
Haaaaa
Enfin une série qui sors du lot. Je lâche le suspense tout de suite, oui oui, cette série semble être un petit bijou en puissance. Alors que la dernière fournée de série télé est franchement plate, Suzumiya Haruhi no Yûutsu (La Mélancolie de Haruhi Suzumiya) vient souffler un bon vent de délire rafraîchissant.
Le premier épisode est en ce sens complètement déconcertant. Format 4:3 avec larges bandes noires latérales, générique chanté façon karaoké du vendredi soir, on tombe sur l’héroïne : Une bunny girl-maid timide, à gros seins et à la voix nasillarde. Là, on mord à l’appât et on se dit derechef : « Mais quelle belle merde quand même ».
Donc, notre bunny girl de l’espace (et du futur !) s’appelle Mikuru Asahina et a pour mission de protéger Itsuki Koizumi, un lycéen comme un autre, sauf qu’il est un « esper » et qu’il détient un super pouvoir (dingue !). L’ennemi de Mitsuki est la sorcière Yuki Nagato qui cherche également à obtenir le pouvoir des esper (sans dec’). Bref, passé les 5 premières minutes, on va se chercher une bière en laissant tourner l’épisode parce que là, c’est le ponpon, c’est naaaaze.
Mais le coté masochiste l’emporte et on continue en se disant « ça ne peut pas être pire ». Et là, première confrontation entre la bunny girl et la sorcière et… et… et vous éclatez forcément de rire !
Des visuels:

Le doublage est forcé à outrance, le cadrage approximatif et les répliques stupides au possible. En moins de 10 minutes, Suzumiya Haruhi no Yûutsu passe à la moulinette tous les classiques nullissimes du genre avec des hommages poussés à la Daicon IV, FLCL, à Panyo Panyo Digi Charat ou encore Full Metal Panic (du même studio !). Le premier épisode n’est donc qu’une gigantesque parodie des séries « où la fille trop bonne sauve le monde et réussit ses exams » traité façon film amateur et c'est là que tient toute l'originalité de ce pilote réjouissant.
Sur ce point d’ailleurs, la réalisation est un beau morceau de bravoure car elle imite le caméra sur épaule à merveille. L’animation semble être un bon gros morceau comme l’explosion d’over-animation le laisse suggérer dans le générique de fin (et par ci par là durant l’épisode).
Bref, le pilote ne lâche pas grand-chose sur l’histoire mais il promet en tout cas une série de qualité aussi bien sur le plan scénaristique que technique. Pour ne rien gâcher, le studio Kyoto Animation a eu la bonne idée de retenir le format de 13 épisodes, histoire de ne pas tourner en rond et de nous tenir la jambe sur des longueurs façon Blood +.
J’accroche !

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