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  • Les OAV de Marvel sont nuls

    Les OAV de Marvel sont nuls

    affiche.jpgPourquoi Marvel, connu en tant qu’éditeur de comics et maintenant producteur de film, semble absent du média dessin animé ?

    C’est à cette question que je vais tenter de répondre en vous présentant 3 de leur OAV (Dessins animés vendus direct en DVD) les plus récents. Pourquoi maintenant ?

    Parce que bien qu’étant sortie entre 2006 et 2007, ces films se confondent avec l’actualité du moment : La sortie d’Iron Man, l’annonce d’Iron Man 2 pour 2010 et surtout la confirmation de The Avengers the movie pour 2011.
    Ce qui différencie les OAVs made in america de ceux de nos amis japonais, c’est qu’ils sont relativement peu ou pas connu en dehors du cercle des fans américains, donc les producteurs peuvent à loisir tester l’adaptabilité d’un concept avec relativement moins de moyens et avec une retombée minime en cas d’échec.

    Après les succès commerciaux des films Marvel, le groupe d’édition s’est dit que ce qui marchait en film devait également fonctionner en “Direct to DVD”. Partant de ce constat, Marvel a cherché et semble-t-il trouvé les bons personnages à adapter : les Ultimate Avengers et Iron Man. Si Iron Man n’est plus à présenter, maintenant, penchons-nous quelques secondes sur les Utimate Avengers. Les Avengers version Ultimate c’est l’équivalent des restos du coeur version Super Héros. C’est des super héros qui, non content d’être super sympa individuellement, se disent qu’ensemble tout est possible. Chez DC, il y a la JLA et chez Marvel il y a les Avengers ou les Vengeurs pour les amoureux de la langue de Molière. L’adjectif Ultimate devant le nom c’est comme pour le Z dans Dragon Ball Z, c’est juste un effet marketing sans plus. [ndlr : Il est a noter que la sortie de ces 3 OAV s’est faites en l’espace d’une année, entre Février 2006 et Février 2007].

    The Ultimate Avengers I et II

    Le scénario central de ces 2 OAV tourne autour de la création des Avengers version Ultimate. Comme d’habitude, la Terre est attaquée par des extraterrestres et comme d’habitude il faudra l’union des quelques super-héros qui étaient là au bon endroit et au bon moment pour déjouer ces plans diaboliques d’invasion. Dans le 2ème OAV, on découvre que les méchants extra-terrestres du Volume I sont encore là, dès lors, nos super amis repassent à l’attaque pour les anéantir une bonne fois pour toute.

    The Ultimate Avengers 1
    The Ultimate Avengers 2
    The Ultimate Avengers 1

    Vue le nombre de super-héros à introduire, on était en droit de se dire que 2×70 minutes n’était pas de trop pour présenter les protagonistes, leur ennemis, avoir de la castagne toutes les 10 minutes et nous faire baver d’impatience en attendant une éventuelle adaptation live de tout ceci.

    The Invincible Iron Man

    Ici on nous raconte une xième version des origines de Iron Man avec comme toile de fond la Chine et le Mandarin, l’un des ennemi les plus important de Iron Man. Tony Stark se voit confier la réhabilitation d’un ancien temple chinois et de par la négligence de ses actions, il se retrouve confronter à des forces chinoises millénaires qui tentent de reconquérir leur gloire passée. Si vous ne voyez aucun rapport avec le film qui passe en ce moment dans les salles, ne vous inquiétez pas, c’est normal.
    Pour avoir une bonne idée de la catastrophe, voilà la bande annonce :

    The Invincible Iron Man

    Le constat général

    Réjouissez-vous, habitants du vieux continent de ne pas avoir eu, comme moi, à subir 3×70 minutes d’animation pénible et totalement dépassée.

    Les bons points :
    C’est simple il n’y en a pas.

    Les mauvais points :
    Marvel est nul dans l’adaptation de leur comics en dessins animés. Voilà, c’est dit… De plus, ces 3 OAVs sont une insulte à Marvel et à son univers. Les personnages sont mal dessinés, l’animation laisse tellement à désirer qu’on se demande si celle-ci n’a pas été bâclée par défi, car faire un film de bonne facture, c’est cher, mais les talents ne manquent pas ! On ne reconnait les personnages que par la vague ressemblance entre leur costume et ceux des différents comics.

    Tout est fait pour que l’on soit subitement pris d’une folie destructrice qui vous pousse à exploser votre lecteur multimédia spécialement acheté pour l’occasion. Les personnages, leurs émotions et leurs interactions sont simplifiés à l’extrême. Les scènes de combat, dernière branche de salut, sont d’un ridicule si déplorable et si mal chorégraphiées, qu’on se demande si l’équipe d’animation, le directeur et le producteur ne se foutent pas tout simplement des spectateurs. Et je ne parle même pas des quelques scènes censées nous faire rire qui, devant une réalisation aussi lamentable, passent totalement inaperçues. Bref il n’y a rien dans ces OAV qui vaut le détour, rien n’est fait pour sauver le bateau qui coule.

    En conclusion :

    Vue la médiocrité générale de ces 3 OAV je mettrais une note de 2/10 à l’ensemble de l’oeuvre. Ce sont des “oeuvres” à très vite oublier ou à réserver pour une soirée spécial nanard. les 2 points que j’attribue s’expliquent uniquement par le scénario. Mais vu la très grande originalité de celui des Ultimate Avengers I et II [ ndlr: il rappelle trop le pilote de Justice League : Secret Origins, en moins bien], mettre plus, c’est faire preuve du même laxisme que l’équipe qui a supervisé ces différents gâchis.

    Pour finir, ces OAVs nous montrent que parfois les films “live” sont bien meilleurs que les adaptations en dessins animés, et c’est assez rare pour être signalé !

  • Transformers, le chauchemar sauce Michael Bay

    Transformers le film

    Ce soir, je viens m’épancher sur l’horreur Transformers. Tiré du dessin animé éponyme, je m’attendais à un film popcorn. Las, à la place, j’ai eu droit au plus mauvais film de la décennie (j’ai confiance, impossible de faire pire d’ici 2010)

    L’histoire :
    Une guerre sans merci oppose depuis des temps immémoriaux deux races de robots extraterrestres : les Autobots et les cruels Decepticons. Son enjeu : la maîtrise de l’univers…
    Dans les premières années du 21ème siècle, le conflit s’étend à la Terre, et le jeune Sam Witwicky devient, à son insu, l’ultime espoir de l’humanité. Semblable à des milliers d’adolescents, Sam n’a connu que les soucis de son âge : le lycée, les amis, les voitures, les filles…

    Entraîné avec sa nouvelle copine, Mikaela, au coeur d’un mortel affrontement, il ne tardera pas à comprendre le sens de la devise de la famille Witwicky : “Sans sacrifice, point de victoire !

    Des gentils militaires et des méchants robots

    Critique :
    Comme je commence à vieillir, j’aime bien aller au cinéma voir des grosses bouses avec le cerveau en mode off, la bouche faisant des bulles de bave / popcorn. Dans cette optique, je trépignais de voir Transformers car je m’attendais à un film de pur divertissement avec un scénario mauvais mais bon prétexte à de pures scènes d’action spectaculaires.

    Et là, c’est le drame.

    Les scènes d’actions de Transformers sont la pire boucherie cinématographique que j’ai pu voir. Pour s’imaginer le film, il faut penser à un caméraman parkinsonien monté sur des rollers sur lesquels ont aurait collé des fusées.
    Ca bouge absolument dans tous les sens, la caméra bave, mon cerveau mouline à 200% pour tenter de comprendre ce que la bouillie flou à l’écran est censée me montrer (cerveau => ça c’est « clic clac », c’est un robot, ça c’est « bim boum », c’est une bombe, ça c’est « boing boing », c’est une fille)

    Le film s’ouvre sur une scène d’action nerveuse, pas très claire mais qui est dans l’idée de l’attaque surprise d’une force inconnue. On se dit, « tiens, c’est sympa ». Mais le problème c’est que plus le film avance et moins les scènes seront claires, à croire que secouer sa caméra comme un Orangina est le fin du fin de la réalisation pour Michael Bay.

    Autre problème : Le plan américain c’est has been pour Bay, lui il ne jure que par les gros plan, tout le temps. Un robot se transforme ? No Problemo, je zoome sur le milieu du robot qui bouge et moi je bouge la caméra dans le sens opposé. Moralité ? Le spectateur voit un morceau d’Optimus Prime se transformer. Couplez les deux défauts et vous obtenez le pire rendu visuel qui soit.

    C’est tellement navrant et fatiguant qu’on en vient à supplier le film d’arrêter les scènes d’actions.

    Mais quel est le pendant de cette charpie oculaire me direz-vous? Mais l’histoire du jeune héros ma bonne dame !

    Bon, ok, le rôle féminin est à l'aise dans sa fonction de potiche

    Le héros est un gentil wasp post pubère qui cherche à tirer son coup. Mais comme dit le dicton « Pour lever, faut emballer avant », notre jeune Witwicky se retrouve au volant d’un Transformers (camouflé) pour pécho. On a donc droit à pas mal de gags assez lourds (genre « oh ma voiture roule toute seule ») mâtinés de la « caricature » familiale (scène lourdingue de 15 minutes montre en main où on alterne des blagues navrantes sur les Transformers qui piétinent les bégonias des Witwicky et les parents qui surprennent leur héroïque progéniture en l’apostrophant « tu te masturbais ? »)

    Là vous avez commencé à oublier les mauvaises scènes d’actions et vous demandez grâce, vite, vite, une explosion, là, maintenant, brûlez tout !

    Mais malheureusement, le film s’embourbe, alternant gags qui plombent l’action (sic) et scènes de baston indigestes. J’étais venu voir un film fast food à l’action soignée, je me retrouve avec une bouillie « stylisée à la Bay » complètement infâme. A croire que faire un film d’action à Hollywood, c’est has been et qu’il faut le réaliser sous acides, speed comme une pub MTV et mal filmé comme un vidéo gag sauce Youtube.

    Certes, c’est une bonne adaptation du dessin animé Transformers, mais à la fin, on rêve non pas d’Hasbro, mais d’un bon Aspro.

    J’assume complètement cette critique partisane mais de grâce, n’allez pas voir ce film !!!

    Bon, je vais me remonter le moral avec “House of Dead” de Uwe Boll, là au moins on n’est pas floué 🙂