C’est le 26 septembre 2008 que verra débarquer au Japon l’OAV Lucky Star. Voici la vidéo qui annonce la pré-vente de l’OAV, pas vraiment trépidante mais bien dans l’esprit second degré et humour de référence de la série.
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Lucky Star est une série de Kyoto Animation sortie en 2007. Kyoani (de son petit nom) est un studio qui avait fait sensation en 2006 avec sa série La Mélancolie de Haruhi Suzumiya. Dans Lucky Star, on retrouve 4 écolières : Konata, Kagami, Tsukasa et Nanako qui passent leur temps à discuter et à se poser des questions pas toujours existentielles. Humour de référence omniprésent sur le monde de l’anime et du jeu vidéo, Lucky Star pourrait se comparer à Azumanga Daioh pour son coté décalé et sa mise en scène sous forme de petit sketch.
Néanmoins profiter de Lucky Star se mérite, sans une bonne dose de “culture otaku”, vous risquez bien de passer à coté du coeur de la série et d’être noyé dans les discussions fleuves entre les héroïnes.
La série comporte 24 épisodes. L’OAV Lucky Star sortira donc le 26 septembre 2008 en DVD au Japon.
Excellente nouvelle pour les fans (dont je fais parti) du dessinateur japonais Range Murata, son artbook “Robot” va être édité en entier en France, chez Glénat.
J’en avais parlé en 2005 lors de la sortie du premier tome, “Robot” est un ouvrage collectif regroupant plus de 25 dessinateurs japonais. Chaque mangaka développe son histoire présentée sous forme de chapitre qui se suive au fil des tomes. Particulièrement libre dans les choix esthétiques et narratif avec pour trame de fond la technologie et les robots, les mangaka ont développé des histoires originales de toutes beautés (avec un recours très fréquent à la couleur, chose rare dans les mangas).
Initié en 2004 par le dessinateur Range Murata (Blue Submarine n°6, Last Exile, Solty Rei…), Robot compte 10 tomes à l’heure actuelle.
Le premier tome de Robot a d’abord été édité chez Kami. Les vente n’ont pas du suivre car aucune suite n’a vu le jour. Surprise ! 3 ans plus tard, c’est Glénat qui reprend le flambeau. L’éditeur français sort directement le tome 2 (problème de droit avec le tome 1 ?) et promet de sortir les 8 autres tomes. La mauvaise nouvelle en revanche, c’est que le tome 2 est sorti en mars 2008 et que le tome 3 n’est pas annoncé avant 2009… on risque donc d’avoir une sortie erratique d’un tome par an et la fin de la série… pour 2016.
Edit du 02/12/2008 : j’ai été (une fois de plus ?) mauvaise langue, Glénat va rééditer le tome 1 de Robot fin janvier 2009 et se cale sur un rythme de sortie de 2 tomes par an, que du bon ! (ce qui amène la fin de la série en 2013, je n’étais pas loin ! 😉 )
Merci Jevanni pour l’info !
Nom : Robot
Editeur français : Kami (vol.1) et Glénat (vol.2 à 10)
Editeur japonais : Koshi Yamazaki
Date de sortie France du tome 3 : 12 mars 2008
Format : 180 pages couleurs
Prix : 22€
Les mangaka du collectif sur le tome 2
Range Murata
Hiroyuki Asada
Yoshitoshi ABe
Mami Itou
Okama
Yu Kinutani
Makoto Kobayashi
Sabe
Kei Sanbe
Sho-u Tajima
Shin Nagasawa
Hanaharu Naruco
Mie Nekoi
HACCAN
Ugetsu Hakua
Shigeki Maishima
Yasuto Miura
Miggy
Suzuhito Yasuda
YUG
Imperial Boy
Dowman Sayman
Hirotaka Maeda
Osamu Kobayashi
Kei Toume
Kengo Yonekura
RCO Wada
Enomoto
Kouji Ogata
Yusuke Kozaki
Yumi Tada
Fuji Jun
Hyung-tae Kim
Shuzilow Ha
Neon Vision
Michio Murakawa
Si vous regrettez la trop grande discrétion de Yoshitoshi Abe (Lain, Les Ailes Grises…) et si vous avez un iphone (ou Ipod Touch) voilà une news qui va vous faire plaisir : Abe vient de sortir sur l’Apple Store (ici) le manga Pochiyama at the Pharmacy une adaptation des 3 tomes du doujinshi éponyme.
Disponible dans plus de 20 pays (enfin, 20 Itunes…) dont la France, vous pouvez acheter Pochiyama at the Pharmacy ainsi que le programme pour le lire sur votre Iphone / Ipod Touch adoré pour la modique somme de 3.99€. A ce prix là, vous pourrez dévorer les 53 pages du manga en anglais ou en japonais (le programme de lecture détecte la langue de votre Iphone… mais seulement l’anglais et le japonais semblent disponibles à l’heure actuelle…) et ainsi frimer dans le métro.
A la base, les doujinshi sont des mangas dessinés par des amateurs. Les délais et pressions éditoriales étant moindres et les pourcentages plus intéressants pour l’auteur, de plus en plus de mangaka reconnus se tournent vers ce média. En ce sens, Yoshitoshi Abe, en dehors de quelques travaux sur des séries animés, se consacre depuis plusieurs années exclusivement aux doujinshi. Sa dernière série, Haibane Renmei (Les Ailes Grises) a d’abord été un doujinshi avec d’être adapté en série animée.
Comme ce type de manga est uniquement vendu au Japon et que les éditeurs sont plus petits, plus aucune de ses oeuvres n’est arrivée jusqu’à nous (hormis son travail sur la série Wasteland dans le recueil Robot). Du coup, à moins de lire le japonais et d’importer ses manga, l’initiative sur Itunes représente le seul moyen de profiter des dernières oeuvres de Yoshitoshi Abe. Dommage qu’il faille un Iphone pour ça…
Michiko to Hatchin refait parler d’elle avec une nouvelle vidéo de présentation. Plus longue et plus punchy que le premier trailer, on découvre les deux héroïnes de la série : Michiko Malandro, la bombasse rebelle qui s’est enfuie d’une prison de haute sécurité et Hana “Hatchin” Morenos, une gamine fugueuse qui largue ses parents adoptifs un poil violent.
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Aux commandes, on retrouve le studio Manglobe (Samurai Champloo, Ergo Proxy). Le chara design est signé Hiroshi Shimizu (GITS SAC 2nGIG, Abenobashi..), la réalisation est assurée par Sayo Yamamoto (Ergo Proxy, Samurai Champloo) et la musique est supervisée par Kassin, un musicien brésilien.
La série est prévue pour octobre 2008. A suivre de très près !
Voilà une initiative singulière : N., nouvelle encore inédite de Stephen King, est actuellement diffusée sur Internet sous la forme d’une mini série animée.
Enfin, animée est un grand mot car il s’agit en fait de plans fixes dessinés par Alex Maleev, déjà remarqué pour ses illustrations de Daredevil, Alien VS Predator ou encore Twitch, bref, un régulier de Marvel. L’animation revient donc à faire des effets de travelings sur les images.
Mix entre la BD et un audiobook, N. raconte l’histoire d’un psychiatre qui s’est suicidé après avoir commencé à souffrir des mêmes troubles obsessionnels-compulsifs que son patient. L’histoire, vu en partie par le point de vue de la soeur du défunt, remonte les évènements sur cette mystérieuse folie contagieuse.
Les épisodes seront diffusés du 28 juillet au 29 août à raison d’un nouvel épisode tous les jours (sauf le week-end). Financé par la publicité présente en début d’épisode, le visionnage de l’œuvre est gratuite et ô joie, non limité aux États-Unis. En revanche, chaque épisode étant très court (1min30), on se mange souvent les publicités (25 épisodes en tout)
Bref, plus que 10 jours avant le dénouement, le moment où jamais de plonger dans l’histoire !
A l’issue du 29 aout, la série sera disponible en téléchargement payant sur Itunes et en DVD. De même, N. sortira le 11 novembre aux USA dans le nouveau recueil de nouvelles de Stephen King, Just After Sunset.
Le BIFFF nous réserve tous les ans sont petits lots de surprise, cette année, ce fut Vexille, projeté dans le cadre de la Japanimation Day. Vexille est un long métrage en CG de Fumihiko Sori (réalisateur du live de Ping Pong).
Vexille nous transporte en 2077. Une équipe d’élite anti terroriste, le S.W.O.R.D a une piste sur un trafic d’androïde qui les mène tout droit vers le Japon. Petit hic, le Japon est complètement fermé à l’extérieur depuis 10 ans. Que c’est-il passé sur l’Archipel depuis que la puissante entreprise Daiwa a fermé le pays sur le monde ?
Vexille et son compagnon, Léon, membre du SWORD Maria, Chef de la résistance à Tokyo
Vexille est le dernier projet de Sori, producteur entre autre de Appleseed CG (le premier opus de la triologie Appleseed Saga). Les similitudes entre les deux oeuvres ne manquent pas. Ils sont en images de synthèse ( CG alias Computer Graphics), Appleseed est une adaptation du manga de Masamune Shirow et Vexille pioche allègrement dans les thématique du mangaka, on a deux héroïnes, Dunan d’un coté et Vexille de l’autre et enfin, les bandes sons ont le plaisir de voir Boom Boom Satellites sur les deux oeuvres.
Voir la bande annonce de Vexille :
Mais alors que Appleseed CG avait été une très bonne surprise à sa sortie en 2004, qu’en est-il de Vexille, sortie le 18 aout 2007 dernier ?
Le film s’ouvre sur une scène d’action bien punch. La qualité des modèles et l’animation sont de très bonnes factures, les décors en revanche font tiquer. La réalisation tient la route, explosions de partout et big beat de Boom Boom Satellites dessus, on se dit: “Ha ! ca commence bien”
Le pitch se met en place, pour une fois, les américains sont les héros et le Japon éveille la curiosité, avec son isolement digne de l’ère Edo. Sauf qu’une fois à Tokyo, l’histoire s’embourbe d’invraisemblances et de lenteur. La méga corporation Daiwa qui vend des robots dans le monde entier et qui maintient le Japon sous sa dictature n’est pas crédible à aucun moment, ses bureaux sont vides et le méchant de service, Saito, semble être le seul à faire quelque chose dans cette multinationale. La résistance menet à Maria a un plan d’attaque complètement caduque et les habitants de Tokyo réagissent de manière irrationnelle. Bref, l’histoire devient rapidement une excuse à scènes d’action, par toujours réussi malheureusement.
Les robots d’attaque de la Daiwa Corporation Léon dans son exosquellette
Le pitch basique : Vexille + rebelles = sauver le monde n’aurait pas posé de problème si seulement le rythme avait été soutenu. Las, on tombe dans les travers de l’animation japonaise : Vexille débarque en territoire inconnu et au lieu de bombarder ses hôtes de questions, elle reste dans un mutisme autiste, laissant les questions sans réponses. Alors quand les supers retournements de situation aurait pu être élucidé par une simple question directe, on se sent floué. Ensuite, bien que les modèles soient soignés, l’animation est assez inégale; elle est très réussie dans les passages en exosquelette mais elle reste assez moyennes dans les mouvements des personnages (vêtements, mouvements des mains…). De même les décors sont tout simplement ratés et font plus penser à un vieux jeu vidéo qu’à un film sorti en 2007.
Dommage, car le pitch était très excitant, le chara design est bon et qu’il y a quelques scènes très réussies (l’attaque du chateau et la course poursuites au marché entre autres). Mais pleins de bon petits éléments ne font pas forcément un bon film. Vexille aurait été un excellent moyen métrage, mais son manque de consistance le pénalise irrémédiablement en format long métrage.
Casshern, le héros de Tatsuo Yoshida, revient dans une version animée par Madhouse. Remake de la série originale Shinzo Ningen Casshan sortie en 1973 et produite par le studio Tatsunoko Production, Casshern Sins racontera l’histoire de Casshern, un cyborg qui veut libérer l’humanité du joug des robots afin d’expier ses fautes.
Voici la première bande annonce qui annonce une série très prometteuse.
La série est prévue d’être diffusé au Japon en octobre 2008.
Dans nos vertes contrées, Tatsunoko Production est surtout connu pour les séries animées La Bataille des planètes ( Gatchaman ) ou encore les Samouraï Pizza Cats (Cats Tôninden Teyandee) ou plus récemment Karas. Studio précurseur dans le Japon d’après guerre, Tatsunoko a connu de graves problèmes financiers dans les années 80 qui ont débouché sur son rachat par la firme de jouet Tomy. Plusieurs studios d’animation prestigieux (Production I.G, JC Staff, Studio Pierrot…) ont été fondé par des anciens de Tatsunoko Production.
Du nouveau pour Resident Evil Degeneration. La réalisation a été confiée à Makoto Kamiya qui a déjà bossé sur les effets spéciaux de The End of Evangelion ou sur le film live Cutie Honey. Au scénario, on retrouve Shôtarô Suga (Blood +, Le Chevalier d’Eon…)
Niveau histoire, Capcom passe enfin à autre chose. Après 3 volets de film live avec Milla Jovovich, Resident Evil nous revient en 3D avec Leon Kennedy et Claire Redfield, deux héros récurrents de l’univers. Virus T, un aéroport, une armée de zombie, pas de doutes, on sera en territoire connu.
En 2005, 7 ans après que Racoon City (Resident Evil 3) ait été rayée de la surface de la Terre et 1 an après l’enlèvement de la fille du président (Resident Evil 4), Léon et Claire se retrouvent dans un aéroport américain infesté par le virus T suite à une attaque bioterroriste. Rapidement SWAT et zombies se livrent un combat sans merci car ils n’ont que 4h avant que le virus ne se répande en dehors de l’aéroport !
Premier opus en CG (pour Computer Graphics) de la série Resident Evil, le film sortira au Japon dans quelques salles de cinéma et se verra distribué en DVD pour le reste du monde.
L’action semble efficace et la 3D plus que correcte (on sent quand même que c’est du direct to DVD), après est-ce que le scénario fera avancer la trame globale de la saga Resident Evil ou est-ce qu’il apportera son lot de questions sans réponses : verdict à sa sortie, le 18 octobre 2008.
En attendant, voici la deuxième bande annonce disponible pour Resident Evil Degeneration.