dire que l’intérêt d’acheter son manga online est complètement nulle.

    Complète : Dégainer son offre de manga online en premier, c’est bien. Être tout seul dans son coin avec un catalogue petit c’est naze. Surtout, l’acheteur a t’il envi d’avoir un compte chez chaque éditeur pour pouvoir acheter ses manga ? Et quid de la vitesse de parution ? La version numérique sera t’elle calquée sur la prépublication ou sur les sorties en tome ?

    La distribution de manga online semble suivre les mêmes erreurs que la musique à ses débuts. Step 1 : taper sur les pirates, Step 2 : Faire sa sauce chacun dans son coin, garder jalousement son catalogue que pour soi, ne surtout pas être compatible avec le voisin, emmerder le client avec ses versions à soi et ne pas tenir compte de ses attentes (lecture sur tablette !)

    A suivre. Peut être que Square Enix réserve des annonces pour l’ouverture définitive du service.