6 mois d’attente pour enfin voir le nouveau bébé du studio Manglobe. Comme prévu, cette nouvelle série tant attendue débarque enfin. J’ai pu visionner le premier épisode en japonais pur, je m’exprimerais donc uniquement sur le plan technique du coup.
Mais avant tout, quelques précisions sur la série. Elle comptera 23 épisodes et l’opening (non présent sur l’épisode 1) est la très belle chanson “Kiri” de Monoral. Et on est aussi gâté avec l’ending qui n’est rien d’autre que “Paranoid Android” de Radiohead, rien que ça, ça tue (^_^). La série est coproduite par la chaine japonaise Wowow et l’éditeur américain Geneon, il ne faut donc pas s’étonner que la série soit formatée pour être exporté dans le pays de l’oncle Sam (des phases sonores, comme les messages de propragande, sont récitées en japonais et en anglais et les rapports et documents que lisent les personnages de la série sont rédigés en anglais)
Sympa la déco pour devenir cinglé
Personnellement, cette série m’avait laissé froid durant sa phase de promotion et ma réserve reste entière après le premier épisode. C’est techniquement dans la bonne moyenne sans pour autant être excellent. La bande annonce laissait présager plus d’audace dans la réalisation et on se retrouve avec un bon produit certes, mais assez traditionnel.
Je suis un robot donc je suis frigide
L’univers manque cruellement d’épaisseur. On a du mal à accrocher à cette société futuriste dénuée de sentiments vu qu’elle est quasi inexistante (les plans se comptent sur les doigts d’une main).
Le chara design est en revanche très net, précis et accrocheur, dommage que les costumes soient du copier/coller de “Witch Hunter Robin“. Les méchas et les robots en revanche sont assez classiques, pour ne pas dire basiques, mais ça c’est comme les slips et les caleçons…
L’héroïne goth n’en est qu’au début des soucis
Le son est très bon mais uniquement parce qu’Ergo Proxy est la première série animée à être encodé en 5.1. Ca donne un son bien présent et “punchy”, heureusement car sinon on aurait rien remarqué vu la platitude de l’environnement sonore de la série.
L’impression globale est donc mitigé. La série fait très (trop?) “Witch Hunter Robin” dixit Naoyuki ONDA (chara design) et Shukou MURASE (réalisateur) qui ont bossé sur cette série et qui se retrouvent dans le staff d’Ergo Proxy.
Pour l’histoire, j’en ai déjà parlé dans mon précédent message (cf plus haut). Pour les flemmards: L’action se déroule dans une cité-état appelée “le Paradis” et protégée par un dome. Dans cette bulle, les humains et les robots coexistent pacifiquement. Controlés et dociles, ils n’éprouvent aucun sentiments qui pourraient mettre en péril la cohésion de ce monde. Pourtant, un mystérieux virus fait son apparition. Il réveille l’essence même de l’humain: l’égo.
Bref, c’est un début sans surprises, ni bonnes, ni mauvaises. C’est déjà ça au moins.
A voir sur la continuité maintenant.