Tag: Tests

  • [Test] Rayman Origins [PS3]

    [Test] Rayman Origins [PS3]

    Rayman, le héros d’enfance des gamers trentenaires, s’offre un comeback majestueux avec Rayman Origins. Au menu, de la 2D d’une qualité à pleurer, une jouabilité aux oignons et surtout un mode coopératif jouable sur la même console pour les soirées pizza / bières.

    Michel Ancel et son équipe d’Ubisoft Montpellier nous ont gâté. Point de 3D ce coup ci mais un retour aux “origines” du jeu de plateforme, de la 2D, une jouabilité simple et efficace et des niveaux de plus en plus complexe et retors.

    [tim image=”https://aviscritique.com/wp-content/uploads/2021/02/7b40c-rayman-pervers.jpg” large=”600″]

    Le scénario quasi inexistant est un prétexte à l’aventure dans 6 mondes différents et plus de 60 niveaux. En dehors de simplement franchir le niveau, il faudra surtout récolter des Lums qui vous permettront de sauver les electoons et ainsi débloquer les niveaux suivants.

    Niveau gameplay, c’est aussi de l’efficace : une touche pour sauter, une touche pour courir, une touche pour frapper. De nouveau pouvoir viennent progressivement compléter cette panoplie : planer avec la mèche de Rayman, rebondir sur les murs, se rétrécir. Une fois ces pouvoirs débloqués, vous pourrez refaire des vieux niveaux et ainsi découvrir des passages secrets inaccessibles jusqu’à alors.

    [tim image=”https://aviscritique.com/wp-content/uploads/2021/02/b5793-rayman-origins-playstation-3-aquatique.jpg” large=”600″]

    Niveau graphisme, la HD qui claque est à l’honneur. L’UBIArt Framework fait des merveilles et délivre un jeu d’une qualité visuelle superbe, digne d’un dessin animé haute définition. C’est beau, ça bouge dans tous les sens, c’est fluide. Seul bémol, un certain manque d’inspiration dans certains choix des décors, notamment le désert musical ou le dessert glacé, qui déçoivent un peu au vu de la qualité des images.

    Le mode coopératif

    La playstation 3 manque de jeu conviviaux, qu’on peut brancher vite fait dans une soirée entre ami. Les modes online sont là mais rien ne vaut de pouvoir jouer tous ensembles sur la même TV.

    Rayman Origins est un pur régal en ce sens avec la possibilité de jouer jusqu’à 4 en coopération. Certains passages s’ouvrent ainsi qu’avec un travail collectif, pour atteindre les niveaux élevés ou pour débloquer certaines zones.

    [tim image=”https://aviscritique.com/wp-content/uploads/2021/02/8b96e-rayman-origins-playstation-3-travail-collectif.jpg” large=”600″]

    Tout est parfait dans le monde Rayman ?

    Rayman Origins est-il le hit absolu que tout joueur doit avoir sous son oreiller ? Oui et non.

    Oui le jeu est fun, beau avec une longue durée de vie et une difficulté bien dosée. La bande son colle parfaitement à l’action et c’est un plaisir de retrouver Rayman et ses baffes légendaires.

    Non car au delà de ses atouts, Rayman Origins ne reste qu’un jeu de plateforme linéaire avec une chasse aux lums imposée et un peu trop présente sur la fin du jeu.

    Si le genre “plateforme” a périclité, c’est qu’il y a une raison : c’est un style de jeu plutôt…répétitif et pas forcément très amusant à la longue.

    Et Rayman Origins n’y échappe pas, surtout si vous jouez en solo.

    Refaire une dizaine de fois le même niveau pour réussir à attraper l’item planqué dans un endroit dangereux, c’est super à petite dose mais à moins d’être un amoureux du jeu hardcore ou du scoring, la lassitude risque de vous gagner si vous insistez trop.

    [tim image=”https://aviscritique.com/wp-content/uploads/2021/02/704a0-rayman-origins-playstation-3-cuistot.jpg” large=”600″]

    En conclusion

    A son lancement vendu 60€, Rayman Origins a connu un gros flop. Désormais proposé au prix tout doux de 35€ (en moyenne), le jeu devient un incontournable pour vos soirées entre amis.

    Si vous êtes un gros fan du jeu de plateforme, Rayman Origins est un jeu à posséder à tous prix car il regroupe tout ce qui se fait de mieux en la matière.

    Si vous êtes un fan modéré, des sessions de jeu courte sont à privilégier pour ne pas se lasser. Surtout que le monde de Rayman Origins est suffisant réussi pour vous accrocher et vous poussez à voir le prochain niveau, ne serait-ce que pour ses graphismes.

    Enfin, si vous cherchiez un jeu pour vos soirées entre amis, inutile de vous creuser la tête plus longtemps, ce jeu se doit de figurer dans votre ludothèque !

    # Le détail #

    Graphisme : 18/20
    Splendidee. Le 20/20 est raté de peu à cause d’un certain manque d’originalité dans le choix des décors, mais leur beauté est vraiment bluffante.

    Scénario : 01/20
    Les habitans de la Lande des Esprits Frappés se battent avec l’équipe de Rayman parce qu’ils ronflent trop fort… Bon le scénario n’a aucune importance dans ce jeu, mais quand y’en a pas, ben y’en a pas.

    Jouabilité : 19/20
    Jamais pris en défaut par le gameplay et la jouabilité, c’est du tout bon.

    Durée de vie : 17/20
    Les 60 niveaux vous donnerons du fil à retordre. Si vous êtes un adepte du scoring, refaire les niveaux pour obtenir les meilleurs scores vous occupera de longues heures. Et que dire du mode coopératif, une soirée entre amis, 4 manettes et c’est parti pour des heures de fun.

    Musique & Son : 18/20
    En osmose avec les graphismes, la musique est de très grande qualité.

    Note Globale : 16/20
    Rayman Origins est un jeu de plateforme 5 étoiles, ce qui s’est fait de mieux dans le genre ces dernières années. Mais l’approche plateforme pur et dur pourra rebuter les joueurs occasionnels. Reste le mode coopératif sur la même console, véritable explosion de fun et de bonne humeur entre amis. Une grande réussite, surtout au prix actuel du jeu.

    Des visuels de Rayman Origins sur Playstation 3

  • [Test] The Elder Scrolls V : Skyrim [PC]

    [Test] The Elder Scrolls V : Skyrim [PC]

    Bordeciel est en émoi, les Sombrages font le coup de force contre l’Empire et poussent les nordiques à se rebeller et comme si la guerre civile latente ne suffisez pas, voilà que des dragons ont envahi les cieux de la région. Vous, aventurier intrépide aux gros muscles, êtes la solution en ces temps sombres, vous êtes un enfant de dragons, un tueurs de lézards volants géant. Prenez vos bottes et votre masse, y’a du crane à fendre !

    Skyrim, joliment traduit en Bordeciel, pose le tableau : nature hostile, région vaste à explorer en toute liberté, troubles politiques et dragons à fracasser : le cocktail est explosif, jouissif, ultime et pose le cinquième volet des aventures en Tamriel comme un incontournable pour tout amateur de jeu de rôle.

    Petit rappel des faits : La saga “The Elder Scrolls” a débuté en 1994 avec The Elder Scrolls: Arena et depuis le deuxième opus, à chaque jeu, le joueur visite une région particulière du monde de Tamriel. La Baie d’Iliac dans le 2, Morrowind and le 3, Cyrodiil dans le 4 et enfin Bordeciel dans le 5.

    Le jeu est plus Action-RPG que pur RPG. On n’incarne qu’un seul héros, pas d’équipe. La vue est à la première personne, façon FPS. Enfin, les arbres de compétences sont délaissés, le joueur progresse dans ses pouvoirs par la pratique : au plus vous faites de la magie, au plus vos pouvoirs augmentent, au plus vous castagnez, au plus vous devenez fort. Au final, les puristes peuvent hurler au scandale, mais pour le joueur, vous pouvez accoucher du grosbill ultime, défonçant les trolls au marteau de guerre, invoquant des démons du plan d’Oblivion et pouvant ouvrir toutes les serrures du monde.

    Autre trait de la série : la liberté ultime laissée au joueur. Après un cours tutoriel dirigiste, le jeu laisse le joueur dans la nature, libre d’aller à droite ou à gauche, de faire telle ou telle quête, d’explorer une ville avant une autre.
    [tim image=”https://aviscritique.com/wp-content/uploads/2021/02/cd521-skyrim-liberte.jpg” large=”600″]

    The Elder Scrolls V : Skyrim vous laissera donc le choix de prendre parti pour le camp des Sombrages ou des Imperiaux. En revanche, niveau dragons, pas le choix, faut les tataner sévère. Il y’a aussi pléthore de factions et guildes à rejoindre avec le lot de mission qui va avec (les assassins avec la Confrérie Noire, les Sombrages, les Compagnons, sorte de guilde des guerriers, la guilde des voleurs, les Impériaux…).

    En terme de progression de personnage, les signes du zodiac et les classes passent ici à la trappe. On retrouve tout de même un système de “constellation” qui permet de débloquer des pouvoirs précis dans 18 compétences : Par exemple, si vous marchandez beaucoup, votre “éloquence” progressera et dans la “constellation” lié à cette compétence, vous pourrez débloquer des pouvoirs comme investir dans un magasin ou vendre plus cher vos objets.

    Dans Oblivion, le système de ‘level automatique‘ pourrissait le plaisir de jeu. Il faut comprendre par là que les ennemis dans le jeu voyaient leur niveau et équipement progresser au même rythme que le joueur. Donc au début du jeu, il n’y avait que des bandits en armure de cuir qui valait 3 pièces d’or pour finir sur des guerriers en armure de verre ultra chère. Le jeu devenait ainsi déséquilibré.Ce problème a été résolu dans Skyrim avec un leveling automatique plus long et qui ne concerne plus l’équipement.

    Des talents ont disparu, comme acrobatie, et il n’est plus possible de créer ses propres sortilèges. La compétence Armurier a disparu, les armes ne s’abiment plus, en revanche, le rôle de forgeron fait son apparition avec tout un lot de compétence : améliorer son armure, transformer le minerais, créer des bijoux et des armes.

    Le monde de Bordeciel est vaste et extrêmement vivant. Il y a en tout neuf châteaux avec neuf iarls et autant de magasins, auberges, complots et missions à découvrir. Tous les personnages ont des rôles, des vies, une petite phrase pour vous. Vous pouvez parfois surprendre des discussions, parfois des disputes entre personnages sans que cela impacte votre mission; le monde que vous parcourez semble réellement vivre et vous n’en êtes qu’un simple élément. Les dialogues sont tous en français et “parlés”, seules vos réponses passent par un menu textuel ce qui renforce l’immersion.

    [tim image=”https://aviscritique.com/wp-content/uploads/2021/02/2bea1-sykrim-auberge.jpg” large=”600″]
    Les auberges sont le coeur du village, à la nuit, les marchants et aventuriers s’y retrouvent, écoutent le barde autour d’une chope d’hydromel

    Et d’une manière générale, la liberté d’action est totale. Vous arpentez les plaines avec votre cheval, vous apercevez un campement. Hop, vous mettez à terre, vous approchez furtivement, l’arc déjà bandé. Vous apercevez un premier bandit, toujours caché, vous l’abattez d’une flèche bien senti. Son pote se réveille, vous voit et fonce. Vous armez votre bouclier et votre épée et lui éclatez le crane. Vous fouillez le campement des bandits errants, enfourchez votre cheval et continuez votre quête. Pareil pour les grottes… une grotte perdue = du monstre à éclater et du loot sans que cela s’inscrive forcément dans une quête. Fouiller, explorer, tataner sont les maitres mots dans The Elder Scrolls.

    Dans Skyrim, on retrouve les classiques : acheter une maison, arpentez les plaines avec son cheval… mais aussi quelques nouveautés comme le mariage !

    Niveau graphisme, le jeu re-recycle le moteur de Fallout 3 (déjà recycleé de Oblivion) tout en le poussant sur certains effets : lumières, brume, brouillard et tempête de neige apportent plus d’angoisse et de mystère à Bordeciel. Le jeu est beau sans être une claque visuelle mais là où le studio Bethesda Softworks se rattrape, c’est dans la direction artistique : chaque ville a son cachet, son ambiance, typiquement “nordique” dans son architecture.

    [tim image=”https://aviscritique.com/wp-content/uploads/2021/02/0e250-the-elder-scrolls-v-skyrim-pc-decor.jpg” large=”600″]

    Niveau sonore, on retrouve l’excellence d’Oblivion : le vent vient caresser les arbres qui bougent doucement, la musique discrète et poétique en phase d’exploration devient explosive et prenante lors des combats. C’est juste du grand art.

    Mais tout serait-il donc parfait dans The Elder Scrolls V ? Hélas non : L’interface est une merde infâme. Elle a l’avantage d’être dépouillée et plutôt claire mais la sélection des objets et même des phrases de dialogue, héritée de la version console, mixe clic et déroulement. Du coup, il n’est pas rare de se rater, cliquant sur un item mais activant celui sélectionné par le déroulement… lourdingue et vraiment dommage, devant le sans faute sur tous les autres points.

    [tim image=”https://aviscritique.com/wp-content/uploads/2021/02/d9026-the-elder-scrolls-v-skyrim-pc-interface_de_merde.jpg” large=”600″]
    Attention à bien cliquer sur la phrase surlignée, sinon c’est le drame…

    En conclusion

    5 ans après Oblivion, The Elder Scrolls revient en force. J’avais juré de ne pas y toucher, ayant cramé 130h de vie sur Oblivion… mais les bons souvenirs des aventures en Cyrodiil ont été les plus forts et dès la première heure passée en Bordeciel, j’étais conquis : tout était là… en mieux ! On pourra pester contre l’interface ou les graphismes, en deçà des standards actuels, mais le plaisir de jouer à Skyrim se situe au delà : la découverte, la liberté, les combats en vue subjective qui vous mettent dans la peau de votre héros… Bethesda nous invite à un formidable voyage, long et intense, il serait dommage de rater ça !

    # Le détail #

    Graphisme : 15/20
    Le level design et l’architecture sont superbes, alternant montagnes, plaines, neiges, forêts, rivières, villes détaillées… tout y est. Les donjons sont mieux construits et bien plus intéressants que dans Oblivion. Enfin les personnages sont bien détaillés et tous différents physiquement. Reste la qualité des graphismes dans leur ensemble, en deçà des standards du moment.

    Scénario : 15/20
    La trame principale est épique et tuer des dragons est plus qu’exaltant. Les quêtes annexes, en général assez classique, ont l’avantage d’être bien calibré et pas trop longue, évitant l’ennui.

    Jouabilité : 14/20
    Au niveau des commandes, tout répond nickel. L’interface héritée des versions console en revanche se révèle peu pratique et source d’erreur.

    Durée de vie : 20/20
    Note maximale vu l’ampleur démentielle du jeu : comptez 20h pour la trame principale, rajoutez-en une centaine pour boucler toutes les quêtes et explorer chaque m² de Bordeciel.

    Musique & Son : 17/20
    Très bon doublage français (même dans les chansons de barde !) et musique envoutante, signé Jemery Soule, déjà à l’oeuvre sur Oblivion et Morrowind. Les bruitages sonnent justes et bien, un sans faute.

    Note Globale : 18/20
    Une aventure équipe, longue et intense; un monde magnifique et sauvage à explorer; un système de progression généreux… tout est là pour combler les amateurs d’aventure et de castagne, un régal !

    Des visuels de The Elder Scrolls V : Skyrim

    Configuration de test :
    Processeur : Intel I7 920
    Carte graphique : ATI Radeon HD 5870
    RAM : 6Go DDR3
    OS : Windows 7

  • [Test] Kane & Lynch 2 : Dog Days [PS3]

    [Test] Kane & Lynch 2 : Dog Days [PS3]

    Shanghai. Lynch s’est refait une vie dans la mégapole chinoise. Boulot stable, petite copine, contrat en attente… Bref, tout semblait rouler sur des roulettes. Mais alors qu’il accueille son vieux pote Kane pour un gros coup, il fait un détour pour régler une petite affaire. Mauvais endroit au mauvais moment, cette petite affaire va foutre en l’air la vie des deux compères.

    Kane & Lynch 2 plante le décor : Ville poisseuse, méchants sans scrupule et fusillade non stop : voilà les cocktails qui parsèment le jeu. Dès les premières minutes de jeu, le duo est propulsé direct dans des fusillades violentes à travers la ville. Quelques cut-scènes viennent planter rapidement le décor et on repart pour du gunfight et encore du gunfight.

    La première chose qui frappe, ce sont les graphismes : les effets de lumières, de caméra sur épaules, les saturations rendent vraiment très bien. La deuxième chose qui frappe, ce sont les graphismes : ils sont moches…

    Autre gros problème, c’est que le système de planque. Bien qu’amélioré depuis le 1er Kane & Lynch, il reste mal fichu et buggé. On se retrouve à tirer dans le décor, on peut nous toucher quand on est planqué, on reste collé à sa planque ou alors on se planque au mauvais endroit. Le tout avec un héros rigide comme un robot, franchement rageant.

    Surtout que les ennemis, bêtes et méchants, vous aligneront sans problème depuis l’autre bout du level, soyez donc prêt à mourir encore et toujours jusqu’à atteindre le prochain checkpoint. C’est d’autant plus marqué avec les chiens… ils vous foncent dessus et vous tuent en un coup, vous obligeant à reprendre le level depuis le dernier checkpoint. On en vient donc à apprendre par coeur leur apparition pour les aligner dès le début. Fun…

    En plus, loin de tirer parti de l’ambiance “Shanghai”, le soft se contente de nous faire traverser des bidonvilles, des chantiers, des immeubles, des rues bien droites… à part avoir des méchants chinois, le jeu ne tire absolument pas parti de la ville, de sa démesure et de sa dichotomie entre gratte-ciels modernes et quartiers pauvres limite bidonvilles. Non, le jeu aligne les rues comme des couloirs et se contente du minimum en terme d’ambiance. Dommage.

    Shanghai By NightEnfin dernier problème : La durée de vie. IO-Interactive redéfinit le concept de “foutage de gueule” : 4h de jeu pour terminer Kane & Lynch 2 : Dog Days. Oui, 4 misérable heures passées à recommencer plusieurs fois les mêmes niveaux…

    Les modes multijoueurs compensent heureusement cette durée de vie si courte. Néanmoins, là aussi, ça reste assez légers et répétitifs (6 maps de 4 minutes de jeu chacune), vous risquez de vous lasser très vite.

    Qui peut sauver Lynch ?

    Oui, qui ? Pas moi en tout cas. Enfin si. En points positifs, le doublage français est remarquable. Lynch est excellent et juste profiter de ses répliques est un régal. Dommage en revanche que les discussions in game n’aient pas été soignées et que notre héros parle mais ne bouge pas la bouche…

    Enfin, je le redis, même si le balancement de caméra quand on court est limite gerbant, la recherche graphique et les effets proposés sont excellents. J’espère que ça va donner des idées à d’autres studios.

    Enfin le mode “deux joueurs” sur un même écran est bien pensé. En solo, Kane ne sert vraiment à rien, mais avec un ami en ligne ou à coté de vous (pour peu d’avoir un écran assez grand) ça rajoute vraiment un plus en terme d’ambiance.

    En conclusion

    Kane & Lynch 2 rejoint son ancêtre au panthéon des daubes. Pétard mouillé poussé par un marketing agressif, le jeu perpétue les erreurs du passé : Graphisme moche, jouabilité déplorable, durée de vie ridicule.

    C’est un rendez-vous manqué alors que le jeu avait suscité beaucoup d’attente de la part des joueurs. Il avait tous les atouts en main mais le manque de finition et d’inspiration pousse le jeu dans les limbes de la médiocrité. Ne reste pour lui que son audace graphique et ses modes multijoueurs, qui rallonge un peu l’intérêt du jeu.

    # Le détail #

    Graphisme : 07/20
    Les effets sont vraiment bien intégrés et donnent une bonne ambiance au jeu. En revanche, derrière le vernis, on découvre des graphismes laid et terne et les ennemis ont une animation saccadée d’un autre temps…

    Scénario : 05/20
    Les cut-scènes participent à l’ambiance “crade – filmé en amateur” mais elles se révèlent peu inspirées. Le scénario dans son ensemble tient dans un mouchoir de poche et ne sert que de prétexte à des vagues d’ennemis non stop. Mauvais.

    Jouabilité : 09/20
    Sans être injouable, le jeu propose une jouabilité crispée et robotique qui casse la fluidité des combats. Le système de planque achève le tout, buggé et approximatif, il sera la raison de dizaines de morts et autant de level à recommencer.

    Durée de vie : 5/20
    Un jeu long n’est pas forcément un bon jeu, mais Kane & Lynch 2 cumule jeu ultra répétitif et durée de vie très courte. 4h, même en comptant le multijoueur, ça reste dur à accepter.

    Musique & Son : 13/20
    Rien que pour le doublage français, le jeu mérite la moyenne. Les musiques sont discrètes mais très bien intégrées et l’ambiance sonore assure : armes et environnement, tout est bon, sans fioritures.

    Note Globale : 7/20
    Kane & Lynch 2 : Dog Days est un ratage complet alors qu’il avait tout pour réussir. IO Interactive s’est planté sur toute la ligne. Ca ne présage rien de bon pour Hitman 5…

    Des visuels du jeu Kane & Lynch 2 : Dog Days sur Playstation 3